MDV – A810 – Sororité

 

 

 

 Echanges entre soeurs 

 

Cet page sera mise à jour au fur et à mesure de vos ajouts. Merci de me contacter sur fanny@sheartswild.com pour envoyer votre témoignage et des photos de vos réalisations. 

 

Emilie : Voici enfin mon collage sur le masculin sacré, que j’ai réalisé il y a un petit moment déjà. C’est un collage qui a été très « facile » dans le sens où sa réalisation a été incroyablement fluide.

C’est un thème qui me parle car je pense qu’il y a chez moi un déséquilibre de cet aspect masculin, ce qui se traduit dans le collage par côté sombre, flou, blessé et morcellé. J’associe le côté masculin (et les lacunes) à une image solaire, une construction géométrique, à des qualités qui permettent la construction.

Quand je regarde le collage, j’y vois 4 zones :
– la faiblesse de ce principe masculin chez moi par cette partie flou
– les retrouvailles, rééquilibre du masculin avec cette image de fleur jaune que j’ai associé au soleil
– ce que permettrait ces retrouvailles : une construction plus solide
– et Ganesh qui me propose peut être son aide dans ce travail 🙂

J’aime bien les collages, je pense que sélectionner des images qui me parlent me permet d’exprimer des choses que je n’aurais pas été capable de traduire en peinture.

 

 

Fanny 2020 : ce mois aura été celui de l’étonnement ! Rencontrer l’énergie de Marie, n’est pas rien !

Tout à commencer par sa découverte dans la peinture de juillet. Puis successivement partout où j’allais lors de mes vacances en Bourgogne. J’ai alors pensé que je devais l’approcher comme je l’avais fait pour toutes les Déesses ou prêtresses qui avaient surgies dans mes peintures : avec respect et intérêt. 

Car n’est-Elle pas finalement tout ce qu’il reste de la lignée des femmes Dieux ?

J’ai été charmée de comprendre que Marie existait en dehors des religions et de tout formatage. Car de cette forme là, repeinte par les couches successives des siècles des prêtres, je n’en voulais pas. « Ils » en ont fait une femme qui n’a plus rien d’une femme. Elle semble lisse… sans personnalité. Une anima transparente bien éloignée de la réalité terrestre. 

Mais si la personnalité est l’égo, n’y a-t-il alors pas un nouveau message à comprendre ? Pas de personnalité donc pas d’égo !

Marie a su s’aligner avec sa conscience supérieure, angélique (ce qui fait donc d’Elle la Reine des anges) parce qu’elle a été capable de déconstruire son ego. Elle est au service, oui… mais pas du patriarcat comme on nous l’a fait croire. Elle est au service de la lumière. 

Marie est dans l’être. Total. 

Dans le flux. 

Ce flux, le connaissez-vous ? Parfois je le sens mais je ne peux l’atteindre que rarement dans mes journées : à l’occasion de méditation ou de peinture ! Et dans ces moments là, tout est différent, parfait.

Pendant quelques seconde je m’imagine vivre une vie en total alignement, constamment dans le flux, constamment dans l’être. C’est très tentant… 

Grâce à l’acceptation de cet archétype qui venait à moi (un archétype fort sur lequel j’avais cristallisé tout ce pourquoi le féminisme se bat !) j’ai pu nettoyer des croyances à son sujet (qui étaient d’ailleurs celles de mes parents). J’ai donc guéri, une partie de moi et de ma lignée sur le féminin divin.

J’ai aussi pu guérir ce que je croyais être un masculin divin… une figure yang forte a laissé la place en moi, à un masculin tendre, éveillé comme un bouddha.

Bref, 2 grandes dé-constructions ont eu lieu ce mois-ci !  

Et encore d’avantage. Moi qui aime plaire et m’écraser sur ce que les gens décident (comme le choix d’un resto) j’ai appris à contacter à nouveau mon masculin et m’imposer ! Et j’ai tenu bon !

J’ai eu aussi envie de créer des images de Marie en mariant des photographies personnelles. C’est en me basant sur mes 3 passions (féminité sacrée, couleurs, nature sauvage) que j’ai créé ces images : mélange de botanique, de détails de peinture et de statues ou dessins de Marie. 

Cette création a été passionnelle, me saisissant le ventre et le coeur. 

 

 

J’ai été très rapidement appelé à les imprimer et les montrer…

LES MONTRER !!!! Ça, c’était la partie très compliquée. Parce que dé-construire mes croyances propres, faire ce travail dans l’intimité, oui… le faire au grand jour ou même me servir de mon extériorisation pour m’y aider…. oulalala, c’était franchement inconfortable. 

COMMUNIQUER ! N’était-ce pas également le sens du tirage de ce mois ?

Alors j’ai cédé ! 

Je les ai montré et j’ai eu de magnifiques et intenses retours, qui m’ont conforté dans l’idée que nous faisons toutes ce travail ensemble : celui de réajuster nos croyances. De voir au delà de ce qu’on nous a enseigné. 

