Introduction
Saviez-vous que tous nos ovules de femmes sont créés alors que nous ne sommes que des foetus ?
Tous nos ovules qui seront relâchés tous les mois de notre future vie de femme mature, sont déjà prêts alors que nous sommes dans le ventre de notre mère. Et les ovules de notre mère ? Déjà prêts alors qu’elle est encore dans le ventre de notre grand-mère.
Oui.
Cela est presque incroyable, mais une part de nous (l’ovule qui nous a fait naitre) a vécu dans le ventre de notre grand-mère ! ! ! !
D’une façon encore plus sensationnelle, des recherches* ont mis en lumière le fait que notre ADN est capable de se réorganiser et d’évoluer en fonction de nos émotions. Cela s’appelle l’épigénétique. Le phénomène est particulièrement intense lors de la gestation. Selon les émotions ressenties par sa mère, l’ADN d’un foetus sera remodelé, notamment au niveau du cerveau du futur nourrisson.
Nous pouvons donc en déduire, que puisque l’ovule dont nous sommes issues a été créé au moment de la gestation de notre mère dans le ventre de notre grand-mère, la moitié de notre ADN a été également impacté par les émotions de notre grand-mère, au moment de sa grossesse.
Dingue non ?
Allez je le redis : la moitié de notre ADN a été impacté par les émotions que notre grand-mère a ressenti lors de sa grossesse !!!!
Nous sommes donc forcément très liées à l’archétype de la grand-mère.
Nos grand-mères sont des femmes qui ont acquis par l’expérience, énormément de sagesse. Elles ont eu leurs lunes pendant des années. Elles ont connus des grossesses. Des joies. Des peines. Des enfants qu’elles ont vu grandir. Des cheveux qui se sont blanchis avec le temps. Elles ont traversé l’âge de la maturité et offerts longtemps leurs énergies, avant de les garder pour elles-mêmes et pour tous leurs projets au temps de la ménopause. Elles nous a raconté leurs histoires, leurs découvertes et des contes qu’elles avaient entendues petites, qui parlaient d’autres femmes et de leurs aventures. Chaque conte arrivant au moment où nous en avions besoin : lors de notre première déception sentimentale ou lors de nos premiers saignements.
Leur vie bien remplie leur permet d’avoir ce recul nécessaire qui offre une bienveillance juste, nous transperçant de sagesse.
Voici en quelques mots, l’archétype général de la grand-mère.
Les grands-mères de notre existence ne correspondait peut-être pas à cet archétype là. Elles ont pu être malades, froides, trop occupées pour prendre le temps d’être avec nous… ou tout simplement, nous n’avons pas eu la chance de les connaître.
A vrai dire, peu importe.
En tant que femme, nous bénéficions d’une relation particulière avec l’archétype de la grand-mère. Est-ce à cause de ce lien physique ? De ce bout de nous qui a germé dans le ventre de notre grand-mère ? Est-ce aussi ce qui explique notre lien si fort avec les femmes de notre ascendance ? Que ce soit un lien dans le monde réel avec des échanges ou dans le monde éthérique, karmique (où nous pouvons avoir des choses à régler qui appartiennent à notre lignée généalogique) il est certain, qu’en tant que femme, nous avons besoin d’écouter nos grands-mères.
Par extension, nous avons besoin aussi de nous lier avec le monde des femmes.
C’est pourquoi, l’enseignement des grands-mères intervient dans des cercles de femmes, dans le cadre de relations et de liens forts, bref, dans cet écosystème féminin où poussent la confiance et le partage.
Un seul archétype ?
Comme pour les femmes jeunes, ou les femmes matures, il n’existe pas un seul modèle de grand-mère, vous vous en doutez ! Il y a bien entendu la gentille grand-mère qui nous raconte des histoires et nous prépare du chocolat chaud, mais il existe aussi la grand-mère athlétique et aventurière qui parcourt tous les matins ses 5km de marche nordique, il y a la grand-mère sorcière qui a toujours une potion de plantes séchées pour nos bobos, la grand-mère qui fait tourner les guéridon, celle qui file la laine devant sa cheminée, etc… !
