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C’est dans 3 ateliers de la série des blessures d’âme que j’ai eu l’occasion de croiser la Mandorle.

La première fois, ce fut lors de l’atelier d’abandon, en lien avec le chakra sous-terrain et le chakra racine.

J’ai eu ensuite l’occasion d’en apprendre beaucoup plus, lorsque je l’ai recroisé pour la blessure de désamour.

Forcément ! J’étais d’autant plus curieuse de la retrouver.

En récoltant toutes les données peu à peu, je me suis dit que je ne pouvais pas tout faire tenir dans les ateliers des blessures qui sont déjà conséquents. M’est venu alors l’idée d’en faire un atelier.

Bien entendu, il s’est transformé encore et encore, alors que je déroulais son fil d’Ariane… jusqu’à inclure aujourd’hui un ancien atelier sur le feu du coeur.

Aujourd’hui, je suis fière de vous présenter l’atelier de la Mandorle, la croix et la triple flamme.

 


Le lien de la Mandrole avec la lignée de la Rose

Dans MMMysteries de Seren Bertrand, nous apprenons qu’un bouillon sous terrain, des « sectes » cachées dévouées aux enseignements de MM et qui faisaient déjà leur tout premier pèlerinage sur ses pas, dès 170 après JC (d’après les écrits de l’historien Celsus) diffusèrent la Voie occulte « de la Main Gauche » de Marie-Madeleine. C’est à dire la Voie du Féminin Sacré.

Elle est appelée aussi Voie des Mystères (notamment par Blatasky) ou aussi Voie de la Rose.

Le but de cette voie ? Donner naissance à la Conscience Christique, qui nous le savons, est un état profondément ancré dans le coeur et n’est pas réservé à Jésus.

Toujours dans le même ouvrage de Seren Bertrand, la Mandorle est un portail de connaissances et d’enseignements secrets encodés dans le Moyen-Âge par des artistes, des philosophes et des alchimistes.

Le nom Mandorle possède une consonance proche de Madeleine à cause de leurs voyelles : MNDL contre MGDL en hébreux.

Je vois désormais la Mandorle comme un portail dans un de ses aspects (j’en reparlerai plus loin) et ce qui m’a frappé c’est que « magdal » signifie aussi « portail » en langage sémitique.

Le grec « amygdale » vient de ces mêmes racines anciennes sémitiques. Il signifie amande ou amandier.

Mais pas seulement : « Amygdalus » est aussi la Déesse Mère Primordiale des sectes gnostiques et est représentée par un amandier. On peut y voir l’arbre de vie cabalistique dans sa version féminine.

Dans sa forme de Mandorle, c’est à dire d’amande, on retrouve la forme de la Yoni (le sexe féminin). Autrement dit le portail de naissance dans ce monde mais aussi le portail magique des Déesses (comme Sheila Na Gig).

Ainsi, « MGDL » dans ses origines signifierait « portail magique de la Grande Mère ».

En résumé, il s’agit d’un nom et d’une forme qui porte en elle, les secrets de l’enseignement de Marie Madeleine et de la Voie féminine. La Voie des Mystères.

Elle était utilisée à la fois comme portail de connaissances, mais aussi en tant de symbole secret, pour que ses adeptes puissent se rallier dans l’ombre, alors que le christianisme prédominant ( la Voie droite et masculine menée par St Pierre) les poursuivaient pour hérétisme.

La chasse au cathares en fût la plus sanglante expression.

Marie-Madeleine et la Mandorle seraient donc des portails.

Portail des Mystères de la Déesse, de la Vie et de l’énergie.

Portail de la conscience.

Une conscience centrée dans le petit organe amygdale du cerveau (dont l’écriture hébraïque est aussi MGDL !!!) Il s’agit là du centre sentant, c’est à dire purement féminin. Il est nommé aussi le centre d’éveil.

Il est situé au centre de notre cerveau, au niveau de l’espace entre nos deux sourcils.

D’ailleurs, la Mandorle a la même forme qu’un oeil placé à la verticale.

(c’est le symbole que j’ai reçu à l’époque dans une vision ! ! ! !)

Il ne lui manque qu’un disque intérieur. Un soleil (!) pour devenir tout à fait un oeil vertical.

Et nous obtenons alors un oeil supplémentaire entre nos sourcils. Comme un troisième oeil.

