Aujourd’hui comme hier, j’ai un peu de mal à me mettre au clavier.
Aujourd’hui comme hier, je n’ai qu’envie de parler des autres.
Aujourd’hui comme hier, je pourrais donc vous parler de mon mari et de tous ses soutiens (et ils sont nombreux, là notamment, j’ai droit à une jolie construction de mon futur site web.)
Je pourrais aussi vous parler d’amis qui réalisent une série ultra sympa sur youtube, appelée Freez.
Je pourrais vous parler de plein de monde sauf de moi, de mes enfants, de leurs jeux (ils fabriquent de la soupe miso avec du liquide vaisselle…), de leurs construction (un robot, parce comme ils veulent être des jedi à Halloween, il leur faut un R2D2. Le leur s’appelle Idadogougougou (dites-le à voix haute, si si c’est trop marrant)).
Je pourrais aussi parler des chevaux (adoptés il y a 4 mois) qui m’angoissent parce que s’occuper d’eux est un monde tellement nouveau (en gros j’ai peur :
– qu’ils aient faim,
– soif,
– qu’ils deviennent trop gros,
– qu’ils se fassent mal,
– qu’ils ne travaillent pas assez,
– qu’ils s’ennuient,
– qu’ils tombent malades,
– qu’ils ne m’aiment pas, etc…)
J’en apprend chaque jour sur le monde équestre, c’est vrai et c’est d’ailleurs ça qui m’inquiète : quelles vont être ces erreurs que je fais aujourd’hui et dont je vais me rendre compte demain? Ne seront-elles pas trop graves?
Du coup, je me retourne sur le passé et regarde le chemin parcouru. De fils en aiguille, je m’éloigne de plus en plus loin dans ma machine-pensées à remonter le temps. Des erreurs, il y en a. Choix, direction de vie… Je pense à toute ma philosophie de la pédagogie de l’erreur (que ce soit dans l’acceptation des erreurs de mes enfants sans vouloir les corriger, à la peinture où je m’autorise à faire n’importe quoi.)
Et non, ce ne sont pas mes erreurs que je vois quand je me retourne.
Mes angoisses se délient.
Seule reste la beauté rencontrée sur le parcours.
Vraiment, les erreurs, le reste… … …
… on s’en fout.