Fin? – Jour#30

Hier, j’ai écrit un petite texte pour clôturer ce challenge. Puis, au moment de le publier… je ne sais pas… je n’ai pas voulu.

J’ai souhaité un autre texte pour finir ce challenge. Le texte d’hier, ce sera… un bonus!

Pour terminer, j’ai eu finalement envie de re-parler de notre pouvoir. J’ai déjà évoqué que le choix conscient de CHAQUE chose (que ce soit cette marque de yaourt, ou choisir d’aller travailler aujourd’hui encore parce que j’aime recevoir un salaire, choisir aujourd’hui encore de vivre avec cette personne précise car notre relation nous apporte beaucoup…) était une forme de pouvoir.

Mais il y en a d’autre… comme la prise de conscience de sa part d’ombre, de ses archétypes. Je pense creuser ces thèmes prochainement sur ce blog, il y a tellement à en dire.

Je reviens aux choix.

A mon choix.

J’ai dit récemment, que j’étais sur un point de bascule. En fait, je suis face à un choix… Pour devenir pro dans l’art, il apparait qu’il est nécessaire de nos jours, de vendre sa personne, sa personnalité. Après tout, on n’achète pas uniquement une image, mais aussi une part de l’artiste.

Ainsi, on nous conseille de nous vendre, que notre personne devienne un produit marketing.

On nous conseille de nous afficher CHAQUE jour sur les réseaux sociaux et d’y montrer un peu plus que notre studio ou nos toiles.

On nous conseille de montrer notre vie.

Notre vie est censée faire envie.

L’envie censé faire acheter.

!

C’est là que je ne suis plus du tout d’accord.

Je pense vraiment que nous pouvons nous passer des réseaux sociaux. Même pour créer professionnellement.

On nous conseille donc beaucoup de choses… c’est un piège dans lequel j’ai faillit tomber! C’est tout sauf avoir le pouvoir que de suivre ces conseils de réussite (qui ont fonctionné pour d’autres) car la question est plutôt : qu’est-ce qui fonctionne pour moi?

Les réseaux sociaux chaque jour, non. Pas pour moi.

Je n’en ai pas envie. Ca m’use au lieu de m’amuser ou d’amuser ma muse (tient elle est marrante cette phrase, surtout à voix haute!!!!)

Les belles images de ces artistes à la vie parfaite, à la maison décorée avec goût, habiller avec des fringues qui correspondent à 100% au thème développé dans leurs toiles, ce n’est juste pas VRAI. (Et si je devais m’habiller selon mes thèmes… euh… il y aurait atteinte à la pudeur!)

Ma maison à moi est en bordel.

Mes fringues sont tantôt celles d’une femme fatale tantôt celles d’une fermière!

Ma vie est vraie. Elle a le parfum de l’authentique, du feeling. Elle ne tient pas dans un cadre photo.

Seules mes toiles sont à la fois vraies et jolies.
Moi, je ne suis pas à vendre. Ma vie non plus.

C’est pourquoi je pense que je tarde à faire la bascule. Parce qu’il m’apparaissait nécessaire de me présenter chaque jour au jugement Facebook, Instagram ou autre Twitter et que je n’en éprouvais aucun plaisir.

Il faut dire, qu’un de mes archétypes est l’hermit. Inutile de lutter!

Il n’y a aucun embarras à avoir, à ne pas aimer prendre des selfies, ou au contraire les adorer! Inutile de changer pour coller à ce qu’on attend de nous.

C’est ça rester authentique.

 

C’est ça, oser s’aimer : amuser sa muse 😉 et savoir dire non.