Lien maternel
Voici une page imprévue… qui s’est imposée.
(Les guides de l’atelier ne me laissait pas passer au chapitre au suivant !)
Comme nous l’avons vu avec les alliés de ce chapitre, et comme j’ai pu en faire la synchronicité moi-même en cours d’écriture, la blessure du féminin a un lien fort avec notre mère.
Il était primordial de rajouter dans ce chapitre, quelques mots sur notre lien à notre mère.
Nous sommes en effet connectés, profondément et tout au long de notre vie, à notre première maison : l’utérus de notre mère biologique.
C’est un lien physique d’abord, avec le cordon ombilical… mais aussi un lien énergétique qui perdure.
Les traditions védiques disent qu’après notre mort, nous nous connectons avec l’âme de notre mère à nouveau. Qu’une part de ses fréquences nous attend sur la planète, même après son départ.
Nos âmes sont liées.
Nos utérus le sont aussi et il serait donc tout à fait incomplet de vouloir cicatriser notre blessure du ventre, sans chercher à guérir notre lien maternel.
Un lien clef
Quand une femme est enceinte, elle peut transférer des quantités incroyables d’énergie cosmiques à son enfant. La mère est la personne clef de l’âme de son enfant. Elle peut canaliser l’éveil de son enfant dans son utérus. Elle donne l’énergie de son coeur lorsqu’elle l’allaite.
Une mère peut se connecter à son enfant n’importe où sur la planète… et lui envoyer des guérisons, des bénédictions, … de façon plus puissante qu’un Maître spirituel.
Une mère a ce pouvoir là.
Dans les traditions d’Inde, il est dit que le fait que notre mère prie pour nous, est une grande source de guérison. L’idéal étant donc d’avoir une relation aimante avec elle, un amour véritable.
…
Ce n’est pas toujours le cas.
…
L’idéal étant de faire en sorte que notre mère soit heureuse et que l’on gagne son coeur pour qu’elle pense à nous et nous envoie de bonnes énergies.
…
Ce n’est pas toujours le cas.
…
La nature maternelle est celle du soin. Du sacrifice. De l’amour inconditionnel envers ses enfants.
…
Et ce n’est malheureusement pas toujours le cas.
…
Nos relations ne sont pas toujours idéales mais pour évoluer spirituellement, nous devons passer par la case « avoir du respect pour ses parents ».
Aucune âme ne peut venir sur Terre sans passer par le ventre d’une autre âme. Sans passer par son accueil (même inconscient).
Au niveau de l’âme, vous vous êtes entendus. Certains pensent même choisis ! … pour vivre à 2 âmes dans le même corps pendant 9 mois. Pour vivre l’initiation de la naissance et de l’accouchement ensemble.
Nos parents sont nos plus grandes âmes soeurs.
Cela ne signifie pas que nous devons être en accord avec leurs comportements. Avec parfois leur manque d’amour.
Peut-être que nous aimons ce qu’ils font. Ou non.
Beaucoup d’enfant ont de la colère envers leurs parents. Leur enfance ayant été une période difficile. En particulier en occident !
Rien que la relation entre nos parents a un impact énorme sur notre mental et cela pour le reste de notre vie.
Peu importe, c’est leur karma à eux.
Une des étapes majeures de notre évolution, consiste à les respecter, à ne pas se venger et ne pas leur faire de peine.
Nous devons tenter de comprendre qu’ils ont fait de leur mieux, à leur niveau. Que eux aussi, ont leur part de souffrance.
Si votre relation avec vos parents est belle, il s’agit même de les rendre heureux. De les faire sourire.
Mais nous devons toujours les respecter et leur donner de l’amour (de près ou de loin).
C’est une loi de l’âme : peu importe qui sont nos parents et leurs erreurs, même s’ils nous ont abandonné, ou fait du mal, nous devons trouver la paix.
Je vous propose donc 2 exercices pour guérir notre relation à notre mère.
L’apaisement de cette relation a un grand pouvoir pour approfondir la guérison de notre propre ventre.
Vous pouvez vous aider des alliés de ce chapitre spécifiques au lien maternel pour toutes les propositions d’activités de cette page. :
- l’orque,
- la synergie B66 d’Aura Soma,
- la Fleur de Bach Alchémille commune de chez Déva,
- et le champignon, …
Parcourir l’histoire de sa relation avec sa mère biologique
Je m’excuse d’avance pour tout ceux et toutes celles qui n’ont pas connu leur mère biologique et qui ne pourrait pas participer à cet exercice. Sachez que vous pourrez faire le suivant.
Pour commencer, je vous invite à revisiter l’histoire de la relation avec votre mère, en l’écrivant dans votre journal. Mettez quelques adjectifs pour répondre aux questions suivantes.