 


Un exemple concret :

Comme je vous le disais juste avant, durant le Moyen-Âge, des artistes, des philosophes et des alchimistes ont utilisé la Mandorle au nez de tous comme code secret de leur appartenance à la tradition des Mystères Féminins. Il ne se gênaient pas pour mettre ce symbole dans leur peinture.

Voir même, à la porte d’entrée de la ville ! Comme à Rosheim.

Ce qui est drôle car elle figure en faut du premier portail de la ville alors fortifiée. Elle est située sur la porte de la Vierge très exactement.

 

La porte de la Vierge à Rosheim.

 

D’ailleurs, Rosheim signifie Ville de la Rose (Rose et « heim » suffixe allemand pour ville ou village). L’écusson de la ville contient une grande rose, qui est aujourd’hui son symbole.

On y trouve une belle roseraie et on y fête la rose tous les ans.

Bon, inutile de vous dire que la Rose est un autre symbole de la Voie des Mystères de Marie-Madeleine et de toutes les soeurs de la Rose.

Je suis donc persuadée que cette ville renfermait une communauté de gnostiques qui diffusaient les Mystères de la Déesse.

Autre point d’intérêt de cette ville : elle se situe en bas d’un haut lieu sacré alsacien, connu dans toute la France : le Mont Ste Odile et le mur païen (qui garde encore tous ses secrets : son origine et son utilité !) Il fallait passer par la Ville de la Rose pour y accéder. Encore aujourd’hui d’ailleurs !

Le plus marrant ?

C’est que l’emblème de Ste Odile sont les yeux.

Non, vous ne rêvez pas.

La version officielle est que Ste Odile fût miraculeusement guérie de sa condition (elle était en effet aveugle de naissance).

Mais, l’on trouve ces yeux là toujours dans un livre, symbole de la connaissance et de l’érudition. Ensemble, je ne peux que penser à la conscience. Il ne s’agit pas d’ouvrir les yeux externes mais nos yeux intérieurs.

De nous éveiller.

Autre particularité, chaque page du livre qu’elle nous montre grand ouvert, possède un oeil. Un oeil à droite et un oeil à gauche.

Pour moi, il s’agit donc de s’éveiller au masculin sacré et au féminin sacré. On retrouve ici la dimension du Hiéros Gamos !

Mais vous voulez encore du plus marrant ?

Et bien, c’est sur ce site, et plus exactement, au niveau de sa fontaine miraculeuse, que j’ai reçu les premières informations entre l’enfant intérieur et le féminin (vous vous souvenez, c’était dans cet article dont je vous avais déjà mis le lien dans la partie des alliés de la nature !)

—> Ainsi, si vous habitez dans le coin… je ne peux que vous encourager à faire un petit pèlerinage à Ste Odile alors que vous traversez cet atelier ! 

Si vous n’êtes pas du coin, pas de soucis, le même genre de symbolisme apparait ailleurs. Je vais vous parler de quelques autres exemples de sites dans la Morbihan, le Morvan, les Pyrénées et en Angleterre.

Autres exemples :

Sulim avec la Vénus de Quinipily (Morbihan)

Une statué de Déesse, qualifiée de Vénus a été retrouvée sur la butte de Castennac et peut être vu désormais à Quinipily dans le jardin d’un ancien château.

Elle fait 2m20 de hauteur et porte une écharpe. Sur sa tête, l’inscription TIT renvoi au noeud d’Isis, et c’est peut-être ce qu’elle porte et non pas une écharpe.

Encore aujourd’hui, dans la prêtrise d’Isis, les initiés forment et portent le noeud d’Isis jusqu’à leur ordination, afin de montrer leur dédication à la Déesse. C’est ce qu’est j’ai fait personnellement pour ma propre ordination, donc oui, c’est encore un rituel qui traverse le temps.

Mais ce qui est intéressant ici, c’est que l’endroit où a été retrouvé cette statue à Bieuzy-les-eaux,  possède un an ancien nom gaulois : « Sulim ».

C’est un nom relié à la Déesse celte et gauloise, Sulis, Déesse de l’eau.

En gaulois, son nom dérive de suli ou soli qui désigne à la fois la vue et l’oeil mais aussi le Soleil, sul en gaulois.

Nous avons donc un autre rapprochement entre une prêtresse des eaux et les yeux, comme Ste Odile.

D’ailleurs, certains avancent que Sulim se trouve dans un méandre du Blavet qui décrit justement une forme d’oeil. Ce qui est un peu exagéré quand on le regarde sur nos cartes modernes. Mais, il faut bien avouer que lorsqu’on se trouve au centre de ce méandre, l’eau est présente dans les 4 directions, ce qui est déjà un fait remarquable en pratique chamanique.

