AGFS – G15 – Feu du coeur

 

 

 La conscience par le coeur   

 

 

Un feu reconnu par les religions ?

Le feu du coeur est-elle une capacité récemment découverte ? Non… mais elle n’a peut-être pas été transmise comme il faut.

Après quelques mois d’exploration de la technique du feu du coeur, je me retrouvais, un jour comme un autre sur un air de pique-nique avec mes enfants. Nous profitions simplement d’une belle matinée de début d’été ou nous avions décidé de manger au grand air.

Après notre repas, nous avions encore du temps et nous décidions d’aller explorer une petite chapelle qui se trouvait dans le même parc.

Pour comprendre exactement ce qu’il s’est passé en moi à cet instant, il vous faudra quelques informations supplémentaires : je suis certes baptisée dans la tradition chrétienne mais je ne connaissais absolument RIEN sur les histoires transmises par la Bible.

Qu’elle fut alors ma surprise en entrant dans cette toute petite chapelle lorsque j’aperçus l’image d’un Christ montrant son coeur en feu !

 

 

Etant finalement assez peu familière de l’imagerie chrétienne (et encore moins celle catholique) j’étais très impressionnée par cette découverte (qui n’en est sans doute lorsque l’on a une éducation religieuse.) D’autant plus que le guide de mon voyage chamanique dont je vous parlais tout au début, ressemblait à Jésus.

Je me suis donc intéressée à la signification de ce symbole chrétien exotérique, ce coeur qui saigne et rayonne tout en même temps.

 

 

 

Ce symbole s’appelle le sacré-coeur ! C’est en son nom qu’ont été édifié de magnifiques monuments tels que le Sacré Coeur de Montmartre à Paris, ou la statue de Corcovado à Rio. Peut-être d’ailleurs avez-vous fait immédiatement la relation ! Moi, pas du tout… je ne le connaissais pas !

« Le sacré-coeur est souvent représenté, dans l’art chrétien, sous la forme d’un coeur enflammé brillant d’une lumière divine… » (Wikipédia)

Pour les chrétiens, c’est la représentation de l’amour du Christ pour l’humanité et de son sacrifice d’amour. Le signe de la miséricorde, de la compassion de Jésus pour le monde. Un coeur ouvert pour chaque personne. Un coeur qui a vaincu la peur.

Le feu, quand a lui, symboliserait le pouvoir transformateur.

Nous avons donc un symbole puissant : la transformation par l’amour !

 

 

 

Peu de choses sont évoquées à son sujet dans la Bible… on y parle du coeur mais jamais d’un coeur qui irradie ou qui brûle.

Au XVIIe s, une religieuse de Bourgogne, Sainte Marguerite Marie, fait le témoignage (reconnu par l’Eglise) de 3 apparitions de Jésus. Dans la 2nde, elle décrit « … et de cette sacrée humanité sortait des flammes de toutes parts, mais surtout de son adorable poitrine qui ressemblait à une fournaise … son tout aimant et tout aimable coeur était la source de ces flammes » Jésus lui dit alors « si tu crois, tu verras la puissance de mon coeur ».

Cette imagerie chrétienne est aussi une promesse de Jésus faite à Sainte Marguerite Marie : partout où « cette sainte image serait exposée pour y être honorée, Il (Jésus) répandrait ses grâces et bénédictions. » En quelques siècles, l’effet est fulgurant sur les croyants… l’imagerie se développe et surtout, une fête est créée le 3e vendredi après la pentecôte : la fête du sacré-coeur. Le but de cette journée est de mettre l’attention sur le concept de compassion.

Pour de nombreux chrétiens, il s’agit de se dévouer totalement à l’amour divin.

Quelques papes consacrèrent par la suite des êtres humains (Léon XIII) ou des pays entiers, au nom du sacré-coeur !

Cependant, l’enseignement de l’Eglise ne définit ce coeur-sacré que comme un rayonnement qui n’appartiendrait qu’à Jésus seul… or, si je n’ai pas énormément de connaissances sur la religion catholique, je sais que la vie de Jésus était une invitation. Ne dit-il pas que s’il l’a fait nous pouvons le faire aussi ?

Dans ma vision personnelle, l’accent n’était pas mis sur le coeur de Jésus mais sur le fait que chacun d’entre nous avait son propre coeur ardent. Ce que je trouve encore plus puissant : CHACUNE de nous aurait alors la possibilité d’activer ce pouvoir transformateur, à l’intérieur.

