La perte de la grâce
Le lien entre la grâce, la vitalité et l’enfant intérieur
L’ISF nous donne à voir à quel point tout trauma dans l’enfance peut impacter notre psyché.
Mais nous l’avons vu : la blessure entraine des symptômes physiques aussi.
Notamment, lorsque que l’être est blessé, le corps aussi est impacté, dans sa vitalité.
Car le coeur est le centre de la vie de l’âme.
C’est la vitalité pure de l’enfant intérieur sain.
Je vous en dis plus dans l’audio suivant :
Contemplation
Sans prendre de notre ici, mais en cherchant simplement à regarder l’histoire de votre vitalité, voici quelques questions :
- Vous sentez-vous gracieux aujourd’hui ? Ou plutôt rigide, avec un manque de souplesse ?
- Qu’en était-il plus jeune ? Avez-vous perdu votre grâce avec le temps ?
- Aviez-vous des capacités physiques particulières plus jeune ? Pratiquiez-vous un sport ?
- Aviez-vous des talents que vous avez perdu aujourd’hui ?
- Avez-vous des vidéos de vous petits ou des photos qui reflète votre grâce de l’époque ?
- Avez-vous subi des opérations pendant l’enfance ou l’adolescence ? Étiez-vous toujours d’accord avec ces actes ou étaient-ils imposés ?
- Aviez-vous des maladies chroniques pendant votre jeunesse ? Des difficultés au niveau du corps qui revenaient régulièrement ?
- Globalement, quelle était votre relation avec votre corps, dans sa vitalité et sa santé, pendant votre enfance ?
- Vous sentiez-vous uni avec ses impulsions ?
Cette fois, je vous invite à répondre à l’écrit :
Si vous deviez noter sur 10, votre vitalité à l’âge de 7 ans, quelle score lui donneriez-vous ?
Et aujourd’hui : dans vos meilleurs jours ? Et dans les périodes les plus basses ? Faites une moyenne.
Quelle note pouvez-vous donner à votre vitalité avant vos séances de libération des cuirasses ? Et quelle score après ?
—–> l’objectif est de faire monter votre note moyenne d’ici la fin de cet atelier !
Exercice : ôter les masques pour retrouver la grâce
Vous souvenez-vous de situations où vos masques ont caché :
- vos vraies émotions ?
- vos deuils ?
- votre amour pour quelqu’un ou un crush ?
- vos désirs ?
- votre âme ?
- Êtes-vous en relation avec des gens portant des masques ? Si oui, faites une liste des personnes et de leurs masques ?
- Pour chaque masque listé, reconnaissez-vous des masques que vous portez en réponses aux leurs ?
- Toujours dans cette liste, y-a-t-il certains masques qui vous font réagir vivement (colères, frustrations, ressentiment) ?
- Pour chacun d’entre eux, regardez s’il est possible que vous portiez le même dans certaines situations ?
Choisissez une personne qui ne vous connait qu’avec vos masques, pour oser vous révélé à elle (ou à lui) comme vous ne l’avez jamais fait auparavant :
- à qui pensez-vous ?
- à l’idée de vous montrer plus transparent à cette personne, que ressentez-vous ?
- que pourrait-il arriver de pire, si cette personne pouvait vous voir sans masque ?
Tentez de vous montrer tel que vous êtes, en accord avec votre essence et votre âme la prochaine fois que vous vous rencontrerez. Puis demandez-vous :
- avez-vous réussi ? si non, quel a été votre obstacle ?
- si oui, qu’avez-vous ressenti au moment de vous révéler ?
- et immédiatement ensuite ?
- comment la personne a réagit à votre transparence ? Votre scénario catastrophe s’est-il réalisé ?
- comment ressentez-vous votre relation avec cette personne désormais ? est-ce qu’une nouvelle profondeur d’intimité s’est formée ou semble se former ?
N’oublions pas que notre enfant intérieur est témoin de tout ce que nous faisons et qu’il aura des résistances à se montrer vulnérable.
Ainsi, ne cherchez pas à vous montrer transparent du jour au lendemain auprès de tout le monde. Cela braquerait votre enfant intérieur, le tétanisant dans sa peur (et provoquant la mise en place de barrages).
Au contraire. Prenez le temps de passer à l’acte pour une personne puis attendez de bien intégrer le résultat avant de passer à une autre. Pas à pas.
Vous devriez peu à peu voir une différence dans la situation d’imagination du « scénario du pire » signe que l’enfant intérieur enregistre cette nouvelle réalité.
Une autre conséquence de la perte de notre grâce, est notre manque de flexibilité à accepter l’autre tel qu’il est.
Nous devenons de plus en plus rigides dans nos jugements extérieurs.
De plus en plus critiques.
Nous nourrissons un ressentiment qui agit comme une constriction et nous empêche au final de laisser s’exprimer nos impulsions.
Nous finissons toujours par envoyer nos critiques vers nous-mêmes : nous sommes les juges qui empêchons encore notre âme à se montrer.
2 des thématiques que nous chercherons à comprendre et résoudre dans la suite.