Guérir – Jour#21

Oh! Voilà un thème très important pour moi : la guérison. Et je ne pense pas que ce soit une coïncidence que cela tombe sur le jour 21 de mon défi. Personnellement, 21 est en effet un chiffre d’une grande signification!

Guérir, oui. Laissez-moi vous faire comprendre ce que j’entends par ce mot.

Il y a guérir d’une grippe, ou d’un os cassé. Guérir du corps. Et il y a aussi guérir à l’intérieur.

Cela peut-être un très vieux trauma. Je l’entends surtout comme guérir d’anciens modes de croyance (bien que guérir ses pensées permet de guérir le corps…)

Mon processus de guérison a commencé comme beaucoup, par un séisme dans ma vie. Souvent, on peut prendre le chemin tout seul. Parfois, quand on refuse de voir les premiers signes, la vie (la déesse Kali, l’arcane sans nom?) se charge de nous secouer bien fort. Il faut avouer que ce n’est pas agréable… pourtant, notre volonté est souvent endormi dans l’illusoire confort de nos petites vies. Illusoire parce que, ayant atteints les buts que l’on s’étaient fixés en sortant de l’école, on se retrouve … …. vide.

Quoi? C’est tout?
J’ai un boulot plutôt sympa et bien payé,
une maison confortable,
une grande télé et un système audio qui décoiffe,
un charmant compagnon,
des enfants…
où est le nirvana promis?

On se raccroche alors au quotidien en se mettant en mode pilote automatique, ou alors on devient des râleurs et des victimes. Et chaque jour le réveil sonne. Et chaque jour c’est pareil, on ressent le néant, béant effrayant dans nos tripes en se disant qu’on a loupé quelque chose mais que demain nous trouverons.

Oui, je continue dans cette voie et les choses vont s’arranger.

Demain, ça tombera du ciel parce que j’ai bien tout fait comme il fallait, je l’ai mérité, ce petit miracle personnel.

Et jamais rien ne vient.

Notre foi en la vie est ébranlée.

Et puis, quand une éclairci arrive dans cet océan de reproches qui existent dans nos petites têtes, alors le miracle se produit. Pourtant, il n’a jamais vraiment l’air d’un miracle : une rupture, un deuil, la perte d’un emploi…

On a envie de se battre contre l’injustice. Dur d’y voir le miracle que l’on attendait. On peut rapprocher ce genre de moments avec l’appel à l’aventure du héros (voir les écrits de Campbell.) Il n’y a plus rien à faire d’autre que de partir en quête. Souvent nous l’avions mis sur le dos de notre manque de temps (dans notre rythme effréné boulot-métro-dodo peut-il y avoir une place pour l’aventure?) La vie se charge pour nous de dégager la voie, de nous dégager le temps nécessaire.

Certains ne vont pas sentir l’appel et préférerons replonger (mais y aura-t’il un autre appel?) D’autres, enfin, oseront!

L’aventure? Ce pourra être d’abord ouvrir les yeux sur notre passé, sur nos pensées pour guérir…

 

à suivre