Quand il est thérapeutique, l’art ne cherche pas à être beau. Il cherche à être efficace !
En osant lâcher prise dans l’acte de créer, nous permettons à nos gestes de relâcher tout ce qui ne nous sert plus.
Bien entendu, nous passerons par des phases de bloquages, de retenus… nous continuerons à ajouter des couches, encore et encore. Jusqu’à ce que les barrières s’ouvrent, que le barrage lâche et déverse, peut-être, des larmes qui se mélangeront à notre acrylique.
Des larmes qui lavent.
…
Dans la vidéo suivante, je vous présente une méthode de lâcher prise simple : l’accumulation libératrice de couches de peinture. Regardez la vidéo pour en retenir les grands principes puis lancez-vous !
Peu importe à quoi ressemblera votre abstrait, le but est d’oser vous relâcher totalement. Ou pourquoi pas, de le faire « moche » exprès ?
Si vous voulez, vous pouvez tout à fait jeter votre peinture à la poubelle après. La sensation de dégagement d’un fardeau n’en sera que plus forte !
Alors, oui, je sais bien… c’est difficile de se dire qu’on va gâcher du matériel…
Mais nous ne gâchons rien si c’est pour nous libérer, nous purifier, faire de la place et ranger le passé qui nous encombre et nous force à nous défendre.