La femme sauvage aujourd’hui
Trop belle ou pas assez,
Trop sexy ou pas assez,
Trop intelligente ou pas assez,
Trop gentille ou pas assez,
Trop maternante ou pas assez,
Trop carriériste ou pas assez !
Quelques soient ses choix de vie, la femme d’aujourd’hui est toujours montrée du doigt, critiquée.
« La femme moderne est un tourbillon d’activité. On lui demande d’être tout, pour tout le monde. Il y a longtemps que la vieille sagesse n’a plus cours. »*
Comment échapper à ce tumulte pour prendre le chemin de la réalisation de Soi ? Comment trouver la femme Sauvage ? Peut-être est-ce à cause de son humilité et de son absence de cris que ce modèle semble pratiquement éteint… ou bien serait-ce justement dû à la crainte éprouvée par les autres en sa présence ?
« Au fil du temps, nous avons vu la nature instinctive féminine saccagée, repoussée, envahie de constructions. On l’a malmenée, au même titre que la faune, la flore et les terres sauvages. Cela fait des milliers d’années que, sitôt que nous avons le dos tourné, on la relègue aux terres les plus arides de la psyché. Au cours de l’histoire, les terres spirituelles de la Femme Sauvage ont été pillées, brûlées, ses tanières détruites au bulldozer, ses cycles naturels forcés à suivre des rythmes contraires à la nature pour le bon plaisir des autres.
Ce n’est pas un hasard si les étendues sauvages de notre planète disparaissent en même temps que la compréhension de notre nature sauvage profonde s’amoindrit. On voit aisément pourquoi les vieilles forêts et les vieilles femmes sont tenues pour des ressources négligeables. Et si les loups, les coyotes, les ours et les femmes sauvages ont le même genre de réputation, cela n’a rien d’une coïncidence. Tous correspondent à des archétypes instinctuels proches. C’est pourquoi on les considère à tort, les uns et les autres, comme peu amènes, fondamentalement dangereux et gloutons. »*
* C. P. Estes, Femmes qui courent avec les loups
Pour moi, la féminité réelle et libre se décline en valeurs que sont la compassion, l’empathie et l’harmonie. N’est-ce pas ce qui manque le plus à notre monde d’aujourd’hui ?
Au profit de modèles jugés plus sages par les autres, celui de la femme sauvage a été muselé pendant longtemps et s’est peu à peu éteint. La libération des femmes a pu raviver enfin cette flamme… mais est-elle tirée de son risque d’extinction pour autant ?
En constatant le premier jour, que l’exposition aux archétypes depuis l’enfance jouent un rôle prédominant dans le choix d’un modèle par les femmes et par les jeunes filles, nous pouvons nous demander à quels modèles sont exposés les nouvelles générations ? A l’époque, les Déesses des mythes incarnaient parfaitement ce rôle. Aujourd’hui, les mythes et les contes ont été remplacés par le cinéma, la télévision, la publicité… et toutes les autres femmes autour bien sûr !
Nous pouvons agir à notre niveau et prendre conscience de l’impact créé par NOTRE comportement sur les générations futures. Imaginons un monde de femmes authentiques, ayant trouvées leur vérité, leur centre, se montrant telles qu’elles sont, ne cherchant pas à exister à travers les regards des autres ou leurs appréciations…
Pour nous mais aussi pour les générations futures, il parait indispensable de voyager à la rencontre de la Déesse sauvage.
Hashtagons à fond
Développons le hashtag #femmesauvage ! Pour nous connecter ensemble. Pour ouvrir nos bras aux autres femmes, aux filles… réveillons la féminité sauvage.
Je vous invite à partager réflexions ou citations avec ce hashtag.
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Trouver la femme sauvage
De nombreuses Déesses possèdent les caractéristiques de l’archétype sauvage. Ishtar, Inanna, Isis, Artémis, Déméter, Perséphone et plus près de nous Cerridwen (aussi orthographiée Karedwen ou Keridwen) Déesse celte sont le nom est composé de « dwen » qui signifie le sombre, l’obscur. Au pays de Galles, elle fait bouillir le chaudron de la Connaissance, ce même chaudron qui inspirera le Graal, bien des centaines d’années plus tard.
