MDV – 0507 – sororité

 

 

 

 Sororité 

Cette page sera mise à jour au fur et à mesure de vos ajouts.

 

 

 

Voici les collages des 5 sens (exercice 3. du thème 1 que vous trouverez ici) exposés sens par sens (des plus “matériels” aux plus “subtils”) :

 

Le toucher :

 

Fanny : pour moi le toucher est le sens d’accès à l’autre. La maternité passe, pour moi, dans ce sens. C’est un des sens les plus intimes : on peut entendre une personne, la sentir quand on travaille avec… mais la toucher, c’est aller plus loin encore. Comme une passerelle. En tant que femme, la première relation que l’on a vraiment avec notre enfant, passe par le toucher, quand bébé bouge pour la première fois dans notre giron. Je trouve ce sens très primaire. Primitif. D’ailleurs, c’est par le sens du toucher que la Mère qui écoute commence son exploration du corps… 

 

Emilie : Le toucher est mon sens préféré. C’est celui sur lequel je me concentre quand je cherche à m’encrer dans l’ici et maintenant et ressentir du calme et bien-être. 

Le goût :

Fanny : le goût, je trouve, a quelque chose de très érotique. Nos lèvres sont les jumelles des lèvres de notre Yoni, c’est dire à quel point notre bouche et notre vagin sont reliés ! C’est un sens intérieur, c’est à dire qu’il faut franchir l’espace de notre corps pour y accéder. Mettre de la nourriture en bouche est un acte de confiance ! Dans la nature, cela peut même être un cas de vie ou de mort (ingestion de fruits toxiques) c’est pour cela, je crois, qu’il y a tant d’affaire de sentiments de trahison impliquant des entreprises alimentaires.

Emilie : souvent aussi inexistant que l’odorat ! Je n’ai pas grand chose à en dire sauf que c’est également un sens très frustrant pour moi.

 

L’odorat :

Fanny : l’odorat est mon sens préféré, celui qui me donne le plus de plaisir, bien que ce ne soit pas mon sens le plus affiné… c’est le sens qui me transporte le plus, qui ravive avec détails, les souvenirs passés. C’est aussi celui avec le quelle je me connecte le plus avec mon féminin divin… en bas à droite, la jeune fille qui se baigne aurait très bien pu faire partie d’un collage sur le toucher (la sensation de l’eau sur notre corps nu) et pourtant, c’est ici qu’il appartient. Etonnant, non ?

 

Emilie : C’est un sens qui est très frustrant pour moi car j’ai un très mauvais odorat (je peux passer plusieurs semaines sans rien sentir!) et de ce fait j’ai l’impression d’être amputée d’un sens… Tellement frustrant que je fais tout pour l’oublier (d’où le blanc peut être) ! Certains moments où les effluves arrivent à passer ça peut être assez fort émotionnellement et mystérieux lorsque les odeurs ravivent des souvenirs insaisissables ! 

L’ouïe :

Fanny : Ce sens est le moins développé chez moi et étrangement, je me suis tournée vers une représentation très “mental” du son, sous forme de vibration ! J’y ai mis tout ce qui représentait les ondes… il faut dire que je n’ai pas trouvé d’images d’oiseau qui chante ! ! ! Le collage intuitif est fait avec ce qu’on trouve sous la main, au moment où on le fait. Je suis surprise de ma volonté de construire des formes géométriques à partir de ce sens… il y a définitivement de quoi creuser pour moi ici !

Emilie : c’est un sens qui me permet de décrocher du mental. C’ est souvent celui sur lequel je me concentre pour arrêter les pensées et retrouver un peu de sérénité, surtout dans la nature. La musique me touche particulièrement. Un sens qui m’apporte beaucoup de joie ! J’ai triché un peu : j’ai peint un arbre car je n’en ai pas vu dans mes magazines et que j’adore le son des feuilles dans le vent !

