Quand le sens des mots change

Soumission, rédemption.

Le sens de ces mots a évolué et aujourd’hui, nous ne reconnaissons plus que leur définition négative.

Comme nous le voyons dans les atelier des blessures de l’âme, la rédemption est en fait merveilleuse…

…. à la condition d’enlever ses sur-couches pour retrouver son sens primordial !

La rédemption est devenue le synonyme de s’avouer coupable.

Ainsi, lorsque l’on parle de la rédemption de Marie Madeleine par exemple, on entend en murmure « l’aveu de ses crimes ».

Le mental en déduit que Marie Madeleine était une criminelle… une « mauvaise femme » ou encore une femme de petite morale.

—> De là à la transformer en prostitué, il n’y a, alors plus, qu’un (tout petit) pas.

 

 

Marie Madeleine, en chamane des vallées.

 

 

Or, l’Intelligence de Marie Madeleine m’a enseignée (avec difficultés !) que la rédemption c’est prendre la responsabilité de sa guérison.

C’est dire : « je ne suis pas coupable de mes blessures mais je suis responsable d’elles ».

—-> Par exemple : je suis responsable de mes enfants. Si celui-ci se blesse en tombant de son vélo, ce n’est pas ma faute, ce n’est pas moi qui suis à l’origine de sa chute et de son genou abîmé.

Par contre, je suis responsable de contacter les urgences ou de l’emmener voir un médecin.

Responsable mais PAS coupable.

Je ne vais pas me dire, « ce n’est pas moi qui lui ai fait du mal, il n’a qu’à se débrouiller tout seul ! » Non ! Je prend mes responsabilités d’adulte et je vais au moins purifier sa blessure avec un spray antiseptique !

 

 

Responsable de prendre le chemin de Guérison

 

 

La soumission a aussi perdu son sens premier.

Ce mot est devenu aujourd’hui un synonyme de lutte.

« Se soumettre » étant « de perdre sa souveraineté par la force ». Et donc, de devenir impuissant.

Les femmes ne veulent plus se soumettre car elles veulent retrouver toute leur puissance personnelle.

Elles veulent retrouver leur pleine et entière autorité.

Bref. Derrière la rédemption ou la soumission (Marie Madeleine ou la Vierge Marie) nous avons l’impression de devoir choisir entre perdre l’innocence ou notre souveraineté.

Mais nous crions non merci. « Ni pute, ni soumise ! »

 

 

La peur de l’autorité abusive a créé le changement de sens du mot soumission.

 

 

Or, ce n’est pas le sens premier de « soumise ».

Sou-mise veut dire « mise en dessous ».

Et c’est un jugement de valeur, une division que de penser que ce qu’il y a « dessous » est sale ou de moindre valeur.

Qu’y-a-t-il sous nos pieds, si ce n’est Gaia, Pachamama, notre Terre… ce féminin qui a accepté d’être en dessous pour que l’on puisse marcher dessus et nous accomplir ?

N’est-ce pas pas un acte d’une immense valeur ?

Ne reconnaissons-nous pas la Terre comme la planète la plus importante du système solaire ?

N’est-elle pas la grande souveraine ?

Sans elle, pas de vie.

Sans elle, rien ne s’élève.

Sans elle sous nos pieds, c’est simple : tout s’écroule.

 

 

La carapace solide de Pachamama nous offre un support inconditionnel !

 

 

Mais il est bien difficile d’accepter que l’énergie du féminin doit, pour se réaliser, être à la fois souveraine et, oui, … soumise.

Ça titille et fait monter de la colère, de la tristesse ou de la peur (ou carrément les trois en même temps !)

Car nous avons divisé les deux.

Nous croyons que nous ne pouvons avoir que l’un ou l’autre et perdons tout intérêt à « être dessous. »

Tout comme Lilith, aujourd’hui tête de proue du féminisme, hier ennemi du créateur (elle mange les enfants, donc les créations).

Car tant que le féminin ne se mettait pas en dessous (Eve qui accepte), rien ne pouvait être créer.