Nous devons dire et exprimer nos efforts d’alignement. Nous devons nous ouvrir, bien que cela nous paraisse dangereux, pour permettre à d’autres de trouver le courage de se réajuster également. 

La veille, je sortais une carte : « crack open » s’ouvrir totalement. C’est ce qui s’est passé. Je me suis senti me déchirer. Pour le meilleur ! 

Merci la Guérisseuse pour avoir attiré autant d’occasions de me guérir un peu plus.

 

Fanny 2021 : en ce mois d’août 2021, j’ai passé beaucoup de temps à l’hôpital et à être un soutien dans le processus de guérison de ma maman. J’ai donc été en lien avec notre système de guérison collectif (qui a encore beaucoup de mal à intégrer les autres parts que nous sommes). 

Sans surprise, j’ai commencé ce mois en me reconnectant à Marie… sous sa forme sublime de prêtresse ! J’ai pu approfondir ses découvertes et sa vie, comme je l’explique dans l’article de blog : le serpent de la Sagesse.

La protestante que je suis en a appris d’avantage sur l’utilisation du rosaire et ses pouvoirs, grâce au sublime ouvrage ci-dessous (malheureusement en anglais seulement à ce jour). Ce livre a le génie de marier Marie et la nature, les archétypes sauvages et le processus d’individuation. Je ne pouvais qu’en tomber amoureuse !

 

 

 

Ce n’est pas tout, car ce mois a été foisonnant en enseignements et rappels sur le processus de guérison !!!!!!

Cela a commencé avec une grande semaine de purification : j‘ai inondé mon monde de lavande (séchées et huile essentielle), pratiqué la méthode Ho’oponopono avec une grande dévotion (pour relâcher le passé et le karma) et procédé à plusieurs nettoyages énergétiques. Marie et l’ange Gabriel étant en relation avec l’eau, j’ai beaucoup utilisé les pouvoirs de nettoyage de cet élément. 

Mais redescendons sur terre un moment ! J’ai aussi revisionné le film Avatar !

Quel est le rapport ???

À priori, rien ne semblait lier ce film à la thématique du mois… sauf quand j’ai tremblé et ressenti toute la dimension de la salutation des autochtones de Pandora : yeux dans les yeux, ils disent « je te vois » .

En même temps, je replongeais dans la suite de ma formation sur les blessures de l’âme, avec la blessure du déni. Le déni c’est justement ne pas voir l’autre ! Je comprenais que le manque de reconnaissance était la cause principale de la pollution de notre expression véritable (de ce que l’on est et ressent).

C’était exactement ce dont parlait le tirage de ce mois. Et le lien que fait le langage des oiseaux entre la maladie et le mal-à-dit.

Ma maman en est un grand exemple : il lui est impossible de dire ce qu’elle ressent ! J’ai pu voir, avec le discernement offert par mon étude, à quel point elle était capable de se nier… et à quel point je me suis niée moi aussi toute ma vie.

Se nier en n’écoutant pas les autres quand je sentais la conversation trop superficielle ou redondante (surtout en période Covid…)  

Se nier en taisant ce que l’on voudrait tellement dire. 

Le « mal à dire » a donc été au coeur de mon expérience d’août. Et pourtant, je n’ai jamais été aussi expressive qu’en ce mois ! 6 nouvelles peintures intuitives ont vu le jour ! ! ! ! !

En mettant tout bout à bout, j’ai pu voir mes créations sous un jour nouveau. Oui, j’ai toujours su qu’elles étaient des enseignantes et me permettaient de me guérir ou qu’elles pouvaient, par leurs couleurs, changer la qualité vibratoire d’en endroit.

Une autre possibilité de guérison s’ouvrait. Un service au collectif.

L’art sert la Vérité. Il est Guérison, car il est expression. Il est Vérité quand il vient du coeur (et pas de l’égo !)

Être au service de la Vérité, être une guérisseuse n’est pas uniquement être une herboriste ou une magnétiseuse. Nous pouvons tous être des guérisseurs : en nous guérissant nous-mêmes (déjà !) mais aussi en exprimant notre Vérité, comme nous l’a enseigné la 6e Mère de Clan, la conteuse. Nos témoignages sont des Médecine pour les autres ! Ils diffusent la lumière et le coeur. Alors, ils sont aussi des Médecine pour nous-mêmes.

En nous exprimant depuis le coeur et en y restant, que ce soit au détour d’une conversation d’un banal « ça va? » ou de la création d’une oeuvre qui vient de nos tripes, nous devenons des guérisseurs puissants.

Prendre le temps de voir l’autre dans nos communications (« je te vois ») ou partager un art un peu mystique permet d’aider chacun à se reconnaitre dans sa présence JE SUIS. A arrêter de se nier dans sa grandeur.

Cela nous reconnecte tous avec nos dimensions supérieures. Nos Orenda.

Car la plus grande maladie de l’humanité, n’est-elle pas de s’être déconnectée de son âme et de la faire taire ?

 

 

 

 

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