Au cours de cette année, nous allons travailler avec 13 archétypes de grands-mères pleines de sagesse. Chacune d’entre elle correspond à une énergie bien particulière de l’année, celle de l’énergie lunaire en cours. Et pourtant, là aussi, nous pourrons avoir des surprises ! Comme les archétypes des Déesses, les 13 grand-mères peuvent apparaitre à chacune de nous, de façon unique et adéquat.
Ces archétypes sont en effet lié à notre inconscient. Et plus particulièrement, à notre inconscient collectif. Nous les contacterons de plusieurs façons (méditations, voyages chamaniques, peinture intuitive, …) sachant que les informations qui nous serons délivrées nous serons tout à fait personnel. C’est cela la magie de notre inconscient ! En puisant dans le stock collectif des archétypes, notre inconscient personnel est capable de retirer l’essence de ce dont nous avons besoin pour nous faire passer le message qu’il juge le plus utile.
« Les 13 Mères de Clan n’apparaissent jamais de la même façon ou sous une forme identique, à ceux qui demandent leur conseil. Utilisant leur pouvoir d’apparaître sous tous les aspects du monde féminin, les Mères de Clan peuvent toucher et enseigner chaque personne de façon unique. La flexibilité des formes utilisées est importante car elle constitue un des fondements de leur enseignements. » Jamie Sams, les 13 Mères originelles.
Les 13 mères originelles et les 13 énergies lunaires
Le magnifique livre de Jamie Sams (les 13 mères Originelles) sera notre fil d’Ariane pour ce voyage au long des 13 lunes de 2020. Il n’est pas nécessaire de vous le procurer, mais si vous le souhaitez, je ne peux que vous le recommander !
Jamie Sams parle de l’enseignement amérindien qu’elle a reçu (et d’autres recoupements) lui permettant de lier 13 archétypes d’anciennes sages avec les 13 lunes de l’année. Le message de chaque lune est très profond et chaque année, nous pouvons comprendre un peu mieux, un peu plus, les énergies qui nous traversent. Nous en apprenons toujours plus sur nous m’aime (nous-mêmes.) J’ai déjà eu plusieurs fois l’occasion de travailler avec les 13 mères originelles. Mais ce travail solitaire ne possède pas le charme et l’intensité d’une étude à plusieurs. C’est pourquoi je suis vraiment très impatiente de commencer ce travail avec vous ! Je vous invite forcément à vous connecter à la communauté Facebook réservé à ce cercle uniquement afin d’échanger entre nous.
Vous allez voir que, peu importe où vous en êtes dans votre évolution personnelle, chaque mois, vous obtiendrez l’information dont vous avez besoin pour votre vie. Mais cette information peut aussi servir à d’autres… c’est notamment pour cette raison que j’ai commencer à partager mes créations et leurs messages, comme un cadeau fait à tous ceux qui en ont besoin.
Le cadeau de la féminité
Pour moi qui ai été un garçon manqué durant toute ma jeunesse, j’ai eu longtemps du mal à voir les bénéfices des énergies de la femme. J’avais très tôt compris que si je voulais réussir dans la vie….
…
eh bien…
… je devais être un homme !
Une fois que j’avais bien résussi (famille, carrière, etc…), c’est à dire 30 ans plus tard, j’ai reçu l’invitation du féminin sacré. Je ne me suis pas re-connectée dans la joie et l’allégresse à ce beau cadeau. Au contraire, ce fut d’abord douloureux. Pout tout dire, j’étais en rage lorsque la femme est arrivée dans mes peintures intuitives ! Des femmes victorieuses, quasi nues… ce n’était pas moi, ça ne pouvait pas être mon style de peinture, ce n’était pas assez sérieux, pas assez abstraits, pas assez contemporain ! Mes quêtes de vision en peinture chamanique furent encore plus formelles : Femme. Femme. FEMME !
