Jour 8
La théorie du miroir.
La théorie du miroir nous explique que nous voyons uniquement chez les autres ce que nous sommes nous-même. Ce que nous avons relégué dans notre part d’ombre, comme ce que nous espérons devenir un jour, et qui est déjà là, réalisé en partie.
Je vais vous demandez de reprendre votre feuille d’exercice (l’exercice du 9 !)
Vous allez devoir relire la liste que vous avez réalisée, en commençant par les défauts. Avant chaque adjectif, vous devrez dire « je suis ». Car tout ce qui est écrit ici, fait partie de vous, même si vous avez décidé de ranger cela très profondément en vous. Même si vous ne vous autorisez pas à être tout cela…
Je vous rassure ! Nous terminerons par vos atouts. C’est la partie qui va nous faire vraiment du bien 😉 Car oui, nous sommes aussi tout cela, même si nous n’avons pas l’occasion de le voir tous les jours ou que simplement, nous refusons de le voir !
Courage ! Osez dire « je suis raciste », « je suis injuste », « je suis pleine de jugement », « je suis moche », « je suis méchante », « je suis têtue », « je suis matérialiste »…
Si cela est trop difficile ou génère trop d’émotions négatives, vous pouvez dire : « j’ai déjà été lunatique »
et rajoutez à chaque fois : « et je m’aime comme cela aussi » ! Ce qui nous donne des phrases comme :
- « j’ai déjà menti et je m’aime comme cela aussi »
- « je suis infidèle et je m’aime comme cela aussi »
A chaque fois, ressentez que vous pouvez vous aimer dans un comportement qui ne correspond peut-être pas à vos idéaux du moment. Mais autorisez-vous à aimez toute l’expression de la gamme de votre potentiel humain. C’est ainsi que vous pourrez griller l’ombre par la lumière !
😉
Et surtout, délectez-vous de vous entendre dire à voix haute : « je suis créatrice », « je suis gentille », « je suis pleine d’humour », « je suis aidante », « je suis patiente », « je suis toujours bien coiffée » ! Peu importe ce qu’il y a d’écrit…
Ce sera sans aucun doute difficile d’accepter tout cela. Aidez-vous de vos pierres et/ou de la synergie : dégainez-les ! Et prenez le temps… si la colère monte, faites une pause. Buvez un verre d’eau. Puis retournez voir votre feuille. Les choses vous apparaitront avec plus de distance.
N’oubliez pas d’être gentille avec vous même. Nous ne sommes pas parfait, personne ne l’est. Et si nous nous sommes incarnées, c’est pour pouvoir nous accepter telles que nous sommes. C’est donc un travail très important et très dur que je vous propose : accepter de voir ses défauts. Et après tout ????
Que feriez-vous si vos enfants avaient de tels défauts ?
Peut-être que vous tenteriez des les raisonner, de leur expliquer une autre façon de voir les choses.
Mais surtout, n’oubliez pas, que vous les aimeriez tout autant. C’est ça, l’amour inconditionnel.
Eprouvez le même amour vers vous. Sans aucune condition. Et pour vous y aider, je vous propose la méditation suivante :
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La méditation de Ma’at
Dr Jekyll et Mr Hyde
Oui, ok… ce n’est pas super réjouissant de voir tous nos défauts (ce n’est pas pour rien que nous les avions mis dans l’Ombre !) Alors, pourquoi ne pas dédramatiser un peu tout cela ?
Dans le roman du Dr Jekyll et Mr Hyde, le Dr Jekyll découvre qu’il peut se transformer en monstre : Mister Hyde. Au début, ce jumeau maléfique le répugne. Mais le héros se retransformera quand même en Hyde… pourquoi ? Parce que notre Ombre est fascinante !
Imaginez un instant votre propre Mr Hyde. Une personnalité constituée uniquement de vos défauts de l’exercice des 9.
- Que ferait-elle ?
- Comment agirait-elle ?
- Serait-elle plus sûre d’elle ?
- Plus intelligente ? Moins ?
Mister Hyde ne parlait pas (l’Ombre ne peut agir que dans l’inconscient, sans paroles donc, puisque le langage corresponde à la partie rationalisante de soi), mais il agissait ! Alors que réussirait à faire votre Ombre, que vous échouez actuellement ? Posez des limites claires ? Osez dire non ou dire toutes les vérités que vous retenez, les non-dit ?
Les gens seraient-ils choqués de vous voir agir ainsi ? Vous aimeraient-ils moins ?
Et vous ?