Et ce qui lie définitivement l’endroit à un culte de l’eau.

Aujourd’hui, se trouve désormais une chapelle sur le lieu de la trouvaille, dédiée à la trinité, avec sa fontaine de la trinité.

Trinité donc symbole du coeur.

On pourrait même jusqu’à dire, au coeur centre plus exactement.

 

Bibracte (dans le Morvan) Lourdes et Glastonbury

Pour en revenir à l’oeil et à la Mandorle, nous retrouvons ces formes en lien avec des cultes des eaux à Bibracte dans la Morvan, mais aussi à Lourdes et au puit de Glastonbury.

À bibracte, il s’agit d’un grand bassin de granit rose orienté est/ouest, comme une église.

Sa forme est celle de la Vescica Pisce.

On trouvait un bassin de la même forme dans l’enceinte du sanctuaire des sources de la Seine en Côte-d’Or.

À Lourdes, c’est l’entrée du sanctuaire qui contient cette forme, avec ses deux couloirs de part et d’autre de l’accès central, qui mène au premier niveau.

Et comment ne pas évoquer, orné de cette Vescica Pisce avec ses deux cercles.

Nous retrouvons à chaque fois, un même schéma : eaux miraculeuse, fontaine ou puit sacré, forme de Mandorle, et parfois la prêtrise liée aux yeux et à la clarté est clairement signifiée.

Plus généralement, on retrouve cette forme dans les figures du Christ sur les cathédrales ou autres constructions sacrées et que l’on nomme le Christ en mandorle, tout simplement.

Le symbole des premiers chrétien était le poisson Ischion, c’est à dire un vescica pisce dont lignes continuent pour former la queue.

Je m’arrêterai ici, en tout cas, j’espère vous avoir donné l’envie d’aller à la rencontre de ce symbole sur les sites sacrés.

Je sens que Ste Odile est très liée à l’amygdale et bien entendu, aux mystères du féminin sacré. Je pense que nous la retrouverons dans l’atelier dédié au troisième oeil. Elle nous en révélera bien plus à ce moment là.

Mais il est temps de passer à la suite !

 

 

 


 

La mandorle, nous l’avons déjà rencontrer dans cette série d’ateliers à l’occasion de notre plongé dans la blessure d’abandon.

Sans y revenir et tout redire (car cela nous avait pris 2 jours d’exploration), nous avions vu que la Mandorle était lié au chakra racine et au chakra sous-terrain.

Le chakra racine est la base d’un être.

C’est à dire sa famille de naissance, l’endroit de sa naissance.

Ensemble ils forment le trône sur lequel le chakra sacré va se poser.

L’individu va se dresser depuis ce trône et se demander ensuite : qui suis-je ? Qui je suis dans cet tribu de naissance ? Quelle est ma voix authentique ? Ma sensualité, ma sexualité ? Ma créativité ? À quoi je donne naissance (que ce soit des enfants ou des visions pour demain) ?

Ce chakra de base est donc celui de l’estime de soi… de la valeur de soi, et du mérite.

Il nous pousse à nous demander, « suis-je méritante ? »

Depuis ses fondations là, l’être me dresse. L’individu se lève. Et sans lui, il ne peut tenir debout.

On peut voir ce chakra racine, cette base, comme modèle de naissance.

C’est de là d’où viendra cette autorisation à l’épanouissement à travers le travail intérieur que l’on fait pour soigner nos lignées.

Quand on se sent à la maison ici, en soi, c’est à dire lorsque l’on se connait de façon authentique, il y a une montée automatique depuis cette base forte.

Mais parfois, l’individu n’a pas ces fondations solides.

Si on reprend l’image du dolmen qui nous aura suivi tout au long de cet atelier, nous voyons que la 3e pierre, celle du coeur, de l’âme, de la grâce spirituelle, … se pose sur deux autres pierres.

Si une de ces deux fondations n’est pas équilibrées, c’est tout l’ensemble qui s’écrase au sol.

Le Soi, peut être vu comme cette essence trinitaire : le père intérieur, la mère intérieure et l’enfant intérieur qui repose sur les deux.

Il a besoin des deux sécurités physiques et affectives.

Ce sont ces 2 sécurités qui vont créer ou non le traumatisme et la blessure d’âme.

