D4N – N3 – Nos règles partie 1

 

Jour 3

 

 

Vivre la Porte Noire tous les mois

Et oui… en tant que femme, nous avons la chance unique de pouvoir passer la Porte Noire tous les mois. Cependant nous ne le faisons jamais en conscience. Grâce à cette classe, cela va changer.

Alors, quelle est la correspondance de cette étape alchimique avec notre vie cyclique ?

Symboliquement, cette étape correspond à notre saignement mensuel.

Alors pourquoi une porte Noire et pas Rouge ?

Notre corps, tel Hécate, détruit ce qu’il y a à détruire (notamment notre endomètre usagé !) Nous saignons. Nous évacuons ce qui ne nous sert plus. Nos éliminons des toxines et nettoyons notre sang. Notre sang n’est donc pas aussi lumineux que lors d’une blessure, lorsque nous nous coupons par exemple.

Il pourra être coloré de plusieurs façons lors de cette phase, mais à chaque fois, il sera sombre. Parfois même… noir.

Nous voyons symboliquement donc, tout ce que notre corps a rejeté : « notre part d’ombre corporel. » Cette étape nous invite de même, à regarder la noirceur de notre psyché. Et ce tous les mois ! Vous vous souvenez : « tout ce qui est en bas est en haut ». Il suffit de trouver l’analogie correspondante et tout s’éclaire.

Comparé aux autres jours du mois, c’est bien évidemment le moment le plus distinctif de notre cycle : nos saignements sont visibles. C’est donc lors de cette semaine (débutante par notre premier jour de saignement), que nous allons pouvoir commencer notre aventure et ouvrir la porte.

Pour ce faire, je vous invite à une réflexion globale sur nos saignements.

Dans l’audio qui suit nous parlerons de notre phase où ressurgit notre part d’ombre : être moins patiente, émotionnelle… on connait tous ce que la société en dit : « si on est chiante, c’est qu’on a nos règles ! »

Bon, il y a beaucoup d’abus sur cette affirmation (on a toutes subies des injustices dont nos règles furent victimes) mais il faut aussi reconnaitre que ce moment est une tempête hormonale ! C’est donc une semaine particulièrement intense qui s’ouvre pour nous et il sera facile d’identifier nos zones d’ombre : nous exploserons très facilement.

Sommes-nous confortables avec nos saignements ? Qu’est-ce que nos règles comportent comme ombre ? Peuvent-elles nous en apprendre un peu plus sur nous même ?

 

 

Note : je tiens à insister ici que je dénigre pas le besoin de soins médicamenteux quand cela est nécessaire. Lors d’une méditation sur mes douleurs (en essayant d’intégrer la Sagesse qui pouvait en d’écouler) un guide m’a dit que c’était un peu bête de ne pas me soulager alors que j’avais accès à la technologie pour le faire ! Hé, hé oui ! Comme souvent, c’est une question de dosage. Vous pouvez chercher à diminuer votre consommation de médicaments, mais n’allons pas dans les extrêmes non plus. Usons de la technologie avec conscience et sagesse 😉

 

Rappel des questions de l’audio :

Quel est votre rapport avec le principe même des règles ?

Quel est votre rapport à votre corps le premier jour des règles ? Et les jours suivant ? Et les jours précédents ?

Existent-ils des jours plus faciles que d’autres ?

Comment vous sentez-vous moralement juste avant, pendant ?

Vous souvenez-vous de vos premières règles ?

Les avez-vous accepter ?

Les acceptez-vous aujourd’hui ?

Acceptez-vous de ne pas être aussi efficace que les autres jours ?

Acceptez-vous d’être un être cyclique, différent de la norme d’aujourd’hui ? Le revendiquez-vous ? En avez-vous peur ?

 

Vos réponses seront une base de travail pour la suite, prenez le temps d’écrire chacune de vos réponses 😉

 

 

Question bonus : qu’avez-vous ressenti à la vue de cette photo ?

 

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Phase de l’élément Terre (l’élémentaire ?)

Lors de la période de saignement nous sommes très enclines à nous intérioriser, à méditer. Nous le faisons très naturellement, puisque nous sommes sous l’influence directe de la Déesse des morts. Nos rêves sont plus intenses, plus lucides que jamais.

Vous souvenez-vous de ce que je vous ai dis sur la période de Noël en introduction ?

