Odeurs de Vénus

Femmes et effluves

Saviez-vous que les femmes et les hommes n’ont pas les mêmes capacités olfactives ?

Si nous avons tous une même sensibilité, il s’agit surtout de notre faculté à traiter les odeurs.

Les femmes savent mieux les reconnaitre, les nommer et les évaluer affectivement.

Bien des années avant que je m’y intéresse, lorsque ma formation d’art thérapie m’a fait prendre le chemin de l’exploration de mes sens, j’ai réalisé le collage ci-dessous pour l’odorat.

J’ai ainsi pu découvrir à quel point ce sens était lié à notre féminité.

Pour cet atelier, j’ai découvert des études scientifiques sur le lien entre les femmes et les odeurs (Herz et Inzlich 2002 ; Havlicek et al. 2008) qui prouvent que ce n’était pas qu’une intuition…

La Magie des parfums

On le sait depuis les découvertes du Dr Bach : les fleurs sont en résonnance avec la sphère émotionnelle.

Les neurosciences nous ont appris ensuite que l’odeur parvient au cerveau depuis le nerf olfactif jusqu’aux structures olfactives primaires et secondaires.

Les signaux électriques sont ensuite envoyés au cerveau limbique : hypothalamus, amygdale et hippocampe.

De nombreuses grandes prêtresses comme Morgane ou Marie-Madeleine étaient passées maîtresses dans l’utilisation des herbes et des parfums. 

—-> Nous verrons dans le prochain chapitre, qu’elles savaient déjà à cette époque, l’impact que pouvaient avoir les effluves sur l’amygdale !

Ces structures cérébrales profondes contrôlent la mémoire et son fonctionnement, mais aussi nos comportements affectifs.

On parle alors de mémoire émotionnelle.

Lorsque nous mémorisons une information associée à l’odorat dans un contexte émotionnel (agréable ou inconfortable), le souvenir est traité différemennt par le cerveau : il le rend inoubliable.

Par exemple, des vétérans a qui on fait sentir des odeurs de diesel peuvent déclencher des réactions violentes de stress post-traumatique.

Les épisodes du passé sont revécus avec les odeurs, dans une immédiateté et une vivacité que ne possèdent pas les autres sens. 

Le cerveau limbique, dit reptilien, est en effet le cerveau émotionnel. Dans son anatomie même, les circuits neurologiques sont interconnectés entre ceux de la mémoire, des émotions et ceux des odeurs.

Je n’ai découvert toutes ces informations là, qu’après avoir enregistré l’audio suivant, guidé par les soeurs de la Rose.

Le sujet m’a tellement plus, que je voulais en savoir plus et confirmer tout ce que j’ai reçu en guidance.

Leurs premiers messages étaient alors d’utiliser notre odorat pour nous ancrer et « pour respirer les effluves de la réalité. »

J’ai décidé de leur demander de développer et de nous expliquer pourquoi les parfums peuvent nous être utiles pour guérir notre blessure.

Bonne découverte :

Les myrrhophores nous questionnent :

  • Quelle place occupe le sens de l’odorat dans votre vie ?
  • Avez-vous déjà reconnu une odeur dans la rue ?
  • Est-ce qu’une odeur vous a déjà fait revivre des souvenirs ? Si oui, laquelle et quels souvenirs ? Êtes-vous capable de ressentir à nouveau ce parfum particulier ?
  • Quelles sont vos odeurs préférées ?
  • Existe-t-il une plusieurs odeurs que vous n’appréciez pas ?
  • Sont-elles raccroché à des mémoires ?
  • Regardez les listes faites lors des questions d’ombres et de lumière de Morgane le Fay : y en a-t-il certaines liées à des odeurs particulières ?
  • Est-ce que vous vous permettez de sentir vos effluves préférées régulièrement ? Quotidiennement ?
  • Appréciez-vous vos odeurs corporelles ? Celles de vos proches ?
  • Celle des parfums ? Si oui, naturels et/ou artificiels ? Lesquels ?
  • Avez-vous déjà été à la rencontre d’une odeur de façon méditative ?

L’olfactothérapie

Cette méthode est utilisée depuis 1992 (date de son invention) pour la gestion psycho-émotionnelle. 

Cet outils part du principe que les odeurs influencent notre humeur… les plus plaisantes installent de la détente ou de la joie.

En effet, les huiles essentielles peuvent soulager le stress (elles induisent un niveau de relaxation) et améliorer l’humeur (en induisant une excitation.)

Les odeurs y sont utilisées sous différentes formes : encens, parfums ou diffusion d’huiles essentielles par exemple.

La première chose que l’olfactothérapie peut nous aider à faire, c’est d’ancrer notre système nerveux dans le présent (l’ici et maintenant) en nous raccordant à la réalité (comme nous l’avons vu au jour 32, le réel libérateur.)

À la maison, nous pouvons nous aider pour cela, de certaines huiles essentielles comme le cèdre, le vétivier, ou le patchouli, par exemple.