Car quand quelqu’un fait l’expérience d’un manque de sécurité physique et d’impuissance, il va rechercher la sécurité affective pour tenter de rétablir sa place.

Il passe d’établir un lien avec l’archétype de père puis avec la mère. Et vice versa.

C’est en faisant l’expérience de l’absence des 2 à la fois que se crée le traumatisme, comme l’explique Gabor Maté par exemple.

Quand la base est vide et que le coeur est fermé, l’âme incarnée se sent perdue.

L’âme n’a plus de Maison, Elle n’a plus de fondation. C’est ce qui la blesse et l’a fait se déconnecter de son expérience.

Un trauma n’est pas toujours un évènement dramatique que l’on peut clairement identifier.

Souvent, c’est l’absence régulière de ce dont nous avons besoin : sécurité, amour, confort, ou juste être vu et entendu.

La blessure d’abandon est donc liée à celle du coeur. Elles ne peuvent se guérir indépendamment, sans guérir l’autre aussi.

C’est un tandem formant la mandorle, le véhicule complet de sécurité intérieure dont les 2 pendants sont la sécurité physique (un toit, au chaud, nourri, stabilité) et la sécurité affective (reconnaissance de l’âme, de sa créativité, de son essence : ce qui fait ce que l’on est = notre état sauvage).

Ainsi même après l’atelier d’abandon, nous n’atteignons pas une résolution à 100% car nous avons aussi besoin de soigner la blessure du chemin vert, c’est à dire la totalité de la mandorle et du système amygdale. Voilà pourquoi la mandorle venait en fin d’abandon : pour nous prévenir que ce n’était qu’un composant sur les 2 !

L’absence des ces 2 fondations, crée un environnement de survie pour l’enfant.

Et nous l’avons vu, cela impacte très fortement l’amygdale, ce petit organe en forme de mandorle dans notre cerveau, responsable de nos émotions et de leur intensité.

Une amygdale mal formée à l’âge adulte provoque notamment un sentiment de ne pas appartenir à ce monde.

Quand on est enfant, très tôt dans l’enfance, on va donc rejeter notre incarnation quand on va percevoir une souffrance trop importance. On rejette la douleur, ce qui est naturel à cet âge et avec elle, son incarnation, sa vie.

Voici le cercle vicieux qui nous fait nous abandonner d’avantage, négliger notre matière et rejeter nos émotions.

Pour guérir, nous avons appris que nous devions faire tout le contraire : nous relier à notre corps, accepter nos émotions et rétablir nos fondations dans la réalité.

Pour vivre ancré et s’aimer.

Pour pouvoir vivre des relations émotionnelles avec des connexions intimes véritables.

 

 


 

L’union des polarités et les 2 chambres du chakra racine (la Vescica Pesci)

Notre capacité à vivre des relations saines est donc condition par l’état de notre Mandorle, tout autant que de se sentir à notre place.

Cela nous renvoi au concept d’intimités que nous avions vu plus tôt.

C’est ce qui nous conduit à voir le lien qu’il y a, entre réparer nos fondations polarisées, en tant que bas, pour laisse s’épanouir l’amour dans le coeur, qui unit le 2, au niveau de l’expression amoureuse.

C’est l’union du 2 dans la matière et dans le coeur en même temps. Faire l’amour avec amour.

D’ailleurs, la Mandorle peut se voir comme l’union de deux cercles, l’un féminin et l’autre masculin.

Cette forme qui s’appelle Vescica Pisce et qui ressemble beaucoup à la Mandorle a toujours été vu comme l’union féminine et masculine par excellence.

C’est le mariage sacré, le Hiéro Gamos qui représente le processus d’individuation ou d’intégration. Autrement dit, le retour à Soi et à son Essence.

Certains y voit la libération sexuelle aussi.

Morgane et Marie Madeleine avait une image de femmes sulfureuses et sexuelles. Elles ont été mise à l’écart et leur enseignement ont été enterré pour cela.

De nombreuses légendes font craindre la sexualité aux femmes, comme la boîte de Pandore. On peut y voir en effet cette fameuse boîte comme son vagin qu’elle ouvre… et qui crée le chaos sur Terre.

… sans parler de nos propres traumatismes sexuels qui nous dégoûte parfois très tôt de l’expression physique de notre amour.

Dans un couple, l’amour se joue dans le coeur mais aussi dans le corps. Ce sont les deux grands centres de l’union : le coeur et les organes sexuels. Deux des points de la Mandorle, mais il nous en manque un pour pouvoir tout résoudre !

