Jour 2
La première phase du processus alchimique est appelée la Negrido, la noire.
Et autant vous le révéler tout de suite : il s’agit de l’étape la plus difficile de l’initiation. C’est celle qui nous confronte avec notre part d’ombre, cette partie de nous que nous n’acceptons pas ou plus.
Mais nous ferons ce travail ensemble (ouf !)
Je vous entend bien me demander : « mais … pourquoi commencer par le plus dur ? »
Parce que « sans contrôle, la puissance n’est rien ! » Connaître nos parts d’ombre permet de les illuminer et ne plus être contrôlés par elles. Car nous voulons justement éviter qu’elles prennent le dessus lorsque nous évoluons… une augmentation de nos vibrations entrainent une augmentation de nos puissances créatrices.
Notre ombre deviendrait de plus en plus puissante aussi. Que saurait-elle créer d’autre que noirceur autour d’elle ?
Audio d’introduction :
Pour être tout à fait claire, vous pourrez faire varier la force de votre expérience avec les pierres et les huiles essentielles :
- l’obsidienne noire vous sera utile si vous avez du mal à vous connecter à ce travail : elle vous enfoncera !
- la tourmaline noire produit le même effet, avec beaucoup moins d’intensité. Elle vous lie avec le haut, le vertical, la longueur et on ne ressent pas « que le bas » ;
- la labradorite, est la plus douce des trois (et elle vous protégera si vous avez besoin d’un cocon) ;
- toutes les 3 seront idéales pour vous permettre d’atterrir après vos méditations.
- pour alléger votre expérience (si cela est trop fort pour vous !), choisissez au contraire un quartz rose (c’est la pierre doudou par excellence).
Les pierres s’utilisent très simplement en plaçant notre attention sur elles quelques minutes. Il suffit de les tenir dans la main et de les regarder, de les sentir. Pas besoin de rituels ou de placements complexes pour profiter de tous leur bienfaits ! Méditez avec elles de la façon la plus simple qui soit.
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Selon votre sensibilité ou votre affinité, vous pouvez choisir de travailler avec les huiles essentielles. Choisissez des huiles chez des commerçants en qui vous pouvez avoir confiance (et qui fournissent des chémotypes.) Si vous pouvez optez pour des huiles bio, n’hésitez pas (en concentrant les composantes des végétaux, on comprendra bien que les pesticides s’y retrouvent en forte concentration eux aussi.)
Et bien entendu, on peut coupler cristaux et huiles 😉
Prendre quelques gouttes dans une huile végétale (amande douce, noyau d’abricot, ou même noix de coco…) et appliquer directement sur la peau, dans le bain, dans un verre contenant un fond de vinaigre (placé sur un radiateur), …
- si vous avez besoin d’aide pour vous « enfoncer », l’HE Fragonia (intensité forte)
- l’HE Katafray (intensité moyenne)
- l’HE cèdre de l’atlas (intensité faible)
- Pour alléger : HE Combawa
- Alléger et s’enfoncer : le mélange Porte Noire que je vous propose fait les 2. Oui alors, comment un tel paradoxe est possible ? D’un côté l’HE Fragonia nous fait entrer intensément dans notre Ombre. Les autres huiles soignent notre féminité en apportant la douceur des fleurs. L’HE de Bergamote clarifie tout ça et allège. Elles n’agissent pas les unes contre les autres (elles ne s’annulent pas) mais ajoutent leurs forces. Cet huile m’a été d’un grand soutien dans le travail d’écriture de cette classe.
J’ai créé des petites fioles de ce mélange (5ml, version roll-on) pour les partager avec vous. J’attend votre retour sur ce mélange avec impatience ! S’il vous a plu, j’envisage d’en refaire (différentes contenances, fioles goutte à goutte, etc…) J’ai pris beaucoup de plaisir à me laisser guider et à utiliser mon ancien matériel (je détiens une Maîtrise de chimie, les huiles sont donc préparés dans des conditions optimales !)
En fonction de vos avis, il y aura peut-être des huiles pour les classes suivantes, alors n’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez 😉
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La descente
Comme nous l’avons déjà évoqué lors de la partie introductive, la phase de saignement de la femme correspond (par analogie au cycle des saisons,) à la phase hivernale de notre cycle. C’est aussi l’élément Terre.
Ainsi, lors de nos règles, nous entrons dans cet élément. Parfois profondément.
C’est ce qui s’appelle « la descente ».
Ce phénomène correspond à un état d’intériorisation fort, parfois si fort qu’il ressemble à une grosse déprime. En fait, il s’agit souvent d’une initiation (= un apport de sagesse qui nous fera vivre notre vie un peu différemment par la suite.) Effectivement, les initiées qui se lançaient dans le travail spirituel, portaient symboliquement un voile. Cela montrait extérieurement, l’état intérieur, refermé sur lui-même, de l’étudiante aux mystères. Symboliquement, elles se cachaient du monde.
Nous avons gardé ce symbole fort pour les nonnes chrétiennes.
J’ai aussi interrogé quelques femmes musulmanes au sujet du port du voile de leur culture… la grande majorité n’évoquait jamais une explication spirituelle. Plutôt une tradition… mais de quelle source ? J’ai eu plaisir à une discussion avec une maman musulmane qui m’a expliqué que le voile existait pour se soustraire aux yeux extérieurs : la femme n’était ainsi plus disponible car elle travaillait à son intériorisation, à sa maternité et à sa spiritualité.