—-> Attention : les huiles essentielles sont des condensés puissants des compositions chimiques des plantes. 

Certaines peuvent être consommées physiquement, mais attention, ce n’est pas le cas de toutes les plantes. Renseignez-vous systématiquement avant de les ingérer ou même de les utiliser sur la peau (toutes les huiles citronnées sont photosensibilisantes… et bien d’autres encore !)

Comme nous l’avons vu dans l’atelier d’impuissance, on commence par ne pas sous-estimer pas la puissance des plantes !

Elles peuvent toutes être des poisons dans certaines doses.

 

Des huiles essentielles 

Avant d’acheter l’huile essentielle qui vous fera du bien, n’hésitez pas à aller les sentir (boutique spécialisée, pharmacie ou magasins bio.)

Voici quelques exemples :

  • bergamote – apaisante, calmante et en même temps, elle donne de l’optimisme et de la positivité. On l’utilise donc pour un boost de confiance en soi.
  • cèdre de l’atlas – une odeur boisé et fleuri qui permet de nous ancrer en douceur tout en nous réconfortant. Anti-déprime assurée !
  • épinette noire – elle tonifie le mental pour retrouver la clarté. Légèrement piquante.
  • fragonia – des notes très florales qui nous permettent de faciliter nos introspections et créer la paix et l’harmonie intérieure. Utile en cas de colère.
  • géranium – sucrée, apaisante et harmonisante, elle apaise les tourments et nous réconforte. 
  • laurier – elle donne de la force et du courage pour nous rassurer : oui, nous sommes capables !
  • myrrhe – guérison et élévation de conscience par remonté de nos ombres (nous la verrons plus précisément dans le prochain chapitre.)
  • orange douce – rééquilibrante, elle est pleine de bonne humeur. Je l’utilise beaucoup en diffusion dans la maison pour sa gaieté et son effet relaxant.
  • Ylan-Ylang – elle apporte une grande sérénité grâce à son parfum suave et profond. Pour moi, c’est une des odeurs les plus vénusiennes…

 

 

Une rencontre en conscience

Je vous invite à tester une contemplation méditative avec l’une des huiles ci-dessus.

Si aucune ne vous tente, évitez simplement de choisir un parfum complexe. Prenez une odeur ne contenant qu’une seule note pour commencer et dont l’effluve ne vous plait pas vraiment (pas un dégoût, mais juste une perception dont vous n’êtes pas fan…) 

Contemplation méditative 

Installez-vous confortablement quelques instants avec votre effluve :

  • ressentir le sol, l’ancrage et le corps ;
  • laisser la respiration se faire et se se développer ;
  • respirer l’odeur sur 3 inspirations ;
  • mettez votre attention dans le corps et notez l’influence de cette odeur : une sensation s’est-elle éveillée ?
  • continuez votre exploration par groupe de 3 inspirations et une pause dans laquelle vous plonger dans votre corps ;
  • quand vous avez finit, inspirez l’effluve et guidez-la vers le coeur. Sentez le s’en remplir ;
  • puis sur l’expiration, faites partir la respiration du coeur vers tout votre corps pour l’inonder de l’énergie de ce parfum ;
  • laissez l’énergie circuler et continuez votre journée !

Une composition 

Pour m’aider à explorer le joyau de cette blessure et l’intégrer, j’ai réalisé une synergie de quelques plantes : rose, myrrhe, yang-ylang.

Puis, un peu plus tard, j’y ai ajouté aussi du géranium.

Son parfum est équilibré entre fleur et profondeur et m’invitait à m’ouvrir à une nouvelle féminité.

Énergétiquement, elle a su débloquer des charges importantes.

Je vous laisse le temps de vous la procurer pour la réalisation de cette composition, mais aussi pour un usage… plus créatif !  Dans le chapitre suivant, nous travaillerons tout particulièrement avec la myrrhe, un allié de taille pour traverser cette blessure ! 

Recette :

  • dans un flacon roll-on de 5mL ;
  • 2,5 à 3mL d’eau florale de rose ;
  • 9 gtes d’HV d’amande ou de noyau d’abricot (forme de mandorle) ;
  • 13 gtes d’HE de Myrrhe ;
  • 27 gtes d’HE d’Ylang-Ylang (ou plus selon affinité) ;
  • 3 gtes d’HE de Géranium bourbon.

Bien secouer avant chaque usage.

À utiliser en onction sur les poignets et/ou les chakras APRÈS vérification que vous n’êtes pas allergique à l’un de ses composants (testez-les un par un, sur le coude. Une intolérance peut se manifester jusqu’à 48h après application…)

Cette synergie est puissante et va vous aider à peaufiner tout le travail d’intégration entrepris jusqu’ici sur la blessure de la mère, la re-connexion avec le coeur et le corps, l’acceptation de l’incarnation et la joie de l’incarnation. 

Vous en apprendrez d’avantage en travaillant avec chaque composante, par la méthode contemplative.

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