 

 


Illustration

Pour le comprendre, je vous propose une illustration.

Prenons 2 clous et 1 élastique :

Le clou du haut représente le point ciel, qui est situé au-dessus de notre tête. C’est le point qui nous relie au ciel.

Le clou du bas, c’est le point terre, notre chakra souterrain qui détient nos codes d’incarnation, comme je vais l’expliquer pour que ce soit clair, même si vous n’avez pas suivi l’atelier d’abandon.

Seuls, ces 2 points ne peuvent que former une ligne, c’est tout.

Il nous faut un 3e point, qui ne se situe pas au centre, mais au niveau du coeur, légèrement plus haut vers le ciel. C’est lui qui permet le bombé de la Mandorle.

C’est lui qui fait la largeur de la place à occuper.

Ce bombé est l’expression du centre coeur dans les 4 directions de la croix (comme en chamanisme) car il faut s’imaginer que la Mandorle est un corps en 3D.

Une petite ou une grande affection pendant l’enfance, c’est à dire la qualité de la sécurité affective qui nous était offerte par l’archétype de la mère, va décider du bombé de la mandorle.

Tout cela sans oublier que les deux côtés de la Mandorle correspondent à nos polarités. Si l’une est trop lâche par rapport à l’autre, là aussi nous ne pouvons pas retrouver la forme.

Symboliquement, on retrouve l’idée que lorsque l’une de nos polarités est blessées par nos parents, la Mandorle ne ressemble rien.

Nous ne savons pas où est notre place. Nous n’avons pas de fondation. Notre amygdale est abîmé. Nous rejetons la matière, l’incarnation et même l’amour.

Nous nous sentons perdu car nous n’entrons pas dans notre programme d’incarnation offert par la Terre.

 


 

Le rôle de la Mère dans la création de la Mandrole de son enfant

Et nous terminons finalement, par la même illustration avec laquelle nous avions commencé cette vidéo…

 

 

La porte de la Vierge à Rosheim.

 

On y voit la Mandorle, son énergie qui semble être faite d’électricité !

Mais surtout, qui semble provenir de Marie tenant son enfant sur ses genoux. C’est cette représentation qui la différencie le plus des autres Déesses d’amour et de compassion. Elle détient, comme Isis, cet archétype de la Mère.

En prenant l’enfant sur ses genoux, elle se transforme en trône.

Oui, après avoir été sa maison pendant 9 mois, la voici devenir le trône de son enfant.

Accompagné de la Mandorle, cette symbolique est forte.

Si elle n’incarne pas ce rôle là, de mère, pour son enfant, alors, il ne peut avoir de trône par lui même. Pas de fondations solides sur lesquelles s’élevées ensuite.

Cela nous montre que la mère a un rôle essentiel dans la création de la Mandorle de son enfant.

  1. C’est par elle que son enfant va trouver la place dans le monde.

Nous avons beaucoup parlé de symbolique, mais revenons à du terre à terre. Dans une famille, c’est la mère qui va créer de la place pour son enfant.

Elle va parler de lui, l’installer parmi les autres membres de la famille. Le défendre et le protéger.

La protection de la Mère est donc essentielle pour l’intégration même de l’enfant dans son environnement de naissance, parmi ses membres.

Car chaque espace d’une famille est un espace de moins pour quelqu’un d’autre. C’est un mécanisme inconscient de survie, que nous pouvons comprendre, comme l’arrivée d’une bouche de plus à nourrir.

Pour ne pas être évincé et manquer de nourriture, la mère devait non seulement nourrir son enfant, mais aussi lui donner de la place à table. Elle devait le faire respecter, car un nouveau né n’est absolument pas dans les capacités de le faire.

C’est la mère qui amène les autres membres de la famille a aimé ce nouvel arrivant qui déséquilibre le tout.

Ainsi si elle-même a une problématique de place dans la famille qui est irrésolue, elle ne va pas être capable de créer la place de son enfant.

Celui-ci va se sentir illégitime et non méritant.

C’est la part de protection de la Mère.

2. C’est la mère et son entourage, par son affection qui va créer l’expansion du coeur et la grandeur de la mandorle.

En donnant directement de la nourriture affective à son enfant, la Mère fait grandir l’espace du coeur. Il s’expansé car l’âme se sent écoutée et soutenue.

Sans affection, la Mandorle ne se développe pas entre les points haut et bas, elle reste mince et l’individu va se sentir à l’étroit, pas à sa place dans le monde.

