5BA7J – FE22 – Sororité

 

 

 

 

 Entre soeurs 

Témoignages

Dans cette page, seront ajoutés au fur et à mesure vos témoignages et les photos de vos réalisations. Merci d’avance de faire vivre le clan des soeurs à travers vos partages !

J’attends vos mots et/ou créations dans ma boîte mail : fvillermaux@gmail.com

 

 

 

 

Fanny Wild 2023 :

Les améliorations de ma blessure ont été nombreuses et profondes. Et même si j’ai déjà partagé beaucoup avec la création de cet atelier, j’ai voulu témoigner aussi.

Dire que mon agressivité envers les hommes avait diminué. Que je ne sentais plus qu’ils voulaient m’écraser.

Dire que j’ai demandé pardon à mon corps pour ce que j’ai pu ressentir contre lui, entre honte et dégoût. Que j’ai eu une douleur au sein droit (le masculin et le coeur) pendant des semaines… au point de passer une mammographie en urgence !

Mais heureusement, c’était bénin… un message que la guérison prenait dans la chair aussi.

Je témoigne aussi d’un autre drôle de « hasard » : le 26 octobre (au milieu de l’atelier !), j’ai secouru un renard malade. C’était la première fois, que j’en touchais un ! Je l’ai mis dans une cage de transport pour chat et j’ai fait 40min de route pour le déposer dans un centre.

Alors que je travaillais sur le sens de cette apparition dans ma vie, je me suis remémorée que j’avais joué le rôle du renard dans une pièce de théâtre sur le Petit Prince. 

Et justement, le Renard m’a appris ici, à me désidentifier. A voir que certains éléments de la vie, sont une pièce de théâtre. Un scénario bien ficelé.

C’est ça aussi, la Médecine du renard à prendre du recul : arrêter de prendre les choses de façon personnelle. Ne plus se sentir victime.

D’autre part, le Renard m’a appris que TOUT le monde vit caché. Pas forcément comme moi, dans la forêt… mais souvent derrière un masque.

Et que la force du ventre, se re-trouve dans cette cachette. Dans notre terrier. Là où la sécurité ressentie permet l’exploration à nue de notre authenticité.

Cette sécurité peut-être atteinte de bien des façons… parfois pas toujours saines (masques, fuite, besoin d’un compagnon qui soit un papa de substitution,…) Mais cela n’est que temporaire. Car un jour, nous retrouvons assez de notre puissance pour nous guérir et faire de meilleurs choix.

J’ai pu comprendre que je cherchais à ce qu’on m’aime assez pour me défendre (quand je ne le pouvais pas) et que j’étais toujours déçue des gens qui ne prenaient pas mon parti. J’ai pu voir le lien avec mon sentiment d’impuissance et ma voix non reconnue et entendue. L’impression d’être Cassandra !

J’ai aussi renoué avec ma re-connexion de mon enfant intérieur (comme annoncé dans le collage intuitif !) qui m’a fait revivre les blessures de Cassandra et d’injustice à ne pas être défendue par les figures d’autorité… créant cette impuissance et cette espèce d’attente du sauveur.

Je suis ce sauveur là. Et je prends cette place là. Car c’est moi qui m’aime assez pour prendre ma défense. Moi qui livre mes propres batailles.

Bref. Je suis fière de ce travail de guérison personnel. Fière de cet atelier.

 

 

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