Guérir 2 – Jour#22 du défi

Le temps qui m’a été miraculeusement octroyer par la déesse de la destruction (encore merci à elle) a été l’arrêt de ma thèse. Pour moi, cette thèse, était tout à la fois, une réussite pour aujourd’hui, un tremplin pour le futur, un emploi me permettant de nourrir ma famille, une avancée pour la planète (solution de dépollution des sols.) Je me sentais utile!

J’ai dû passer une semaine à me sentir vraiment mal, au fond du gouffre, en pleures.

Mais la vie ne nous laisse pas tomber après nous avoir secouer ainsi. Une solution a été rapidement trouvée pour que notre famille ne souffre pas trop (bien qu’il ai fallut faire des efforts au quotidien, finit les jolis achats, on apprenait la valeur des aliments.)

Pour faire court j’ai décidé de retirer mes enfants de la crèche et de les avoir avec moi (logique, autant profiter d’eux!) et j’ai dû faire preuve de pas mal de créativité pour que notre quotidien soit merveilleux, instructif, surprenant et parfois, reposant (parfois.)

Parallèlement, je me passionnait par les pédagogies alternatives (2 enfants à la maison n’oublions pas)  et je découvrais les écrits de Montessori et un peu plus tard de Steiner qui établissaient tous des constats tristes : arrivée à l’âge adulte, l’Homme était dénué de créativité, d’autonomie. Je ne voulais pas ça pour mes enfants. J’étudiais un minimum de psychologie, de communication afin de comprendre ce qui se passait en moi en tant que maman. Des émotions nouvelles, fortes, qui m’étaient inconnues! Des doutes, des euphories.

Tout ce temps nouveau était utilisé à l’étude. Ouaip… j’avais le nez littéralement plongé dans les bouquins dès que les enfants s’endormaient!

J’ai appris alors tout ce que l’école a omis de nous apprendre. Les relations avec les autres. Le fonctionnement du cerveau dans les apprentissages. Le nom des émotions que l’on vit. Je me liais d’amitié, pour la première fois, avec ce qui se passait à l’intérieur.

Un ouvrage extraordinaire (qui n’est plus édité en français) tombait entre mes mains : éduquer et s’éduquer soi-même. Je lisais également les livres de Filliozat. Peu à peu je comprenais que mes façons d’agir étaient des réflexes dû à mon éducation à moi. Il existe une voie pour agir de façon consciente et se libérer des réflexes tels que les cris : la méditation.

à suivre