5BA7J – TR07 – RELACHER I

 

 

 

 Se purifier par le pardon 

 

 

Accepter et pardonner

Accepter signifie reconnaitre la réalité.

 

Cela ne signifie pas se résigner.

Accepter s’oppose au fait de refuser la réalité, qui est un mécanisme de défense de l’égo.

Ne pas accepter la réalité transforme une douleur en souffrance, un choc en blessure.

 

Guérir nécessite de faire le deuil de son statut de victime (si si, on passe tous par là) et d’accepter de vivre des expériences douloureuses comme faisant parties de la vie.

Oui, ce sont des moments désagréables. Mais des moments qui passent. Souvent, avec le temps ou une nouvelle perspective, apparaissent sens et apprentissages. Ainsi, se refuser de vivre la douleur de certaines expériences nous empêche de grandir et d’évoluer.

 

Pardonner arrive après l’acceptation.

Et pourquoi est-ce si important de pardonner ? Ce n’est pas pour les autres (qui, en cas de trahison, se fichent souvent bien d’être pardonnés, soyons honnêtes !), c’est un cadeau que l’on se fait à soi.

Souvent, on a du mal à pardonner par crainte de voir le passé se répéter et parce qu’on ne veut surtout pas oublier.

Or pardonner n’est pas oublier.

C’est se libérer d’un fardeau que l’on traine avec nous.

Une autre raison des difficultés que l’on éprouve à pardonner est l’intérêt que l’on trouve dans notre statut de victime, qui confère des droits et une identité.

Si nous n’accordons pas le pardon de façon sincère (c’est à dire avec la tête et avec le coeur) nous ne pouvons pas dépasser les souffrances traversées.

Pardonner, c’est aller de l’avant.

Pardonner, c’est se purifier.

 

 

 

Ce n’est pas parce qu’il y a un intérêt indéniable, que cela va précipiter notre pardon.

Pardonner peut être parfois très difficile.

Alors, au lieu de choisir de pardonner (et de ne pas y arriver)… et si nous avancions vers le pardon, rien que d’un petit pas ?

 

Activités pour avancer vers le pardon

Exercice 1 : acceptation, « cela aussi passera »

Penser à une difficulté que vous rencontrez actuellement (personnel, relationnel, professionnel…) puis répétez « cela aussi passera » à ce sujet. Prenez conscience du caractère éphémère de cette situation.

Le changement et le retour à l’équilibre sont inévitables.

Notez ce que cette prise de conscience change dans votre approche de votre difficulté :

……………………………

Quel est le premier signe qui vous indiquera que le problème est en voie de résolution ?

………………………….

Lorsque votre problème sera résolu, envisagerez-vous différemment ceux qui suivront ?

…………………………

 

Le fait d’attribuer un caractère impermanent aux difficultés que nous rencontrons, permet de récupérer du pouvoir sur ce qui nous affecte. Garder à l’esprit, que tout, passe dans nos vies, comme des nuages dans le ciel… ainsi, nous facilitons, un peu plus, leur passage.

 

Les 5 conditions du pardon

Parfois on réussit à pardonner dans notre tête mais pas dans notre coeur. Le pardon n’est pas total. Voici les 5 conditions d’un pardon total :

  • il n’existe plus de ressentiment dans l’esprit et dans le coeur en pensant à cette personne ;
  • se souvenir de ce moment ne nous entraine pas à revivre en boucle l’expérience source, ni à ressentir les émotions négatives qui l’ont accompagnées ;
  • imaginer rencontrer cette personne n’éveille pas de nervosité en nous ;
  • il n’existe plus aucune pensées négatives à son sujet ;
  • nous ne nous sentons plus victime d’elle ;

 

Exercice 2 : prendre le risque de pardonner

Faites une liste de ceux à qui vous avez à pardonner. Vous pouvez utiliser les réponses aux questionnaires du chapitre précédent. Pour savoir si vous avez réussit à totalement pardonner à quelqu’un, vous pouvez vous référer à la liste ci-dessus !

Ajouter aussi le tort qui vous a été causé (ex : je souhaite pardonner à X qui m’a ……)

…………………

Pour chacun, demandez-vous quels seraient les risques à accorder votre pardon.

………………..

Puis ce que vous y gagneriez.

…………………

Projetez-vous ensuite dans le futur… vous venez de lui dire « je suis désolée ». Comment vous sentez-vous ?

………………….

 

Le pardon est la deuxième affirmation d’Hoponopono. C’est en prenant conscience en profondeur de notre volonté de pardonner, que cette méthode pourra fonctionner et agir pour nous purifier, nous alléger et nous libérer des fardeaux et peurs.

 

Exercice 3 : ne plus attendre d’excuses

Il est très probable que nous ne recevions jamais d’excuses de la part de la personne à l’origine de notre ressentiment !

Mieux vaut donc le faire nous-même.

Cet exercice, lorsqu’il est accompli avec conviction a un immense pouvoir libérateur. Mais ne me croyez pas… essayez !

  • Imaginez que vous receviez une lettre d’excuse de la part de la personne qui vous a fait du tort et qu’elle vous propose réparation. Notez les grands points de cette lettre :
  • …………………………………….
  • Maintenant, imaginez que vous receviez cette lettre et que vous la lisiez. Prenez quelques minutes afin d’envisager mentalement tous les détails qui la caractérisent (comme son odeur, la texture du papier, l’écriture, la couleur de l’encre, …) Tenez cette vision dans votre esprit puis notez ce que vous ressentez :
  • ……………………………………

 

 

Ho’oponopono

Après avoir réaliser les exercices ci-dessus, vous voilà prêtes à ressentir en profondeur le désir de pardonner au moment de prononcer le mot « pardon » de la méditation Ho’oponopono.

Pour vous remémorer la méthode, vous pouvez retournez sur la page d’introduction où vous pourrez refaire la méditation guidée.

Quelques petits rappels : cherchez à vous relaxer dans votre corps en vous focalisant sur votre respiration.

Puis, pensez à la personne ou la situation que vous souhaitez relâcher.

Prononcer les 4 affirmations tour à tour et dans cet ordre, en les ressentant toutes, jusqu’au fond de vous :

  • Désolé
  • Pardon
  • Merci
  • Je t’aime

Lorsque vous sentez dans votre coeur un détachement, passez à une autre situation ou à une autre personne.

Ho’oponopono fait grandir notre coeur en plus de nous détendre. N’hésitez pas à pratiquer tous les soirs avant de vous coucher… vous serez surprise de voir que cela agit directement sur la qualité de votre sommeil.

 

 

Prête pour le challenge ?

Toujours sans juger ses possibilités et ses réussites (ou échecs) nous continuons notre exploration des mises en pratique avec ce nouveau défi (pas simple !) :

 

 

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