J’ai beaucoup médité et j’ai finalement accepté de rencontrer, d’incarner et de peindre les énergies féminines.
Pour moi, elles sont un mélange de compassion, de soin, de réception et de don de vie (que ce soit sous formes d’enfants dans la matière ou des projets, des créations).
Et dans cet univers de guérison, nous devons absolument commencer par nous soigner nous-même. Soigner la femme que nous sommes, ses blessures, ses déceptions, des regrets, ses remords… Il est nécessaire de prendre soin de toutes les parties de notre Soi. Du corps à l’âme. Dans ce cheminement de cette année, nous prendrons donc soin de nous et en particulier de nos énergies féminines personnelles, car :
- Quand nous guérissons nous-mêmes, cela guérit les autres.
- Quand nous prenons soin de nos rêves, nous donnons naissance aux rêves de l’humanité.
- Quand nous avançons en tant qu’aspects aimants de la Terre Mère, nous devenons les fertiles donneuses de vie, les Mères de la Force Créatrice.
- Quand nous honorons nos corps, notre santé et nos besoins émotionnels, nous donnons de l’espace à nos rêves pour qu’ils adviennent.
- Quand nous disons la vérité à partir de nos coeurs guéris, nous permettons à l’abondance de la vie de continuer sur notre Mère Planète.
Jamie Sams
Pour toutes ces raisons, mais aussi parce que :
- nous pouvons porter en nous, les ovules de nos futurs-petits enfants, …
- parce que nous pouvons dès aujourd’hui guérir le féminin pour nos futures filles et petites-filles,
- nous pouvons préserver notre Terre non pas par peur du futur et de notre anéantissement, mais par amour pour elle et son accueil.
En faisant partie intégrante de ce cercle, nous nous engageons à faire honneur à toutes les femmes de façon égale, à découvrir notre don ou talent particulier qui permettra de servir le bien commun, à sa façon et à devenir des exemples. Ainsi, en explorant les 13 archétypes et leurs dons, vous pourrez vous reconnecter avec les vôtres. Le travail d’un mois vous paraitra sans doute plus passionnant, plus facile que les autres… nul doute pour vous, que vous devrez continuer à creuser les thèmes explorés.
Là aussi, peu importe où nous en sommes dans notre évolution, les informations que nous recevrons, seront toujours faites dans une optique de bienveillance. Nous prenons ce dont nous avons besoin. Nous n’avons pas à tenter de tout comprendre, tout apprendre, tout ingurgiter et nous mettre dans une situation stressante… notre inconscient sait exactement la dose d’information dont nous avons besoin : n’ayons aucun ressentiment à lire les expériences des autres, nous sommes toutes différentes et cela est bien ainsi.
Pour obtenir ces informations, nous avons une chance en tant que femme, de connaître, CHAQUE mois, une phase nous permettant de contacter très facilement notre inconscient (et l’inconscient collectif). C’est pourquoi, je vous recommande de faire les exercices de méditations et de voyage chamanique lors de vos menstruations.
Le temps des menstruations.
Nous allons parcourir ensemble, 13 temps de menstruation. Alors, nous pouvons commencer par en parler tout de suite !
Nous pouvons voir nos saignements de nombreuses façons (absence de grossesse, purification intérieure, partage des énergies avec la Terre, …) Ici, je voulais évoquer la sensibilité accrue de la femme pendant ce moment.
Car le temps des menstruations est l’équivalent d’une quête de vision pour l’homme ! Une quête de vision, en chamanisme, est la mise en place d’un environnement et de conditions de vie intenses pour permettre à l’esprit humain de se connecter avec les énergies (élémentaires, Terre, Maîtres, …) L’homme jeûne pendant 3 jours, vis en extérieur, loin de tous, jours comme nuits, dans l’attente d’un message sacré.
