Wild *

*Wild (w-aï-ld)? Soit sauvage en Anglais et en Allemand…

C’est à dire indompté ? Incivilisé ?

Que de rigueur intellectuelle laissant peu de place à l’imaginaire… pour moi il existe des mots, des concepts qui s’étendent bien au-delà de leur définition succincte de dictionnaire. Naturellement, « sauvage » en fait partie.

Dans notre monde, « sauvage » est souvent associé à cette idée de manque d’ordre, d’incivilité qui mène au chaos. Dans ce sens, « sauvage » se connecte à l’ombre, à la destruction, à la mort. Le terme peut donc, à priori, nous effrayer.

Rien de tel dans ma compréhension personnelle de ce concept qui n’est que lumière, possibilités et surtout LIBERTÉ ! Au contraire de son pendant de mort, c’est la vie que célèbre le terme « sauvage ». La belle et grande vie, celle qui nous est promise à la naissance, la vie auréolée de concrétisations de rêves.

Basculer dans le monde sauvage, c’est donc marcher sur ce fil tendu entre ces deux mondes, sombre et lumineux, de destruction et de création. Nous voilà propulsés au royaume du sacré, où nos actes et nos paroles déterminent notre marche en cet équilibre précaire.

Dans ce monde de possibles où tout peut pousser, nous nous retrouvons comme une végétation luxuriante. :

  • nos pieds tels des racines dans la terre, s’enfoncent dans la part d’ombre de notre être intérieur
  • notre tête, ainsi que des feuilles dirigées vers le Soleil, nous oriente, assoiffée de lumière.

Le sauvage sanctifie ces deux mondes, ces deux visages de la Déesse-Dieu.

La déesse en soi.

Nous avons toutes une relation personnelle avec la féminité, avec la déesse.

Et nous sommes toutes particulières, mais nous sommes de plus en plus nombreuses à avoir une relation compliquée avec elle.

La peinture m’a permis de prendre conscience de ma vision féminine érodée et de la guérir, peu à peu.

Par une plongée inattendue dans le SAUVAGE.