…
Et si vous deviez lui trouver un nom, ce serait lequel ?
Mon mister Hyde s’appelle Fannoche. J’ai dû contacter cette part de moi pour trouver la force de réaliser et montrer mes premières peintures, mes premières vidéos (vous pouvez voir ici que je signais mes créations Fanny Fannoche comme une union de mes parts d’ombre et de lumière). Nos défauts font partie de nous, même si nous les enfermons dans les recoins de notre être. Et s’ils pouvaient être utiles… ?
Sortir le dragon de son antre est effrayant. Nous avons peur de perdre le contrôle… comme le Dr Jekyll (dont l’histoire ne finit pas bien !) Mais il est parfois utile de regarder la qualité qui peut se cacher derrière un défaut pour l’exploiter un peu.
Donnez un nom à votre personnage d’Ombre mais attention : je ne dis pas qu’il suffit de justifier certains comportements en les mettant sur le dos de votre Mister Hyde (et de vous dédouaner…) Non. Simplement, identifiez qui agit dans tels ou tels cas : Dr Jekyll ou Mister Hyde ? Acceptons l’existence de Mister Hyde mais ne le laissons pas aux commandes. Transformons ce qu’il a à dire pour coller à notre Dr Jekyll (la personnalité que nous choisissons en toute conscience !)
Par exemple : vous êtes plein de jugements ? Ok ! Si les détails de la vie des gens vous sautent aux yeux, pourquoi ne pas devenir coach de vie pour les aider à s’améliorer ? Vous vous trouvez moche ? Très bien… le cinéma est en demande de « gueules cassés » pour jouer des méchants ! Vous êtes méchant justement ? Génial, personne ne pourra vous disputez vos intérêts, vous pouvez même aider les personnes qui n’ont pas confiance en elles pour leur apprendre à poser des limites…
Nos défaut sont là. Point. Autant qu’ils nous servent à nous améliorer. Pour cela, il faut 1) que nous les acceptions 2) que nous comprenions que nous avons décidé de ne pas vivre sous leur influence 3) qu’ils peuvent être sublimé !
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Comment peut-on sublimer nos défauts ?
Il suffit de comprendre que tout possède son contraire (comme le chaud et le froid, le masculin et le féminin, etc…) Par exemple, la compassion est l’inverse de la pitié.
Imaginons une échelle et un curseur, où nous aurions mis à l’extrémité gauche, le fait d’être compatissant (une vertus) et tout à droite, son opposé, la pitié. Il nous faut donc connaitre où nous en sommes sur cette échelle et où placer le curseur :
compassion ————————I————————— pitié
Toutes nos qualités et nos défauts peuvent être appréhender comme un placement de curseur ! Les défauts que nous ne voulions pas voir et que nous avons enterrer bien profondément dans notre part d’Ombre, sont simplement des curseurs que nous avons trouvé trop placé à droite !
Nous avons jeté bébé avec l’eau du bain !
Si nous n’aimons pas le positionnement de notre curseur, il est nécessaire de le déplacer, et pas de tout rejeter en bloc…
compassion ———I—————————————— pitié
Notre Ombre est donc remplie de curseurs, de potentiels qui n’ont pas réussit à trouver la place que nous voulions pour eux, sur l’échelle +/- .
L’ensemble des couples +/- dont le curseur est trop à droite compose donc la personnalité Ombre que nous avons nommé juste avant et l’emplacement du curseur a été provoqué par des conditionnements à l’enfance, des croyances… En changeant nos croyances, nous pouvons donc déplacer le curseur et donner vie à une qualité que nous ne soupçonnions pas faire partie de nous.
C’est en cela que la Déesse Noire est une Déesse de la transformation !
Ainsi, notre radinerie se transformera en économie ; nos folies dépensières se transformeront en générosité ; notre stratégie machiavélique en intelligence pour le bien commun ; nos sarcasmes en humour ; notre inertie/paresse en paix et sérénité ; …
En acceptant en 1) nos défauts, nous acceptons aussi la potentialité d’existence de toute l’échelle et donc de la vertu opposée à ce défaut que nous n’aimons pas. En 2) , nous comprenons que notre éducation a placé notre curseur ainsi, mais que 3) ce n’est pas une position figée.
Soyons donc heureux de posséder cette possibilité en nous ! Plus nous avons de défauts, plus nous avons de qualités dormantes. Seule, l’absence d’échelle totale, le néant, serait finalement à déplorer.
Prenez le temps de trouver les vertus opposés à vos défauts de l’exercice des 9…
