Le féminin sacré et le féminin sauvage

Le féminin sacré existe uniquement par ce que son pendant contraire, le masculin sacré fait partie de ce monde.

Cette dualité est sacrée.

Elle est souvent présentée en termes de confrontation.

Les énergies du féminin et du masculin sont pourtant tout à fait symbolisées par le fameux ying et yang.

Contrastées mais unies.Artemis v internet

La femme, le ying est souvent représentée par la lune, l’eau, les sentiments amoureux, la beauté, les domaines associées à l’intuition, au grand mystère, au noir et au bleu profond…

En face, le yang, masculin est symbolisé par le soleil, la guerre, la stratégie, le rouge sang et l’éclat du blanc, du jaune rayonnant…

Biologiquement, il est vite évident que l’un a besoin de l’autre pour créer ! Complémentaires donc et moins séparés qu’à première vue.

Oui, dans chaque ying il y a du yang, et dans chaque yang, du ying, cette notion du tao est bien connue ! Cela signifie qu’en chaque homme vit l’énergie du ying et qu’en chaque femme, coule l’énergie yang.

Le soucis, c’est que l’énergie ying est encore continuellement dénigrée.

Résultat des peuples nordiques envahisseurs précoces des sociétés matriarcales établies au néolithiques? Du christianisme et du Dieu unique (masculin)? Des dérives moyenâgeuses associant femme, tentation et satanisme?

Quoi qu’il en fût, peut-on dire que le bleu est mieux que le rouge ?

Le masculin mieux que le féminin (ou l’inverse !) ?

Car, pour faire sens, nos actions ont besoin de cette union d’énergie.

En nous, en chacun de nous, se déroule le dialogue suivant entre notre yang et notre ying :

  • La reine (réceptrice) dit “voici l’idée que j’ai eu.”
  • Le roi dit “je vais la réaliser, comme ça !” (il prend la décision de le faire et il la crée.)

Ces deux étapes sont nécessaires pour agir dans notre monde. D’abord, je reçois l’idée de faire quelque chose de nouveau, ou une solution à un problème qui se pose ; ensuite je décide ou non de le faire, j’élabore la stratégie et finalement je l’exprime dans la matière.

Bref, je transforme ce que je reçois, l’énergie que je capte et je l’incarne.

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L’un sans l’autre est cause de défaillance. Bien que le passage à l’acte soit tellement valorisé de nos jours, sans féminin, l’acte n’a pas de sens, il s’épuise et ne sert parfois à rien (exemple des grandes réalisations financées par l’argent publique qui font doublons ou que personne n’utilise).

Encore plus évident : sans masculin, l’idée reste dans la tête et n’est jamais réalisée, personne n’en voit jamais la couleur !

Oui, il y a eu déchirure avec le féminin en nous… c’est en passant par une étape indispensable de retour aux essences de la femme, que la Déesse pourra être de retour.

L’être re-connecté au masculin sacré ET au féminin sacré est un être pleinement réalisé.

Libre.

Heureux.

Pour une femme, c’est embrasser totalement sa vraie nature et l’exprimer au monde et dans le monde.

C’est la définition même de l’être complet !