Les énergies des menstruations ainsi que les fréquentes douleurs, plongent les femmes dans une sorte d’état de transe, et cela de façon très naturelle, sans sous-alimenter notre corps. C’est un état d’hypersensibilité qui explique notamment nos émotions exacerbées et nos réactions bouleversantes. Le corps et l’esprit reçoivent tout de façon plus forte. Le voile entre les mondes (conscients et inconscients) se dissipe pour … 3 jours justement. Oui, les hommes n’ont rien inventé dans la quête de vision !
Jamie Sams parle dans son livre d’une initiation amérindienne (les mystères de la Guérison) et surtout d’une étape nécessaire : il s’agit d’une période d’un an de préparation, durant laquelle, la femme qui sera initiée devra garder un temps de silence de 3 jours au début de ses saignements (ou équivalent dans le cas de femmes ménauposées).
Le but de ce temps de retraite, est d’apprendre à se connecter profondément à tout ce que la femme peut recevoir lors de ce moment de son cycle. D’après cette tradition, il est question d’honorer ce lien avec les mondes invisibles, tout autant que de chercher à recevoir du sens.
Pour nous, comme pour ces femmes initiées, il peut devenir essentiel de se garder des influences externes, comme la télévision, la lecture, la musique, … dont les contenus pourraient s’immiscer avec nos réceptions (les intuitions, les idées, les graines de projet, etc…) au moment de nos menstruations. Au contraire, nous pouvons nous focaliser sur nos dons et nos expressions personnelles à ce moment précis : écrire tout ce qui nous vient, chanter, jouer du tambour, peindre… le but étant de se remplir, se nourrir, de donner naissance à ses rêves et s’élever ! Sans oublier de remercier et d’émettre de la gratitude pour le cadeau d’être une femme aujourd’hui.
Il peut être utilise de se créer, chez soi, un espace sacré pour nous permettre de vivre ce moment clef de notre vie : un autel, un endroit au calme, chaleureux et chaud physiquement (avec une bouillotte, une bouilloire, et des tonnes de couvertures toutes douces…)
C’est aussi le moment de prendre soin des besoins de base de son corps : avec une nourriture simple et de qualité et une eau pure.
Tous les mois, nous entrerons forcément dans cette phase de notre cycle, et je vous invite, de plus en plus, tout au long de cette année, à vous créer votre espace et temps sacrés lors de vos menstruation.
Vous pouvez commencer tout petit : avec un simple changement de vocabulaire.
Arrêtons par exemple de parler de « règles » à la maison. J’ai toujours détesté quand ma mère disait que j’étais enfin « réglée. » C’était comme si l’affaire était faite, réglée… non, au contraire, rien ne l’était ! C’était tout l’inverse. Plus rien n’avait le moindre sens, je ressentais tout beaucoup trop fort. J’étouffais sans comprendre.
Aujourd’hui, je sais que les mots peuvent nous influencer dans ce moment si important de notre vie mensuelle. Ils influencent les vibrations qui nous entourent et forcément, les énergies féminines sur lesquelles nous allons nous pencher pendant un an.
Tentons pour commencer de ne plus avoir « nos règles » tous les mois. Nous pouvons avoir au choix nos menstruations, nos saignements, nos lunes, nos flux sacrés, nos rosées lunaires ou célestes…
Comment choisissez-vous d’appeler vos menstruations ?
Est-ce facile au quotidien ou avez-vous l’impression de faire un effort pour cette transformation ?
Sentez-vous déjà un changement dans vos énergies féminines ?
Je suis très excitée de vous retrouver dès le 4 janvier prochain pour nous connecter avec la première grand-mère : celle qui parle à ses proches. D’ici là, je vous embrasse, soeurs de coeur !
Amour et bénédictions.
Fanny
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