MDV – 0107 – re-pause

 

 

 Pause sacrée 

 

La femme sui marche fait l’expérience du repos… non plus comme un aveu de faiblesse (de ne pas être aussi efficace qu’un homme) mais comme une force de volonté qui nous fait nous heurter à une croyance pour prendre soin de soi-même.

Prendre une pause sacrée au moins une fois par mois, est régénérante pour toutes nos parts.

Elle permet également de commencer à soigner nos blessures.

Pour en savoir d’avantage, je vous invite à lancer l’audio suivant 🙂

 

 

 

 

Sensibilité et souplesse 

Lorsque l’on voit des professionnels monter et diriger sans observer le moindre mouvement perceptible chez l’humain, on pense à une relation magique.

Et pourtant, il n’y a rien de magique. Simplement de l’écoute. Dans une équitation respectueuse de l’animal, on recherche à comprendre comment fonctionne le cheval. Et comment devenir un bon cavalier qui en fait le moins possible !

Le cheval est un animal très sensible et cette sensibilité est un atout qui lui sauve la vie en lui permettant de s’enfuir dès qu’il y a du danger (le cheval est une proie à l’état naturel) !

Si l’on est brusque ou que l’on donne des coups à un animal aussi sensible, on va provoquer l’inverse de ce que l’on souhaite (combien de cavalier s’énervent à faire avancer un cheval qui reste planter sans bouger .)  Lorsque nous recevons des coups que se passe-t-il dans notre corps ? On va se tendre tout simplement, se bloquer pour affronter l’inconfort voir la douleur.

Le cheval va donc se durcir lorsque nous le travaillons sans finesse, sans délicatesse et sans souplesse d’adaptation.

Cela est pareil pour nous. A force de trop recevoir que ce soit des coups de la vie, des mauvaise nouvelles dans les médias, des demandes à faire toujours plus, … nous nous durcissons, nous devons rigides et nous perdons notre souplesse intérieure.

Une trop grande rigidité montre que nous avons besoin de repos et qu’il est impératif de limiter les stimulations.

 

Questionnaire. Tentez de répondre à ces quelques questions par écrit :

  • Est-ce que je me déplace dans la vie avec grâce ? Autant dans mes déplacements physiques que dans mes passages symboliques (de l’adolescence à la vie adulte, de la ménopause, …)
  • Ma santé est-elle en équilibre ?
  • Est-ce que je dors bien ?
  • Est-ce que j’arrive à m’adapter facilement ?
  • M’arrive-t-il d’utiliser d’anciens réflexes qui témoignent d’anciennes blessures ?
  • Est-ce que j’arrive à voir ces blessures là chez les autres ?
  • Suis-je capable d’analyser une situation sous plusieurs angles ?
  • Est-ce que je sais me remettre en question ?
  • Suis-je capable d’envisager d’autres Vérités, d’autres choix que mes miens ?
  • Suis-je avide de nouveautés ?
  • M’est-il possible de voir les choses comme un enfant qui découvre la vie ?
  • Suis-je capable d’identifier mes tensions dès qu’elles surgissent ? (Rigidité intérieure ou tensions dans le corps) ?
  • Ai-je besoin de toujours avoir raison ?
  • Comment je me sens sans café ?
  • Ai-je besoin de repos ?
  • Si oui, depuis combien de temps ?
  • Est-ce que j’ai fréquemment des tensions dans le corps ?

 

 

Exercice : avis aux plus courageuses ! Et si vous tentiez l’expérience du caisson d’isolement sensoriel ?

 

Sans aller jusque là, nous pouvons pendant tout le reste de ce mois :

  • créer un espace sacré de paix (sans écran, sans haut parleur, sans lumière artificiel, sans dérangement… installez une étiquette de porte avec interdiction de déranger !) comme la grotte d’un ours prêt à hiberner.
  • passer 1h dans le silence complet dans cet espace. Si vous n’y arrivez pas, commencez par 15 min et augmentez le temps progressivement ;
  • éteindre nos lumières et nos écrans dans notre vie de famille et vivre une soirée par semaine à la lumière des bougies.

Diminuer les sur-stimulation non naturelles nous permet de nous reconnecter avec nos cycles. Pas uniquement nos cycles menstruels ! Nos cycles journaliers également… il a été prouvé que la diminution des écrans le soir permet d’avoir un meilleur sommeil…

Comme vous le voyez, la sagesse de ce mois est de faire moins (en conscience !), alors n’hésitez pas à vous focalisez sur une stimulation et à la diminuer :

  • cela peut-être de faire une après-midi sans bruit,
  • une marche sans parler,
  • ou de passer une soirée dans le noir.

La période actuelle ne permet pas d’avoir accès à des restaurants… mais si jamais vous le pouvez dans le futur, je vous recommande de faire l’expérience de manger dans le noir complet ! J’ai eu la chance de passer un après-midi dans un espace-exposition de privation sensorielle : nos guides aveugles nous permettaient de vivre divers scénarii : du passage d’une route à l’exploration des étals de marché, jusqu’à même faire l’expérience de prendre un bateau !

Nous avons terminer sur un goûter-débat… une aventure inoubliable qui nous permettait, pendant un temps, de toucher l’impact de tels handicap… tout en faisant attention à tout ce que nous vivons au quotidien (les bruits d’une route sont très impressionnants lorsque nous y faisons attention).

Aviez-vous conscience de toute cette simulation permanente ?

L’endurance est l’apprentissage de la gestion de ses efforts pour aller plus loin et plus longtemps. La vie est un marathon, pas un sprint… quelles efforts pouvez-vous diminuer et remplacer dès que possible par plus de vide, ou de méditation ?

La pause sacrée permet de nous réfugier dans notre grotte et de retrouver notre souplesse intérieure.

 

 

 

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