De nos jours, nous pouvons encore admirer des statues mystérieuses dans les églises françaises et espagnoles : les vierges noires.
Il ne fait pour moi aucun doute que ces Déesses étaient l’expression symbolique de l’énergie sauvage. Chaque femme pouvait, dans n’importe quelle partie du monde, intégrer ses valeurs dans sa quête de réalisation de Soi.
Elle a été contrainte de se taire au moment de la renaissance (XVIIe s). Ses effigies ont été brûlées.
Pourtant elle subsiste dans notre inconscient.
C’est là, dans cette part « obscure » de nous que nous pourrons la trouver… nous irons à sa rencontre demain. Soyons prête à la reconnaître sous l’une de ses formes : sorcière, Déesse ou prêtresse.
Une chose est sûre, elle nous attend dans son royaume !
Audio : méditation active et créativité intuitive, à la recherche de la femme sauvage
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Connexion nature-elle
A l’époque des cultes des Déesses Sauvages, les peuples étaient bien plus proches de la Nature que nous ne le sommes désormais. Leurs croyances étaient directement issues de leurs expériences naturelles.
Aujourd’hui, la science nous révèle que les arbres communiquent entre eux par différents moyens chimiques (par l’air ou par le système racinaire) mais aussi avec différentes espèces (échanges symbiotiques avec les champignons par exemple). Les animaux savent réagir aux différents stimuli terrestres : ils savent prédirent tremblements de terre et tsunami…
Profitez de cette classe pour vous ressourcez dehors. Vous allez pouvoir voir la puissante connexion qui existe entre notre monde inconscient et notre environnement. L’un charge l’autre et vice versa (notre inconscient peut nous aider à voir l’invisible caché dans la nature et la nature peut nous aider à développer notre intuition.)
A chaque visite en extérieur, nous pouvons aiguiser notre observation et utiliser nos découvertes comme métaphores pour faire évoluer notre vie. Affermir notre connaissance de la Nature permet d’établir un lien fort avec notre part sauvage. Et en bonus, de nous inspirer pour notre art !
Voici une vidéo que j’ai créé comme un petit trésor précieux. Une ode à la nature pour vous donner envie d’établir la connexion avec l’environnement de votre choix. Plutôt prairie sauvage ? Bois ? Berges de torrents ? Ou forêt odorante ?
Et pourquoi pas simplement se connecter avec des animaux (comme les chevaux qui ont gardé un instinct sauvage puissant) ?
Donnez-moi vos préférences, ce qui vous a le plus porté dans ce montage de pur plaisir… n’hésiter pas à inonder notre groupe de photo de VOTRE vision. De VOTRE nature. Celle qui vous fait vibrer. Et surtout marchez pied nus 🙂
Idée folle et marrante et de dernière minute (mais nous sommes bien là pour nous fier à notre intuition non ? ) et si nous inondions notre groupe de photos de vos pieds à l’extérieur ?! 🙂 🙂
Mot de passe : naturelle
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Peu à peu, (le sentez-vous?), nous nous connectons avec la femme sauvage. Nous l’avons progressivement appeler. La voici attentive à nous.
Créer nos premières pages, marcher dehors, allumer de l’encens, comprendre son influence… sont des petites choses anodines à priori. Mais de grande importance pour cet archétype. En l’approchant ainsi, avec patience et amour, nous lui montrons notre respect.
Après ce temps d’observation, l’envie de l’approcher devient de plus en plus fort. Demain, nous nous lancerons dans notre première méditation active. Cherchez à vous détendre au maximum (si besoin, vous pouvez relancer la vidéo ci-dessus à l’infini ! ! !) Si vous avez réussit à éviter boissons stimulantes, et viandes, je vous dit bravo ! Dans le cas contraire, il est temps de faire un petit effort pour l’expérience de demain.
Le sucre, la caféine, les protéines animales sont des aides pour tenir le coup dans notre environnement tumultueux. Ce sont des excitants. Nous ne tenons plus en place, à tel point que nous souffrons parfois de troubles de sommeil.
Notre corps a besoin de retrouver ses énergies normales et cycliques pour réussir ce genre de méditation. Alors demain matin, pourquoi ne pas penser à un thé au lieu de votre café habituel ?
A demain !
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