Comment étiez-vous lié dans votre petite enfance ? Vous entendiez-vous bien ?
Quel est votre premier souvenir d’elle ?
Comment l’avez-vous perçue dans votre petite enfance ?
Comment les choses ont-elles évolué (si elles ont évolué) lors de votre adolescence ? Puis quand vous étiez jeunes adultes ?
Y’a-t-il eu des évènements particuliers qui ont abîmé votre relation ? D’autres qui l’on renforcé, enrichi ?
Qu’est-ce que votre relation a d’unique ? Qu’est-ce qui n’appartient qu’à vous deux ?
Si votre mère vous a quitté, quels ont été vos derniers échanges ?
Avez-vous fait l’expérience de son âme après son départ ?
Comme un poussin qui sort de l’oeuf, l’humain aussi doit percer un voile.
En sachant que votre mère est un symbole de la matière, vous pouvez relire ce que vous avez écrit et le traduire ainsi :
Ceci est la perception que mon âme se fait en venant dans la matière*
➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳
Une technique simple de guérison relationnelle
Que vous ayez connu votre mère ou non, qu’elle soit encore en vie ou non, je vous propose de soigner votre relation.
Visualisez votre mère ou utilisez une photo d’elle.
Prenez la posture de yoga de l’enfant, tête au sol. Remerciez-la de vous avoir donné naissance.
Dites ensuite à voix haute : « Je te pardonne, et je te prie de me pardonner pour tout ce qu’il s’est passé jusqu’à maintenant. »
Répétez 1 fois par jour pendant 21 jours.
Vous pouvez renforcer ce pardon avec la pratique d’Hoponopono, ciblée sur votre relation.
Remerciez votre Mère, le soir avant de vous coucher. Aidez-vous de toutes les choses positives que vous avez découvert dans l’exercice précédent pour remplir votre coeur de gratitude… ou au moins la gratitude de vous avoir construit et alimenté pendant 9 mois, et d’avoir traversé l’initiation de l’accouchement. C’est le minimum.
Il s’agit là de méditations puissantes, si cela est fait avec le coeur.
Si besoin, pensez à votre ventre et à sa lumière et pensez à la relation idéale que vous auriez pu avoir avec votre mère : une mère idéale avec un enfant idéal.
Ré-imaginez votre histoire ! Et mettez toute la puissance de cette beauté relationnelle dans votre coeur. Faites déborder votre coeur d’amour pour votre ventre et pour le ventre de votre mère.
…
Si c’est possible pour vous, dites merci à votre mère, face à face.
Le Yantra du chakra sacré
Si vous vous êtes lancés sur la création du Yantra du chapitre précédent à chaque pleine lune, n’hésitez pas à penser positivement à votre mère pendant que vous le dessinez.
La réalisation du Yantra nous connecte automatiquement à notre lignée féminine et en particulier à l’utérus de notre mère !
De par sa nature féminine, elle devient donc très puissante lorsqu’elle est couplée avec les énergies lunaires.
Nous pouvons renforcer la pratique, en pensant de manière consciente à notre mère.
ATTENTION : Si vous n’arrivez pas à penser à votre mère de façon positive, répétez l’exercice 2 du pardon. Vous ne devez pas entretenir de colère ou rancune dans votre lien si vous souhaitez pratiquer le dessin du Yantra en conscience.
Vous devez ressentir de la gratitude pour elle.
Être mère soi-même
La guérison de nos blessures d’âme est un immense cadeau que l’on se fait à soi. Mais aussi à ses enfants.
Le future des jeunes générations et des générations à venir, dépend de notre façon à prendre soin et protéger nos enfants. Elle doit être belle et aimante.
Mais en plus, vous savez maintenant qu’une mère a le pouvoir de se connecter à son enfant n’importe où et de lui envoyer de puissantes guérisons et bénédictions. Et la purification de notre ventre va renforcer encore ce pouvoir !
Une mère n’est cependant pas responsable du karma de son enfant. Peu importe la souffrance qu’il traverse, le devoir d’une mère est de lui donner de l’amour pour l’aider, tout en évitant de nous sentir coupable.
Les enfants sont innocents mais ils souffrent de nos comportements. Cela va influencer leur vie entière.
Gardons 3 principes généraux en tête :
1.Faisons de notre mieux pour ne pas les impacter par nos comportements.
2.Plantons la graine de l’amour en eux.
3.Utilisons notre super-pouvoir de mère ! Prenons juste le temps d’envoyer régulièrement de l’amour inconditionnelle à nos enfants 😉
➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳➳
*phrase issue des auteurs Rose et Gilles Gandy
<– Jour précédent Retour à l’accueil Jour suivant –>
