… il y a tous ces livres! Parce que je ne différencie pas ma pratique artistique et mes lectures…
En favoris en ce moment les archétypes. Liés à l’inconscient collectif décrit par C. G.Yung, ils prennent racine dans les contes et légendes, les mythes dans lesquels baignent notre civilisation. Le héro passe en effet constamment par les mêmes stades de l’appel à l’aventure au retour triomphant.
En particulier l’archétype de l’orphelin que l’on retrouve dans cendrillon, blanche-neige… pour que l’histoire puisse prendre place, on brise les attaches du passé, on casse les liens du sang.
Le héro vit son aventure, souvent une métaphore spirituelle, un voyage dans l’autre monde, le combat du tyran ou du dragon. Fort de sa sagesse nouvelle, le héro revient instruire sa communauté. Cela n’est pas toujours simple comme en témoigne l’histoire du buddha qui hésite à revenir après l’illumination.
Chaque auteur dénombre différents archétypes. Oui et alors? Dans la vie, nous portons souvent des masques, jouons des rôles précis. Ces rôles sont les archétypes en question. On se prend pour une victime ou pour un guérisseur le matin. Et le soir, nous faisons l’enfant abandonné ou la prostituée… il n’y a pas de bon ou mauvais archétype. Seulement des parts d’ombre dans chaque. Étudier nos archétypes permet de mieux nous connaître et pourquoi pas même, travailler sur notre part d’ombre?
Et la relation avec la peinture alors?
Pour peindre, je me plonge forcément dans l’archétype de l’artiste. Personnellement, pour que le travail fonctionne je dois aussi me connecter avec mon enfant intérieur. Et avec la femme sauvage. L’archétype de la déesse Artemis / Diane.
Bref, aborder le questionnement de la créativité peut passer par ce travail de compréhension et d’intégration des archétypes au quotidien 🙂