La sauvage JOUR 12

 

 

Vidéo bonus 

Nous voilà pratiquement arrivé au terme de notre aventure. Le moment pour moi de vous faire une petite surprise. Voici une dernière peinture qui reflète notre connexion avec la femme sauvage.

Et cela sans figure de femme ? Oui, car comme nous l’avons voulu, l’archétype de la Grande Déesse s’exprime surtout par métaphores et symboles.

La réalisation filmée de cette peinture a été offert pendant quelques mois pour toute inscription à ma newsletter. Si vous me suivez depuis quelques temps, il est probable que vous l’ayez déjà vu… en tout cas, je l’ai choisit afin de vous montrer que la Déesse Sauvage sait se cacher.

 

 

 

 

Petite interprétation de « cerf et fleur » :

Le cerf est l’animal qui accompagne la Déesse Artemis, il est le roi des forêts occidental, et en tant que tel, a longtemps été célébré dans les fêtes païennes. Protectrice et nourricière, la forêt est en effet un des symbole de l’antre de la Déesse.

Pourtant, c’est une ramure particulière virile qu’arbore les cerfs, puisque leurs bois leurs permettent de se battre en période de brame. C’est aussi un symbole des forces terrestres sauvages que nous retrouvons dans les représentations du Dieux celte Cernunnos.

Dans les légendes du roi Arthur, c’est le premier objet de quête du roi et ses chevaliers (le cerf blanc), l’étape à franchir avant de se lancer complètement dans celle du Graal. Et à y regarder de plus près, la ressemblance entre crâne de cerf et utérus (= notre vase Graal) est on ne peut plus frappante :

 

 

Le bois de cerf est donc fortement influencé à la fois par les forces féminines et masculines. Encore une parfaite union de ces deux énergies, comme l’exige l’acceptation de notre totalité ! C’est un merveilleux symbole qui nous dit que notre initiation féminine est là pour unir le Soi.

 

 

Belle (re)découverte à vous !

 

Mot de passe : coeursauvage

Musique : Unfaithomable Things (instrumental) et Falling Leaves de Krystyn Pixton ; Mississipi et Downtown de Raising Appalachia and The Human Experience ; Emmenez-moi de Vanessa Paradis ; Sagas de la Mal Coiffée.

 

 

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A force d’avancer dans cette réalisation, je comprenais que la finalité n’est donc pas la femme sauvage.

Si vous vous rappelez, j’ai évoqué le danger que peut représenter une identification complète à un archétype : nous finissons dévoré. Cela signifie que la Femme Sauvage est un bout de nous mais que nous ne sommes pas elle. C’est pourquoi les personnes qui se prennent pour Jésus ou pour la Vierge Marie se retrouve éloignés de qui ils sont (et qu’ils font des séjours psychiatriques…) parce qu’ils sont devenus ces archétypes.

Nous ne sommes pas la Femme Sauvage. Elle nous habite cependant, comme d’autres archétypes. Et c’est lorsque nous nous permettons de comprendre chacun d’eux (que nous nous plongeons à l’intérieur pendant plusieurs semaines, mois ou années !) que nous pouvons les conjuguer… et que nous devenons l’individu qui sommeille en nous.

Cette classe est donc une étape de plus vers le Soi. Expérimenter la femme sauvage est donc un cheminement vers la complétude.

En attendant le bout du voyage, profitons du paysage ! Vivons à fond les enseignements de la Sauvage : Corps, Terre-nature, Créativité, Emotions, Intuition, Energies ; tout ceci nous servira toujours.

 

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