Dans l’intimité d’ « Au bord des mondes »

Laissez-moi vous raconter une histoire…

Une jeune femme se ballade dans une forêt dense et protectrice. Sur son chemin, prit au hasard, elle cueille respectueusement une fleur dont elle se coiffe. Elle déambule ainsi jusqu’à ce que sa route se trouve coupée, traversée par une étendu d’eau tempérée. Elle ne cherche pas à contourner ce qui pourrait être un obstacle à ses yeux. Invitée par cette eau sans mouvement, elle s’assoit. Débute alors une méditation assourdissante… Le temps semble s’arrêter et la belle dans cet état de réceptivité ultime ressent chaque vibration de vie autour d’elle.

« Se connecter à la nature pour se connecter à soi-même » semble-t-elle songer. C’est alors qu’elle plonge. Son regard quitte le monde réel, pour descendre dans les mondes souterrains. Elle y croise son animalité avec laquelle, elle est désormais prête à jouer, à rire, à pleurer! Elle sent l’énergie montée en elle, dans ses veines semble pulser la sève de toutes vies. Exaltée par son expérience, elle comprend que tout comme le lotus, elle a besoin de pousser dans la vase (représentant ses désirs instinctifs) afin d’éclore, de s’ouvrir à la lumière. Prendre appuis sur le bas, pour monter vers le haut. Comme l’arbre à sa droite, elle plongera désormais ses racines pour en ressortir nouvelle, transformée. Son inconscient, au plus profond sera désormais son guide d’évolution.

RESPIRE
 

Sombrer dans les mondes de notre inconscient peut s’avérer être une mine d’or. Trouver le courage d’explorer cette part d’ombre en nous… le personnage féminin d' »Au bord des mondes » semblent ainsi connaître l’illumination :

Au bord des mondes, original par Fanny Wild

Et voici quelques photos dans l’intimité de sa réalisation finale (et une petite phrase inspirante) :

Et oui, je dois le reconnaître… parfois j’utilise des pinceaux!

 

Fanny Wild ou la joie expansive 😉 

 Allé, on ne se repose pas sur ses lauriers… il y a une 3e toile à terminer!

Edit du 4 février :J’ai eu envie de reprendre un peu cette toile. Des petits détails me perturbaient, et je me suis un peu emportée en la changeant assez radicalement. Voici donc la toile dans sa nouvelle apparence :