Le symbole s’anime alors au-delà de toutes croyances et religions !

 

Bien qu’on ne retrouve pas strictement ce symbole dans d’autres cultures, en Orient, le coeur (hridaya), est également considéré comme source de lumière et de conscience. Dans la tradition des Indes, le chakra du coeur, Anahata, est celui par lequel s’exprime la compassion, l’amour et le pardon.

Plus rarement, on retrouve le symbole du sacré coeur dans l’imagerie de la Vierge Marie et de Marie-Madeleine, mais il existe.

Pour moi, il ne fait aucun doute que cette technique était utilisé par les grands Maîtres !

 

Anahata (peinture intuitive, acrylique sur toile, 100 x 80 cm, Fanny Wild, 2016) est une femme sauvage dont le nom est le même que celui du 4e chakra. Elle nous enseigne à voir avec le coeur, révélant l’authenticité de toutes choses.

 

 

Vibrer plus fort !

Le feu du coeur est un véritable outil de transformation.

Et forcément (vous l’aurez compris tout seul depuis le début puisque l’on parle du coeur) dans les fréquences vibratoires de l’amour.

Cette vibration est une vibration de compassion, de guérison, non seulement des blessures émotionnelles, mais aussi vitales, physiques. Elle est un cadeau à se faire à soi, à son corps et aux Autres, au monde.

Dans cette méditation, nous allons voir comment nourrir notre feu et comment envoyer sa vibration d’amour pour activer le processus de transmutation.

Créez un espace de calme où vous ne serez pas dérangé et lancez l’audio suivant :

 

 

 

 

Des utilisations pratico-pratiques

Maintenant que vous savez activer, nourrir et orienter votre feu avec brio (toutes mes félicitations en passant !) vous allez pouvoir l’utiliser quotidiennement dans de nombreuses circonstances. Peu à peu, à force d’utilisation, nous réussissons à transmuter nos amertumes, nos déceptions, nos sentiments trop lourds… et nous nous sentons transformés et délivrés de différentes charges et bagages.

Mais le feu du coeur permet également d’autres possibilités. Comme :

  • en balade en forêt, j’active mon feu du coeur au niveau 4 et je l’offre à toutes les présences de la Nature ;
  • je l’utilise en communication animale pour me connecter en douceur ;
  • pour envoyer du soutien à des personnes qui traversent un deuil, ….
  • pour bénir en conscience (oui, nous avons tous la faculté de bénir !) Comme lorsque j’étais petite, je passe en revu famille, amis et voisins (et surtout les personnes avec qui nous sommes en conflit !) ;
  • pour réaliser la consécration d’une création (que ce soit un élixir de cristaux, un mélange d’huiles, ou une peinture !)
  • dynamiser l’eau ;
  • percevoir les lieux énergétiques ;
  • pour faire un choix (on ressent un allègement ou une lourdeur en fonction des conditions) ;
  • (vous trouverez encore bien d’autres exemples précis dans l’ouvrage Connais-toi toi-mêmes de Yann Lipnick.

 

 

 

Exemple pour les guérisons physiques

Le feu du coeur est utilisable pour nos petits soucis corporels du quotidien (et pour les pathologies les plus graves, où il apportera un confort toujours souhaitable). Prévoyez de bien vous hydrater les jours consacrés aux soins.

Pour lancer une séance de guérison, commencez par activer le feu du coeur au niveau 4 et prenez le temps de bien le nourrir.

Lorsque vous sentez que le feu est suffisamment fort et bien connecté aux flux d’énergie de la Terre et du ciel, mettez les mains sur la personne ou l’animal qui en a besoin.

Puis envoyez, sur une expiration, ce feu le long de vos bras, par delà vos mains, à l’endroit que vous touchez. Visualisez que vous envoyez sur l’expiration le feu du coeur chez l’autre et imaginez toute la lumière de guérison dorée sortir de vos paumes et pénétrer le corps que vous touchez.

Arrêtez lorsque vous sentez que la personne est entourée de lumière dorée.

Pour ne pas vous fatiguez, pensez à recharger le feu sur chaque inspiration. Après 3 expirations, faites de courtes pauses puis recommencez à nourrir votre feu. Ceci est un ordre d’idée pour vous aider à commencer. Laissez-vous portez par votre propre rythme !

Si vous sentez que la tête vous tourne ou que vous fatiguez, arrêtez le processus et recentrez-vous.

 

 

 

 

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