La sauvage JOUR 6

 

 

Voyage dans l’antre de la Déesse

Il est temps d’aller visiter la grotte de notre féminin sacré et de connaitre le message qu’elle a pour nous.

La façon la plus accessible de glisser dans le monde sous-terrain est bien celle des « rêves actifs » dont nous avons parlé plus haut. Vous allez être étonné de leur pertinence !

A quoi s’attendre ?

Après avoir clairement définis les raisons pour lesquelles nous souhaitons entamer un tel voyage, nous commençons par relaxer notre corps et notre mental. Lorsque nous nous sentons parfaitement détendus, nous allons commencer à imaginer un portail (un trou dans le sol de notre endroit de nature préféré, un escalier, un toboggan… ) puis nous arrivons dans notre paysage intérieur personnel. C’est alors que nous pouvons communiquer avec les animaux archétypiques qui décident d’entrer en contact avec nous (les symboles totémiques que nous envoie notre inconscient.)

 

 

 

Au début, il est difficile de rester en équilibre dans ce rêve actif. Souvent nous revenons conscient de notre corps, puis nous réessayons… cela est normal puisque c’est surtout l’hémisphère droit de notre cerveau qui va travailler. Et ça tombe plutôt bien, car dans notre monde actuel, il est bien souvent de laisser de côté ! C’est pourquoi il est si difficile de le faire fonctionner à 100% les premières fois.

Mais ce n’était pas toujours le cas… rappelez-vous, enfant, nous jouions par exemple avec des bâtons que notre cerveau droit faisait ressembler à des épées. Peut-être que vous jouiez plus avec des poupées auxquelles votre cerveau droit donnait la vie, la parole (et parfois même les pleurs et les couches sales).

Le cerveau droit, c’est celui des fantasmes aussi (et pas que sensuels). Peut-être fantasmez-vous en ce moment sur la prochaine pâtisserie que vous allez vous offrir… votre hémisphère vous permet peut-être même de sentir déjà le goût de cette future torche au marron, ou de sa texture sur la langue (crémeuse au début, cassante à la fin !)

Même s’il ne travaille pas assez dans la journée, cet hémisphère n’est pas inactif pour autant et nous avons tous accès à l’imaginaire. L’imaginaire (l’image-in-air, c’est à dire l’image en l’air) est la connexion entre les deux sphères de notre Soi : conscience et inconscience. Et ce qui est bien avec l’imagination, c’est qu’il n’y a pas de dualité juste – faux. Tout est bon à prendre, on ne peut pas se tromper. Si pendant la méditation, vous vous imaginez un éléphant en train d’écrire à la craie qu’il pue des pieds, c’est ok !

C’est ok, parce que nous maîtrisons notre imaginaire. Si nous ne voulons pas sentir les pieds de l’éléphant, nous ne le faisons pas. Car si nous ne voulons pas vivre l’expérience que la méditation nous propose… ce n’est pas grave, nous lui disons « non merci, peut-être plus tard ! »

 

 

 

Il est vraiment important de retenir que nous sommes toujours à 100% en possession de notre libre arbitre. Nous choisissons ou non d’établir la communication et nous pouvons également refuser certaines expériences (exemple, mon totem aime bien jouer avec mes yeux et mon nerf optique… oui, beurk ! Mais à force, je trouve cela plutôt drôle ! Nous sommes tous différents et si l’expérience nous  déplait nous pouvons arrêter à tout moment.)

Le retour se fait par un changement de fréquence dans le son, et nous savons alors (puisque nous sommes toujours totalement conscient) que nous devons prendre le chemin inverse de celui qui nous a amené là : retrouver notre portail et remonter. Il ne faut pas non plus se presser… nous avons le temps de remercier les figures qui se sont présentées et de leur dire au revoir.

Prête ?

Pour débuter de façon sereine et agréable, j’ai choisis de vous proposer une méditation guidée. Cette méditation est justement dosée entre une guidance vers la  Déesse, et une liberté pour faire intervenir ce que votre inconscient jugera utile*.

Matériel :

Avant de démarrer cet audio, il est souhaitable de préparer ce dont vous allez avoir besoin pour méditer : une couverture, une pièce tranquille où aucun bruit ne viendra vous déranger (coupez les téléphones et trouvez un moment seul ou vous ne serez pas dérangée). Evitez également de méditer ainsi lorsque vous êtes fatigué. Bien entendu, vous ne risquez pas de rester coincé dans le monde des rêves, simplement notre intention est de trouver des informations en pleine conscience. Il ne serait pas très respectueux pour notre femme sauvage intérieure de sombrer dans un sommeil profond.

Préparez également un verre d’eau et de quoi écrire pour votre retour.

Je reviendrai sur tous ces détails dans l’audio.

 

 

N’oubliez pas d’écrire le voyage le plus rapidement possible et avec le maximum de détails.  Comme les rêves, ces expériences s’évaporent très vite. Faites aussi un dessin très primaire du symbole reçu.

Et surtout, buvez (à la fois afin d’intégrer symboliquement la connaissance qui vous a été donnée, et vous ancrer, atterrir…)

Si vous n’avez pas réussit les premières fois à voyager, pas d’inquiétude… il faut parfois s’y reprendre à plusieurs reprises avant d’habituer son corps et son cerveau. A force de pratique (comme bien des choses !) vous allez pouvoir voyager de plus en plus facilement. Parfois même sans tambour !

Vous pourrez passer à la suite lorsque vous aurez vu ou ressentit un symbole. Pas d’inquiétude donc. Prenez votre temps et gardez à l’esprit que ce genre d’expériences doivent rester amusantes.

*Pour les initiés au voyage chamanique, vous pouvez tout à fait zapper cette méditation et faire votre propre voyage en vous concentrant sur les intentions suivantes : rencontrer le concept de l’archétype sauvage ; lui demander de vous donner un symbole pour une meilleure intégration du sauvage dans votre vie (symbole géométrique, végétal ou encore la rencontre avec votre guide.)

 

Bon voyage, et à demain !

 

 

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