Il ne pourra pas exprimer son âme et donc réaliser le plan d’incarnation pour lequel il a été missionné par la Terre.

C’est ce qu’il se passe quand nos mères nous apprennent à tolérer et endurer les abus, c’est à dire, à préférer l’autre même s’il nous domine, plutôt que de s’aimer soi et mettre en place des limites.

C’est un apprentissage de survis. Pas de vie et d’expansion du coeur. Pas de paix intérieur.

On voit ici que la nourriture affective nourrit aussi la mission de protection de la Mère.

 

3. La Mandorle s’acquiert aussi par la Yoni.

Ce point est un peu plus complexe à assimiler et nous parle de transmission direct de l’énergie de la Mandorle de la mère à son enfant.

Quand on regarde la Yoni d’une femme, on ne peut que constater sa forme de Mandorle.

Ainsi, j’ai pu apprendre que la Yoni d’une femme contenait sa Mandorle énergétique.

Mais en plus, qu’en naissant par voie basse, l’empreinte de la Mandorle de la mère s’imprimait chez l’enfant.

Comme un héritage énergétique.

Ainsi, si la Mandorle de la mère possède une faille énergétique, elle va transmettre la faille à son enfant.

C’est aussi l’explication de la transmission de la blessure du coeur dans une lignée de femmes. Et en effet, quand une femme ne trouve pas sa place, nous pouvons voir que c’est souvent le cas aussi pour sa mère, sa grand-mère, etc…

La somme de ces 3 points va créer une faille dans la Mandorle énergétique de l’individu.

 


 

Réparer la Mandorle

Nous relier à notre corps, accepter nos émotions et rétablir nos fondations dans la réalité, sont les bases de guérison qui nous sont proposées dans cet atelier.

Et se parler avec compassion et non plus des blâmes et des critiques.

Se montrer à soi et oser s’exprimer depuis son authenticité.

Respecter l’essence de nos enfants intérieurs et notre vitalité.

Ainsi, oui, en récupérant l’ancrage en même temps que l’amour inconditionnel, nous transformons la mandorle pour retrouver l’empreinte de notre dharma et celui de la terre.

Nous sentir bien, en paix.

À notre juste place.

Les fleurs, relié à la sphère émotionnelle (et donc au coeur) va permettre d’agir sur notre aura mais aussi sur notre mandorle. Elle lui permet de prendre le bombé qu’elle est censé avoir dans le plan de la fleur de vie.

 


Le sefl c’est la Mandorle parfait et non abîmée qui donne sa juste place à l’individu.

+ infos de la page

 

https://www.sheartswild.com/fr/euuuuuuhhhhhhh/

 


 

 

Triple feu du coeur : pour la transcendance

La trinité du coeur :

  • la mandorle dans laquelle pousse l’enfant arbre
  • père mère enfant
  • dieu le père, le fils et le st esprit
  • la triple flamme sacrée
  • les 3 coeurs : physique, karmique et spirituel

Le trois du coeur renvoi enfin à la triple flamme sacrée.

Une flamme divine qui remplit le coeur et qui est celle qui a le pouvoir de consumer toute les douleur qu’elle rencontre afin de les transcender.

La transcendance est une digestion automatique. Une purification qui se fait dans le coeur lorsque celui-ci est libéré, détaché et capable de pardonner.

Lorsque les 3 coeurs s’harmonisent à force de ressentir, leur 3 flammes s’unissent et n’en forme plus qu’une.

Le coeur physique est une flamme rouge rose. Elle représente l’union de la matière et de la spiritualité. De l’amour en action. C’est l’intégration des traumas de cette incarnation actuelle.

Le coeur karmique est une flamme bleue qui symbolise le pouvoir humble mais pas faible. C’est la puissance intérieure retrouvée par la digestions des douleurs d’âmes et des vies antérieures.

Enfin, le coeur spirituel détient la flamme d’or blanc. C’est la flamme de la sagesse qui n’est pas à confondre avec la connaissance. C’est la bénédiction des anciens, des ancêtres. C’est la flamme des souffrances collectives humaines.

Ensemble, les 3 flammes correspondent au retour du Soi sacré. C’est la voie de notre maître intérieur. C’est aussi la flamme de l’énergie Christique bien évidemment.

C’est aussi le diamant du coeur.

—-> 3 centres coeur pour 3 mandorle à 3 niveaux :