3 contes

 

CHAPITRE DEUX :

EXPRESSION ET LIBÉRATION

Lorsqu’une blessure émotionnelle est très souffrante ou que les résistances sont très puissantes, j’aime passer par une approche indirecte en utilisant et adaptant la technique des objets flottants de la thérapie systémique.

C’est la porte d’entrée que je vous propose ici.

J’ai enregistré 3 contes, dans 3 audios différents.

Il vous suffira de choisir l’audio qui vous attire le plus parmi les 3 et de vous installez confortablement à m’écouter vous raconter le conte. Puis nous dessinerons.

—–> immédiatement après l’écoute, vous devrez vous lancer dans l’exercice qui suit. 

Pensez à réserver suffisamment de temps pour votre écoute et votre création : 1H00 environ.

Si vous ne pouvez réaliser l’exercice ensuite, il va falloir ré-écouter votre conte.

—–> préparez votre matériel créatif :

  • une grande feuille blanche ou colorée,
  • des crayons gras ou des feutres de différentes couleurs.

C’est tout !

Faites-votre choix :

Ils sont tous les 3 issus des recueils de Grimm, mais il est possible que nous ne les connaissiez pas du tout.

Ils ont été pioché à l’aveugle, par mon intuition uniquement.

Fermez les yeux quelques instants et respirez pour vous détendre. Puis lancez l’audio qui vous appelle le plus parmi les 3 proposés :

Conte 1

Conte 2

Conte 3

Vous pouvez aussi décider de tous les écouter d’un coup. Ou de revenir ici plus tard dans l’atelier et refaire l’exercice avec un autre conte ——–> après le jour 19 uniquement !

Dessin intuitif

Installez-vous à votre table et pensez au conte que vous venez d’écouter.

Sans réfléchir plus que cela, choisissez une séquence du conte. Cela peut être votre moment préféré, ou au contraire celui que vous avez détesté. 

Juste celui que vous avez envie de dessiner. 

Ne chercher pas à faire intervenir votre mental dans ce choix. Il ne doit pas vous décourager à vous dire que vous n’êtes pas capable de représenter cette scène là et qu’une autre serait plus simple.

Peu importe, c’est celui qui s’est révélé en premier quand vous avez lu cet exercice.

Instructions :

  • lisez tout l’exercice d’abord, (y compris le paragraphe après les illustrations) ;
  • installez votre feuille et vos feutres ou crayons à portée de main ;
  • fermez les yeux ;
  • choisissez à l’aveugle un feutre (ou crayon) avec votre main gauche et un autre avec votre main droite . Ne regardez pas ce que vous avez choisi !
  • représentez la scène du conte qui est venue à vous en gardant les yeux fermés et en faisant intervenir vos deux mains, l’une et l’autre au maximum.

Ici, peu importe le résultat, si vos personnages sont beaux ou pas. Vous pouvez tout à fait faire des bonhommes bâton pour les caractériser.

Pensez à représenter la séquence avec le maximum de détail mais toujours en gardant les yeux fermés.

Perdez-vous sur votre feuille !

Jouez !

Lâchez prise !

Ce n’est qu’une feuille et des crayons et il n’y a pas de trophée à réaliser le dessin parfait ou le plus beau.

Au contraire, votre réalisation doit paraître enfantine, comme dans les exemples ci-dessous :

Quand vous avez l’impression d’avoir fini et qu’il vous semble que vous ne pouvez rien ajouter de plus, ouvrez les yeux.

Très importante —> Faites un effort pour ne pas juger votre dessin. 

C’est l’oeuvre de votre enfant intérieur et de votre inconscient, soyez heureux qu’ils osent s’exprimer. Ils sont à votre écoute et entendront toutes critiques de votre part.

Nous sommes ici en terres de confiance, en train de créer un espace de sécurité pour rétablir le lien avec nos différentes parties.

Si elles se sentent jugées, nous courons le risque qu’elles ne veuillent plus participer à notre guérison.

Commencez par regarder quelles couleurs vous avez choisi ? Sont-elles significatives pour vous ? Les aimez-vous ? Sont-elles vos préférées, ou à l’inverse, celles que vous n’auriez jamais choisies ?

Remerciez vos parts intérieures pour avoir choisis ses couleurs là, pour avoir jouer le jeu et s’être exprimées. 

Remerciez-les bien fort pour avoir osé parlé alors que vous avez chercher à les faire taire pendant très longtemps.

Pour le moment, mettez votre dessin de côté. Nous y reviendrons un peu plus tard.

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