MDV – N002 – Leader

 

 

 

 Mener par l’exemple 

 

Il y a des Mères dont les enseignements nous touchent plus particulièrement.

La première fois que j’entrepris le voyage de l’initiation par les Mères de clans, c’est la Femme qui Marche qui avait alors le plus révolutionné mon monde.

Comme elle, j’avais toujours eu le besoin d’être parfaite. D’être meilleur qu’un homme ! De les battre sur le niveau sportif mais aussi intellectuel.

J’ai compris longtemps après, que mon schéma de comportement et de recherche de perfection toujours en avant, me coupait de ma féminité et ne donnait aucune envie à d’autres femmes de rester dans mon entourage.

Pire encore. Je me coupait de mon corps, de mes besoins essentiels.

 

 

J’appris par Elle, le pouvoir de la Vulnérabilité.

Pour la première fois, je compris en conscience que les Mères agissaient comme des exemples, pour nous.

La Femme qui marche a été un des exemples les plus forts.

J’avais envie de la suivre !

Cette 11e Mère de clan est en effet l’essence de la leader juste.

Dans cet audio, nous explorerons donc le thème de la meneuse de clan. Ce qui fait ou ne fait pas, un bon meneur, c’est à dire, un meneur intègre et juste.

 

 

 

Exercice :

La Femme qui marche ne devient donc une bonne meneuse, qu’après avoir compris qu’elle n’avait pas besoin d’être parfaite (dans le sens masculin…) Qu’elle n’avait pas besoin de renfermer ses émotions.

Au contraire !

Elle devenait un exemple vivant à toute la communauté en osant devenir vulnérable, c’est à dire, à partir du moment où elle accepter non seulement de vivre ses émotions mais aussi de les partager.

 

 

Ce n’est pas une coïncidence si cet enseignement intervient au mois de novembre. C’est une période où nous nous sentons déprimés et tristes. Fatigués.

L’automne nous plonge dans l’espace sombre et labyrinthique de nos émotions et sentiments.

C’est le moment idéal pour nourrir notre intégralité par l’acceptance, la connaissance et l’expression de nos émotions.

Les émotions sont des réactions à nos ressentis. Des ressentis non exprimés peuvent construire des maladies car elles prennent de l’espace intérieur et bloquent le flux naturel de l’énergie de santé.

Peut-être, qu’enfant, nos émotions (et nous-même) n’étions pas entendus. Nous avions alors besoin de placer plus d’énergie afin d’obtenir une réponse.

Ou peut-être que nous avons peur de nos émotions et de nos sentiments… peur qu’ils nous rendent trop vulnérables.

Qu’ils nous dépassent.

Ou nous portent à des endroits d’où nous ne serions pas capables de revenir !

Plus nous apprenons à connaitre et accepter nos émotions, moins de temps nous passons des les troubles émotionnels… et plus nous avons d’énergie pour mener notre vie là où nous le voulons.

Plus nous apprenons à accepter et honorer nos ressentis, plus nous nous sentons en sécurité à les exprimer.

Dire l’émotion

Trouvez un moment et un endroit qui soit approprié (prié).

Prenez une grande inspiration et connectez-vous à vous-même, à votre corps : respirez dans toutes les cellules qui vous composent, inspirez et exprimez par la peau.

Prenez un moment pour vous sentir bien présente à votre corps. Focalisez-vous entièrement à lui, comme si vous alliez scanner chaque partie de lui par votre mental.

Posez la question suivante à voix haute : « qu’est-ce que je ressens ? »

Attendez attentivement une réponse.

Cela peut être un murmure, une sensation qui s’éveille dans le corps (comme si un endroit en particulier s’illuminait ou devenait douloureux).

Si rien ne vient, vous pouvez demander :

« Suis-je en colère ? Joyeuse ? Triste ? Contente ? Nerveuse ? Angoissée ? …  » Demandez à votre corps de parler.

Si vous avez un torticolis par exemple, vous pouvez demandez à votre nuque ce qu’elle ressent : « je me sens en colère, blessée, contrariée… »

Vous pouvez passez chaque zone de votre corps en revu et posez encore et encore les mêmes questions.

C’est assez redondant à première vue, mais c’est nécessaire pour bien contacter nos émotions dans le corps et les clarifier tout à fait.

Parfois, nos émotions ne sont pas aussi simples à discerner. Il sera peut-être nécessaire de revoir en imagination un incident pour retrouver l’émotion associée. Parfois, nous avons comme l’impression que rien ne va, que rien n’a de sens, que nous sommes instables… démêlez cette sensation et aller au coeur de la sensation aide à dissiper cette charge d’émotions.

Par exemple, le fait de simplement dire haut et fort « je suis en colère » ou « j’ai peur » , permet d’empêcher l’escalade émotionnelle.

Terminez quand vous sentez que vous avez fait le tour et que vous vous sentez plus en harmonie.

 

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Pour aller plus loin, je vous conseille le petit ouvrage Vivre les émotions avec son corps de Tad Schaller.

 

 

 

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