La Blessure

Au coeur de la blessure

Il est temps d’entrer dans le vif du sujet.

Dans l’audio suivant, nous explorons les multiples facettes de la blessure d’abandon.

  • AVANT votre écoute : pratiquez les 3 étapes de l’accueil émotionnel.

Parallèlement à votre écoute, soyez attentif aux sensations qui peuvent émerger.

  • PENDANT. Mettez si besoin l’audio en pause lorsque vous repérez une sensation, et pratiquez l’étape 4 de l’accueil émotionnel. Et ceci à chaque fois que nécessaire.

 

 

Ainsi, abandonner, c’est quitter, laisser, s’éloigner mais c’est aussi ne pas vouloir s’occuper.

Les causes de l’abandon peuvent donc être multiples :

  • un enfant dont la maman est d’un coup très occupé par l’arrivée d’un nouveau bébé ;
  • des parents qui travaillent beaucoup et ont peu de temps à consacrer à leur enfant ;
  • laisser un enfant à l’hôpital ;
  • laisser un enfant à une nounou pendant que les parents partent en vacances ;
  • un parent malade (l’alcoolisme est une maladie) et l’autre qui travaille trop ;
  • le décès d’un parent ;
  • un parent qui menace de mettre son enfant à la porte dès ses 18 ans ;
  • un manque de communication avec le parent de sexe opposé ;
  • le parent du même sexe qui se rejette lui-même ;
  • un manque de nourriture physique ;
  • un parent étouffant, trop rigide ou trop sévère ;

 

Il est possible que vous ne vous souveniez jamais de ce qui a causé cette blessure (le plus souvent il s’agit de répétitions.)

Dans la suite, nous assimilerons la blessure d’abandon au chakra racine, car elle est la peur, qu’en l’absence de certaines personnes, nous ne puissions pas être capable de survivre.

 

Les symptômes

Voici un autre audio mettant à jour cette fois, les différentes apparitions de la blessure.

  • AVANT votre écoute : pratiquez les 3 étapes de l’accueil émotionnel.

Parallèlement à votre écoute, soyez attentif aux sensations qui peuvent émerger.

  • PENDANT. Mettez si besoin l’audio en pause lorsque vous repérez une sensation, et pratiquez l’étape 4 de l’accueil émotionnel. Et ceci à chaque fois que nécessaire.

Dans l’audio, vous avez dû constaté lesquels de vos symptômes dépendaient de la blessure d’abandon chez vous.

N’hésitez pas à les relever dans votre carnet.

Si vous savez depuis combien vous les expérimentez, ajoutez-le.

Quel symptôme s’impose le plus ?

Que vous empêchent-ils de vivre ?

3 mois après cet atelier, relisez et regardez si vous constater du changement : certains symptômes ont-ils disparu (au point que vous les aviez même oublié !) ? Votre symptôme principal a-t-il diminuer en intensité ?

Revenez encore 3 mois plus tard et refaites ce temps de constat.

(Marquez votre calendrier ou mettez un rappel dans votre téléphone pour cet exercice !)

 

Notes : 

Bien que la théorie de L. Bourbeau soit une des grandes bases de cette série d’ateliers, l’expérience me fait me détacher de quelques unes de ses élaborations.

Depuis la fin de l’atelier de désamour, je remet en effet en question « les genres » des causes des blessures émotionnelles (père ou mère ou figures correspondantes pour les enfants).

Pour L. Bourbeau, les blessures d’abandon et de trahison seraient créées par le père (ou la figure paternelle). Je ne suis plus du tout en accord avec cela, et je pense même, que c’est qui a pu ralentir mon analyse à un moment donné (et donc, de ma guérison).

Personnellement, la trahison a été faite par ma mère, sa mère et ses soeurs. Et reproduites plus tard par des femmes.

L’abandon, effectivement par le père et les futurs amants.

L’humiliation par le père ET par la mère aussi.

J’ai pu le constater également auprès de certaines patientes, abandonnées par leur maman ! 

L’origine des blessures émotionnelles est beaucoup plus complexe et j’espère que de nouveaux écrits de L. Bourbeau viendront confirmer la pratique…

 

Pour aller plus loin

Et si vous alliez entendre les régions de votre corps qui expriment un des symptômes listés ?

Orteils, pieds, cheville, jambes, genoux, périnée, sacrum, pelvis… quand vous sentez que vous êtes disponible à écouter, fermer les yeux.

Sentez votre conscience entrer en vous et se focaliser sur l’espace que vous avez choisi (ou celui qui s’impose).

Sentez et c’est tout ! Pas de mentalisation, de recherches de pourquoi, de mémoires… juste SENTIR.

Acceptez les sensations comme vous l’avez fait dans les pages précédentes, en l’accueillant. 1. Je sens. 2. J’accueille.

Votre corps vous enverra peut-être beaucoup de sensations ou peut-être pas grand chose. Peu importe. Tout est juste. Restez simplement présent à la sensation. Et si votre esprit divague, ramenez-le gentiment dans la zone d’attention.

 

Regardez si vous pouvez vous enfoncer d’avantage dans la sensation. Laissez-vous porter et allez là où vous êtes le plus appelé.

Toujours en restant dans la sensation, sans chercher à résoudre un problème, à comprendre une histoire, à réparer le corps.

Désormais, permettez à la sensation de s’étendre, d’entrer en expansion.

Vous êtes en train de créer un espace de sureté à vos sensations afin qu’elles puissent être entendues.

Elle peut alors bouger d’un endroit à un autre. Devenir plus large, plus courte ou de frémir à ses bords. De se concentrer. Ou au contraire de se relâcher.

Permettez-lui d’être comme elle est, sans chercher à identifier, à placer un mot dessus ou à interrompre le processus.

Le challenge

Comme pour la dernière fois, je vous invite à tenter de réaliser le défi suivant dans les jours qui viennent :

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