Finalement, ce n’est pas à l’extérieur que les femmes trouveront le monde sauvage.
Mais bien à l’intérieur, en renouant avec ses émotions, ses ressentis. Plonger en soi, creuser la terre à la recherche de la pépite d’or que ce soit, au détour d’un coup de pinceau, d’une rime, d’une pirouette, d’un chant, d’une méditation. Peu à peu, l’archétype de la femme sauvage se réveille. D’abord elle s’étire lentement, elle ouvre un oeil, puis l’autre… finalement, debout et puissante, elle sourit.
Et la vie, alors, jaillit d’elle.
Elle vie selon son intuition une vie pétillante, forte, amoureuse et continue de disposer à la fin de la journée de tout son potentiel créatif.
Elle est bien dans corps, elle est débordante de vitalité.
Elle a le regard vif, elle va de l’avant, elle sait faire les bons choix.
Elle crée avec ses tripes, elle est l’artiste.
Elle est la sorcière, elle est la déesse.
Elle est la mère qui donne naissance.
Elle est l’amante passionnée.
Elle est celle qui cherche la vérité.
D’après l’oeuvre de Clara Pinkola Estès