La vue :

Fanny : voir, pour moi, tourne autour de l’organe, des yeux, des outils de la vue. C’est une attitude, une attention, une focalisation comme la statue de droite le montre si bien. On sent bien “qu’elle regarde” quelque chose ! Etrangement je n’ai pas ajouté de peinture dans ce collage… une beauté que l’on regarde avec laquelle je suis si familière. Je trouve ça intéressant ! !

 

Emilie : cela m’évoque le regard que l’on échange entre nous, qui permet une communication non verbale parfois plus sincère que la parole. Un sens vecteur de lien et d’émotions !

 

Les autres expériences des soeurs du mois de mai :

Comme d’habitude maintenant, les Mères de la Vérité me font apprendre leurs enseignements à travers la réalisation de ces ateliers. Aucun ne se déroule comme je le pensais au départ. Aucun ne suit la même “trame”. Les ateliers de chaque mois sont différents, suivant les différences de chaque Mère de clan. Elles me font apprendre la souplesse nécessaire pour m’adapter à leur essence.

Et si au départ ces différences me perturbaient (il est plus confortable et rassurant de travailler sur une même succession de chapitres de base), désormais je les trouve essentielles. Elles me permettent de valider ma connexion à leur énergie. Maintenant ce sont ces différences précisément qui me rassurent à partager sur Elles ! ! !

Ce mois-ci, j’avais beaucoup d’idée de propositions autour de l’écoute. Dans mon premier brouillon, j’obtenais un mois très chargé ! Peut-être même le plus chargé de tous ! La Mère de Tiyoweh m’a fait ralentir immédiatement. Dès les premiers pas posés dans le mois de mai, je me suis engouffrée dans une énergie pesante qui augmentait l’inertie de chaque acte, de chaque mot, de chaque moment. Elle me plongeait dans la tranquillité. Si je voulais la suivre et m’inonder d’elle, je n’avais pas le choix.

Ainsi, ce mois-ci, tout dans ma vie a été beaucoup plus long. Presque pénible pour mon tempérament d’impatiente ! J’apprenais à nouveau à passer une soirée à ne rien faire hormis écouter mes enfants. Je m’asseyais dans le jardin avec une tonne de plants à repiquer, et me retrouvais assise des heures, sans rien faire, juste là. Au point que mon mari me demande régulièrement si j’allais bien !

Je me suis plongée également dans mon corps. Je redécouvrais ses formes. Ses couleurs. Ses sens. Je laissais mes poils pousser et assumait totalement de sortir faire mes courses avec (la première fois de toute ma vie !) La nuit dernière, je rêvais qu’un grain de beauté avait changé de place en quelques heures… et que je ne me sentais plus du tout la même. Que j’avais changé en profondeur. Et ce changement me faisait peur. Comme si, mon corps était ma carte et moi le territoire. Si la carte changeait, c’est que le territoire avait changé en amont…

J’ai aussi essayé de nouveaux processus de guérison passant par le corps (notamment le tapping), j’ai réussi à me dissoudre dans mes douleurs corporels sans les faire taire par des médicaments (je crois que ce processus m’a justement très éprouvée et fait ralentir pour tout le reste du mois !) Et quelque chose a évolué en moi dans mon rapport au corps. Une petite amélioration. Comme un grain de beauté qui change de place… un détail ! Mais de grande importance je crois.

Fanny

 

Emilie : La relation à mon corps est assez ambiguë puisque les 2 premiers mots que j’ai inscrit sur ma feuille étaient « haine » et « gratitude » !! Au début c’était très sombre : j’avais envie de représenter des couleurs très sombres, un rouge sang et des quadrillages comme des barreaux de prison, un visage masqué, des morceaux brisés et des actes d’auto destruction… et puis au fur et à mesure j’ai eu envie de mettre du bleu, ce symbole de paix, ce bijou doré et ces fleurs pour apporter de la douceur, de l’amour et du réconfort à ces zones d’ombre ! Ce collage a été assez chargé en émotions souvent contradictoires pour moi !

 

 

 

 

<– Jour précédent                                                 Retour à l’accueil                                              Jour suivant –>