En termes symboliques, cela veut dire que « l’être ne peut se réaliser. »

Et il est difficile, pour moi, d’accepter que la réalisation de mon âme, puisse passer par la soumission, comme peut-être pour vous, si vous êtes une femme.

Je résiste à cette information et je sens que ça vient de loin… ma lignée féminine entière résiste…

La raison résiste car on m’a appris depuis petite, qu’une femme se réalise en travaillant (avec une carrière) pas en se soumettant à sa famille (mère au foyer).

C’est une croyance forte et très ancrée dans le collectif.

Mais il y a aussi, une partie de moi qui jubile à mettre un tel coup de pied dans la fourmilière !

 

Les gorges :  la puissance du bas qui se révèle dans le grondement des eaux (voir article précédent !)

 

« Se soumettre » a prit le sens aujourd’hui de l’abandon de sa réalisation au profit de la servitude.

C’est aider les autres à se réaliser mais pas Soi-même. Les faire passer avant nous et leur offrir notre couronne.

Toute la dimension de support à disparu et nous ne trouvons pas en nous, ce soutien du féminin.

Cette part intérieure prête à nous servir nous-mêmes pour manifester.

Et si nous refusons que notre féminin intérieur (les femmes en ont juste plus que les hommes) ne devienne une fondation pour nous, nous faisons du sur-place.

Nous ne pouvons pas avoir accès à la puissance du dessous car nous sommes en désaccord avec l’idée d’être en dessous.

Jamais nous ne pourrons nous réaliser.

—> Alors qu’à la base, nous refusons de nous soumettre justement pour nous réaliser…

Sournois, n’est-ce pas ?

C’est ce qu’on appelle un retournement (le faux devient vrai, le vrai devient faux.)

Et pour y voir clair, il faut oser changer de perspective (soit mettre sa tête à l’envers, comme le Pendu, arcane XII du tarot.)

Et oser entrevoir que la puissance vient aussi du bas.

 

 

Yoni couronnée comme symbole du féminin souverain

 

 

Bien entendu si le féminin doit se soumettre au masculin, le masculin AUSSI a à le faire.

C’est une danse où chacun s’élève et où chacun est le support de l’autre.

L’harmonie féminin / masculin est subtil et difficile à obtenir.

Et ce n’est pas par la force qu’elle peut l’être…

Le féminin va devoir guérir de la soumission imposée, pour danser à nouveau et se réaliser.

 

 

Comment guérir nos croyances fondées sur ces mots ?

Voici quelques petites idées, si pour vous aussi, il est difficile d’accepter votre part de féminin soumis, ou de vous sentir responsable de la guérison de vos blessures.

1- Accueillir vos émotions

Oser ressentir ce que les mots « soumission » ou « rédemption » éveillent dans votre corps (sans intellectualiser.)

2- Accepter 

Accepter d’avoir fonctionné sur des croyances fausses, d’avoir mal compris, d’avoir jugé et divisé.

Nous sommes responsables, mais pas coupables !

3– Affirmer

Utiliser le pouvoir créateur du verbe pour commencer à ré-harmoniser le sens des mots. Quelques propositions :

« J’affirme être souveraine et aux commandes de ma vie et de chacun de mes choix. »

« J’affirme reconnaitre que la puissance vient aussi du dessous. »

« J’affirme que le féminin est également fondation et support. Il est dessous pour permettre à l’être d’être souverain manifesté. »

« J’affirme que toutes les femmes peuvent être au service d’une cause sans perdre leur couronne, leur status, leur valeur. Qu’elles peuvent être en dessous ET reconnue, tout comme Gaia. »

« J’affirme que chaque humain est sur Terre pour se réaliser et ensuite pour aider les autres du mieux qu’il peut. »

« J’affirme être responsable de ma guérison, même si mes blessures ne sont pas de ma faute. »

 

La puissance souveraine du dessous !

 

Pour aller plus loin, vous pouvez consulter les pages dédiées à l’art thérapie et toutes les propositions de soins d’âmes, en ligne ou en présence.

Nouveauté : venez avez moi, activer les hauts lieux pour intégrer les énergies de la Terre, la puissance sacrée du dessous !

La crypte du lac de la Maix dédiée à la Vierge Noire, la Reine du dessous.