Il y a parfois des moments d’un extrême clarté dans ma vie : tout semble s’emboîter et avoir un sens…
J’ai connu récemment un tel moment avec la création des huiles racine 1 et 2 (voir post précédent) et je ne pensais pas en avoir un autre dans les jours suivants…
Dans l’article précédent, j’évoquais un exercice que j’aime particulièrement faire : la liste de tout ce que j’aime !
C’est tout bête, mais c’est assez puissant, et cela m’aide beaucoup dans tous les autres moments de ma vie où tout semble emmêlé…
En suivant notre intuition, nous pouvons parfois être très déroutée. Nous faisons des choses que nous pouvons mettre parfois des mois à comprendre. Ou même des années ! Les réponses finissent par arriver avec le temps (certainement, lorsque nous sommes tout à fait prêt) mais en attendant, les éléments qu’on nous donne éveillent notre curiosité (olalala oui !) et ne se dévoilent pas tout à fait.
Comme si nous soulevions un tout petit peu le voile d’Isis, rien qu’un peu…
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Aujourd’hui, je vais donc partager une nouvelle épiphanie !
Quel est le point commun entre la danse et l’éveil sacré ?
A priori, pas grand chose (hormis ma peinture live, en plein spectacle de danse, l’année dernière… )
Hier soir, j’ai eu l’intuition soudaine de faire un tirage des lettres hébraïques. Cela fait un petit moment que je n’ai pas utiliser de guidance, et cela m’arrive quand je suis dans des moments de grande clarté, ou que je suis constamment occupée (ce qui arrive bien souvent dans nos vies tumultueuses… tient tient, je viens de voir qu’il y a -tueuses- dans le mot tumultueuse… nos vies à 100km/h nous tueraient-elles ?)
Bref j’ai subitement envie de savoir où j’en suis dans mon voyage sacré et la lettre hébraïque Kaph finale sort, magnifique, brillante et dorée :
… le corps s’enracine, se relie à la Terre.
Nous sommes prêts à ouvrir les portes sous nos plantes de pieds, nos genoux et notre bassin, à ouvrir tout notre être pour laisser monter en nous la force vive de la Terre.
Nous sommes conscients de ce feu, de cette vie qui anime les atomes, les molécules, les cellules, les organes de ce corps qui devient véritablement notre demeure sur la Terre.
Lorsque Kaph finale apparait dans le tirage, Elle nous invite à vivre cette conscience. Notre corps est un ami fidèle. Elle nous annonce que nous sommes prêts pour nous ouvrir à cela, la splendeur du corps ressuscité.
…
Ton propre corps t’invite à danser, à célébrer la vie par le moindre de tes gestes.
…
En l’habitant pleinement, une force nouvelle s’éveille en toi…
Le message de Kaph finale est beau et puissant. Il va dans le sens de ce que je fais actuellement et m’apporte la clarté dont j’avais besoin sans le savoir.
Elle relie mes poursuites intuitives sur la Porte Noire, mon travail avec le chakra racine, mon besoin de pratiquer plus de 3h par semaine de danse moderne/contemporaine (et autre méthode de libération des cuirasses !)
Elle répond à cette question soulevée au début de ce blog, sur le fait de rendre solides mes fondations, puis de danser, encore et encore dans chacun de mes voyages chamaniques.
« Ondule ma fille ! » Message de la Déesse Sauvage, reçu lors de la création de la Classe Femme Sauvage en 2018.
Mais comment sa simple présence réussit-elle à répondre à toutes les questions soulevées jusque là ?
Kaph finale nous invite à habiter notre corps, à sentir la danse de nos atomes à l’intérieur de notre corps. Là, sous notre peau, tout est en mouvement constant. Notre corps est mouvement, dans nos entrailles.
Nous sommes mouvement.
Notre vie est mouvement, elle change constamment, ne fait que se transformer. Les choses ne sont plus les mêmes que l’année dernière, que lors de notre enfance… tout bouge.
La Terre, bouge.
Nos chakras, bougent.
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Kaph nous demande d’ouvrir le portail de la Danse et du mouvement, avec le geste juste, le geste gracieux… en intégrant concrètement cette façon de vivre, elle nous fait entrer dans notre propre corps.
Et il ne s’agit plus de vivre uniquement dans une sensualité aveugle… mais dans la conscience d’être dans une danse, la danse des atomes : oui, voilà, être incarnée dans une danse, par une danse !
On dit que les Grands Maîtres peuvent mourir en éparpillant leur corps comme des milliers de papillons. Comme si leurs molécules s’envolaient dans un doux éclat coloré. Comme si, les atomes de leur corps voulaient danser ailleurs, sans heurt et sans souffrance, dans une explosion subtil d’une myriade de pétales… comme le grand final d’un spectacle éblouissant…
Tous ces messages nous indique de ressentir le mouvement chorégraphie sous notre peau. Que toute danse est amour. Et que donc notre corps nous aime, nous.
Il danse POUR nous.
A nous maintenant, de danser aussi ! De faire le lien, par le mouvement et de faire circuler l’énergie de la Terre, l’énergie pompée par notre chakra racine. Que chacun de nos moindres gestes, soient là pour célébrer la Vie et la Lumière.
Notre corps contient-il toutes les réponses que nous nous posons ?
En tant qu’humains, nous sommes comme des traits d’union entre Ciel et Terre. Mais ce trait d’union, n’est pas un symbole assez juste contrairement à ce que je pensais jusqu’ici… il faut un trait souple, qui ondule, un trait vivant.
Pouvons-nous prendre encore plus conscience de notre corps ? De nos gestes ? Seraient-ce les clefs d’accès à la force vive de la Terre, à l’élaboration de nos fondations ?
Il n’y a qu’une seule façon de le savoir :
Eh bien, dansez maintenant !