Cela rejoignait merveilleusement cette théorie qui date de plusieurs millénaire : indiquer au monde extérieur notre condition spirituelle intérieure. Notre descente.
Si l’envie vous en dit, vous pouvez décider vous aussi de prendre le voile lors de cette classe. Cela peut être véritablement un voile mais aussi n’importe quelle coiffe. Pendant mon expérimentation personnelle et tout le grand travail d’écriture, je portais continuellement un bonnet en laine. Bien entendu, nous étions en hiver… mais, j’en avais besoin aussi en intérieur, au restaurant, en peignant, pendant les cours de danse, voir même… au lit (si si) ! Pendant des semaines, je n’ai pas quitté mes petits bonnets et je n’y ai pas prêté du tout attention, jusqu’à ce que je sois heurtée par la symbolique du voile (il faut parfois se laisser aller à quelques excentricités lorsque l’intuition nous guide et en découvrir les raisons après coup.)
Se couvrir la tête est donc tout un symbole.
Par ce geste, la Terre semble aussi couvrir notre tête.
Nous ne sommes plus sur Terre.
Nous sommes dans son antre…
Bonjour mon Ombre !
Le but de cette classe est bien de vous permettre de rejoindre « le monde d’en bas ».
Pour cela, nous allons voir de nombreux moyens de contact avec notre psyché inconsciente. Certains fonctionneront mieux pour vous, que les autres : vous êtes libres de choisir ce qui marche et de refaire les exercices.
Se dédier à sa part d’Ombre va faire émerger des souvenirs, des sensations, des images, des émotions, … à tout moment de cette classe ! Cela va dépendre de chacun et je ne peux absolument pas faire ici de généralités. Prêtez attention à ce qui vient, que ce soit lors des méditations, des purifications (et lors de vos saignements !) Si cela reste flou, pas de soucis, notez simplement toutes les informations (le déclic pourra avoir lieu plus tard, ou progressivement en assemblant les pièces d’un grand puzzle.)
Le but de la descente est donc de faire remonter des choses à la surface ! Quel magnifique paradoxe : descendre pour faire remonter 😉 C’est une belle façon de nous faire comprendre, qu’il suffit toujours de faire le premier pas pour que le nécessaire vienne à nous.
N’hésitez pas à vous arrêter pour noter ce qui vous arrive à votre esprit, afin de ne pas perdre les bribes d’informations. Ne faites pas confiance à votre mémoire. Soyez donc vigilants à tout moment !
1er exercice : une purification
Les possibilités de purification sont illimitées.
Nous allons en voir plusieurs plusieurs exemples durant la totalité de cette classe pour vous permettre de trouver celui qui vous correspondra le plus.
De très nombreuses cultures ont associées l’eau à la spiritualité et nous savons bien qu’elle peut nous laver. Cet élément particulièrement féminin, nous aide à nous intérioriser en nous permettant de nous calmer, de nous relaxer. Nous prenons des bains après une grosse journée fatigante pour éliminer les mémoires parasites. Il s’agit d’un moment hors du temps, un sas nous permettant de laisser les choses derrière nous.
Le bain en conscience est facile à réaliser. Si vous avez déjà construis votre propre autel comme je vous le proposai à la fin de la Porte d’introduction, vous aurez déjà des éléments vous permettant de créer un bain sacré.
Habillez votre baignoire de bougies, d’encens, de fleurs, de cristaux… rendez-le joli ! Vous pouvez ajouter des sels à dissoudre dans l’eau chaude, mais évitez les cosmétiques comme les gels ou les mousses pour cet exercice.
Et ensuite : détendez-vous. Laissez votre esprit vagabonder un moment, puis entrez en méditation. Agissez sur votre esprit pour amener un maximum de fois et le plus longtemps possible, un espace de vide intérieur.
A chaque respiration, détendez vos muscles. A chaque détente faites le vide.
Si votre esprit vous ramène à vos soucis, focalisez-vous sur vos bougies, sur l’eau qui glisse entre vos doigts. Choisir de faire entrer entièrement toutes vos sensations en vous, permet de se recentrer, de revenir au présent. Ce n’est pas toujours facile, mais lorsque nous sommes en temps de saignements, nous y arrivons presque naturellement. Si vous n’êtes pas dans cette période, vous pouvez tout de même prendre ce bain. Sachez que les difficultés que vous rencontrerez peut-être, seront amoindris selon les moments de votre cycle.
Quand vous serez suffisamment relaxée et vide d’esprit, affirmez : « comme je nettoie aujourd’hui mon corps, je nettoie tout mon être ». Concentrez-vous sur la signification profonde de cette phrase durant tout le reste de votre bain.
Au moment de sortir, imaginez que les déchets, les mémoires du passé qui ne vous servent plus, restent là, dans cette eau. Alors que l’eau s’écoule, elles se séparent définitivement de vous.
Il est très possible que rien ne vous vienne à l’esprit lors de ce bain. C’est normal, ne vous faites pas de soucis. Il s’agit ici de faire de la place. Il y a des choses que nous avons peut-être réussis à résoudre lors de nos vies et qui restent malgré tout attachées à nous (ou nous, attachés à elles !) Nous n’avons pas besoin de les rendre conscientes, mais de les éliminer totalement.
Le but est donc bien de partir sur une bonne base pour se débarrasser au maximum des résidus anciens afin de voir plus facilement les problématiques actuelles.
A demain !
