Est-ce parce que le nom comporte Wild (sauvage en anglais) que je me sens si emportée par ce morceau? Wildlight, soit la lumière sauvage, celle que l’on ne peut dompter, que l’on ne peut courber, que l’on ne peut falsifier. Cette lumière, j’y crois, existe en chacun de nous, faible ou forte elle est présente. Comment la renforcer, la nourrir pour qu’elle irradie en ce monde? N’est-ce pas justement pour faire briller notre lumière que nous existons, que nous sommes incarnés? Qu’avons-nous à apporter au monde?
Sauvage… c’est le surnom que me donne mon père depuis toujours. Pour moi, c’est d’une grande signification, après tout, c’est mon père qui appartient à la forêt, au monde des arbres dont il connaît chaque membre, chaque champignon, chaque animal. Pour toute ma famille, il s’agit d’un aventurier qui ne saurait exister qu’en côtoyant l’esprit sauvage. Si cet homme là, trouve en moi, l’esprit de la sauvage, c’est à cause de cet héritage que je ne peux nier… passer mon enfance à parler aux arbres et aux plantes a sans doute agit dans ce sens.
Je pense que je vais replonger mon nez dans le livre Femmes qui couraient avec les loups (un pavé que je n’ai toujours pas fini!) ce soir. En attendant, voici un cliché de mon enfance qui incarne mon caractère sauvage (parce que je portais la casquette des agents forestiers de l’époque!)
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