Le solstice d’hiver correspond à l’élément terre, aux grottes. Les jours sont les plus courts de toute l’année.

C’est au coeur de la terre, en pleine obscurité que se trouve en effet la Porte Noire car l »énergie de l’hiver est celle de l’introspection, du recueillement.

La majorité des travaux cessent.

Toutes les conditions sont réunies pour nous permettre d’accéder en conscience à la lumière intérieure.

Il paraitrait que le ciel (les anges, archanges et maitres, guides, etc…) célèbre comme nous, la fête de Noël ! Et lorsque nous comprenons un peu mieux que cela signifie que la lumière est toujours présente dans les zones les plus ténébreuses, il y a de quoi effectivement le célébrer !

Le 25 décembre, 4 jours après le solstice, nous pouvons voir que les jours commencent à nouveau à s’allonger : ouf, la noirceur n’a pas gagné cette année encore.

Nous pouvons fêter Noël de la façon que nous voulons mais la justesse de cette fête nous apparaitra seulement lorsque nous comprendrons que cet un évènement réunis toutes les conditions pour nous conduire à faire naître le principe Christique en nous. A rendre consciente, notre belle flamme intérieure. Et pour cela, il y a du boulot ! Nous devons travailler à notre spiritualité chaque jour pour la faire grandir. Le passage des différentes portes nous apportera à chaque fois les apprentissages nécessaires pour nous y aider. Et il n’y a pas besoin d’attendre le 25 décembre pour le vivre… nous sommes des femmes. Nous avons la chance de vivre un équivalent de l’hiver, tous les mois.

 

Une journée de saignement idéale, c’est possible ?

Comment trouver notre Noël à nous, dans notre phase hivernale ? Comment trouver une lumière, ou encore ne serait-ce qu’un intérêt à cette période ? Après avoir répondu aux différentes questions de l’audio, je vous invite maintenant à décrire une journée de règles idéales. Laissez votre imagination courir… si vous n’aviez aucune responsabilité : vous feriez quoi de ces journées ?

  • Serait-ce une journée ensoleillée ou pluvieuse ?
  • Fait-il chaud ou contraire, très froid ?
  • Quel jour de la semaine commencerait vos règles ?
  • Combien de temps dureraient-elles ?
  • Que feriez-vous ? Plutôt lit + couette ; télé ou séries ; grande ballade en extérieure ?
  • Si vous n’aviez à tirer aucune conséquence de vos actes (zéro culpabilité), que feriez-vous ? Eclateriez-vous de colère ? Vous permettriez-vous d’être paresseuse du lever au coucher ?
  • Idéalement, comment se comporterait votre corps ? Serait-il plutôt énergique ? Au repos ?
  • Préféreriez-vous hiberner ou faire du shopping ? Ou viveriez-vous dans un bain moussant ?

Tentez de voir à présent, ce que vous pourriez intégrer comme nouvelle activité pour rendre cette période plus acceptable (si vous ne l’acceptez pas) ou plus sacrée ?

Dans mes rêveries de perfection, l’eau de la douche est toujours chaude (jamais de manque d’eau chaude ! ! !) Et surtout, j’ai besoin de m’inonder de fleurs et de parfums (vu que je m’occupe beaucoup d’animaux en milieu associatif, les parfums sont proscrits en général.)

C’est pourquoi, j’ai instauré le rituel des « bains sacrés » lors de mes saignements. Je prends beaucoup de plaisir à me purifier à l’aide de l’eau. Pourtant, je suis paradoxalement très engagée à respecter mon environnement (peu de douches, peu de cosmétiques et toujours éco-responsables !) ! Les bains me paraissent d’autant plus luxueux qu’ils sont rares.

Par l’acte de la purification par l’eau, nous soutenons le travail de nos saignements : nettoyer, nettoyer et nettoyer. D’ailleurs, nos règles elles-mêmes sont un flux, un liquide qui rappel l’élément eau. Dans l’eau, nous sommes à l’intérieur même de l’élément féminin… nous nous re-connectons à notre intérieur encore plus fort ! Je vous invite donc à prendre véritablement un bain sacré (si ce n’est pas déjà fait) comme décrit dans la page précédente.

Demain, nous ferons notre première méditation … en très bonne compagnie 😉 A demain !

 

 

 

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