5BA7J – AB19 – Ancrage
La reliance à l’énergie de sécurité
Alexandre Lowen, spécialiste de l’énergie du corps (qu’il nomme biénergie) a remarqué que la qualité de vie et de vitalité d’une personne dépendait de sa faculté à s’enraciner.
- 1. Il a découvert que lorsque l’on craint insconsciennemt d’être abandonné, cela se voit dans nos postures.
Nous utilisons les épaules pour nous maintenir droite au lieu de chercher l’appui dans le sol.
Cette position du corps crée d’énormes tensions qui perpétuent le sentiment d’insécurité intérieure.
- 2. Pour un système électrique, ne pas être raccordé à la Terre peut provoquer des surcharges dans le circuit… et le faire exploser.
De la même manière, un manque d’ancrage risque de nous submerger (en termes d’émotions, anxiété, stress…) ce qui crée de la peur et d’avantage de tensions !
Ressentir l’ancrage
Ainsi, le problème d’insécurité intérieure restera insoluble pour quiconque n’a pas conscience de son manque d’enracinement.
Certes, l’humain ne possède pas de racines qui plongent à l’intérieur de la Terre…
Mais est-ce tout à fait vrai ? Car nous sommes dotés de jambes et de pieds qui sont reliés avec le sol.
Si ce lien est fort, c’est que nous sommes enracinés.
De nombreuses personnes ont un contact très mécanique avec la Terre et n’éprouvent aucune sensation dans les jambes. Ou en tout cas, des sensations pas assez fortes pour en être conscientes.
Il ne suffit donc pas de savoir que les pieds sont posés au sol pour se sentir enraciné ! Il nous faut RESSENTIR !
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Pour commencer à retrouver les sensations de votre partie inférieure, je vous propose de prendre conscience de votre respiration abdominale.
Respirer par le ventre crée une circulation dans le bas du corps. Cette respiration stimule les muscles et augmente notre oxygénation. Mais surtout, elle nous permet de mieux ressentir en libérant les muscles du ventre.
De ressentir avec plus d’intensité.
Cela peut être effrayant, car nous avons appris à fuir les émotions.
Mais dans cet atelier, nous avons vu que nos émotions doivent être reconnues.
Ainsi, sachez qu’en commençant à respirer par le ventre, vous risquez de faire face à des résistances inconscientes vous détournant de votre objectif.
Tâchez tout de même de vous concentrer sur ce type de respiration le plus souvent dans la journée, sur une base de 10 cycles : au réveil, avant chaque repas, le soir au couché…
Et dès que vous y penserez dans la journée !
- À l’inspiration, commencer par gonfler le ventre ;
- Puis le thorax ;
- À l’expiration, c’est le thorax qui expulse l’air d’abord ;
- Puis le ventre.
Exercices d’ancrage
Jeux de posture :
- Debout, les pieds parallèles, écartés d’environ 20 cm ;
- Les genoux sont légèrement fléchis (juste déverrouillés) et le pelvis relâché ;
- Penchez la partie supérieure du corps en avant, jusqu’à ressentir le poids se porter sur l’avant des pieds ;
- (Vous pouvez jouer à perdre l’équilibre pour ressentir vos limites… si jamais vous allez trop loin, rétablissez votre équilibre en faisant un pas en avant.)
- Regardez droit devant vous, comme si vous portiez un panier sur la tête ;
- Utilisez la respiration ventrale.
Tentez de rester le plus longtemps possible dans cette position. Elle pourra paraître inconfortable au début et certains muscles devenir trop tendus.
Cependant, elle est idéale pour déverrouiller la souplesse de la marche. C’est cette activité qui vous aidera à vous sentir mieux enracinées…
Marche lente :
Une fois que vous savez trouver la posture des genoux fléchis, il est temps de la mettre en mouvement !
- Prenez le temps de marcher lentement en déposant tout votre poids sur chaque pied tour à tour ;
- Soyez dans le ressenti. Connectez-vous aux sensations de chaque pied touchant le sol (si besoin, mettez-vous pieds nus) ;
- Faites bien attention de détendre tout le reste de votre corps. En particulier épaules et mâchoires ;
- Gardez les genoux légèrement fléchis ;
- Respirez avec le ventre.
Cette façon de marcher est étrange au début…
Cependant, vous pourrez remarquer que votre centre de gravité descend et que vous vous sentez plus en contact avec le sol.
Marcher lentement au début, pour enregistrer les sensations. Puis, n’hésitez pas à varier votre rythme.
Après votre session de marche lente, posez-vous ces quelques questions :
- Vous sentez-vous plus détendu ?
- Plus sûr de vous ?
- Plus relié à votre corps ?
- Étiez-vous moins dans vos pensées ?
- Vous sentez-vous plus souple ? Plus libre ?
- Avez-vous des sensations dans vos jambes ? Se répandent-elles de plus en plus haut ?
Incontournable
Pour terminer : la méditation d’ancrage reste un incontournable lorsque l’on chercher à se reconnecter à son lien à la Terre (et à guérir l’abandon !)
Un peu particulière, je vous propose de la suivre debout, les pieds nus.
Et c’est encore mieux si vous pouvez la faire avec les pieds directement en contact avec la surface de la Terre !
Lorsque vous serez prête, lancez l’audio dans lequel je vous guide vers plus d’ancrage…
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