Inanna-Vénus

Les croyances qui forment nos vies

Nous avons cru, sans le vouloir, à notre image de l’amour.

Il s’agit cependant, d’une de nos croyances parmi bien d’autres. Et toutes ensembles, elles modèlent notre existence.

Nous pouvons les voir comme des habits avec lesquels nous nous couvrons. Vêtements que l’on prend alors que l’on avance dans nos vies.

La majorité de ces vêtements nous sont donnés dans notre enfance. Imposés, le plus souvent.

Parfois, c’est nous qui les avons pleinement choisi.

Dans tous les cas, ces « faux vêtements énergétiques » doivent être déposés.

Nous venons nus au monde. Dans notre pouvoir et notre lumière la plus pure.

Se défaire de ces parures énergétiques, c’est retrouver cette perfection qui était déjà la nôtre.

C’est ce que fait Inanna, Déesse vénusienne de Sumer. Nous avons vu sa descente initiatique dans l’Ombre, où Elle se défaisait de tous ces vêtements pour se trouver nu dans le Monde d’en Bas (voir l’introduction !)

Dans cette légende, on pourrait voir la vulnérabilité totale d’Inanna qui va mourrir puis renaitre en 3 jours dans elles enfers. Mais qui dirait cela d’un autre initié de la re-naissance, Jésus Christ ? Sa force se voit justement dans sa mort sacrificielle !

La nudité d’Inanna est le retour de tout son pouvoir.

C’est à ce moment là, qu’Elle obtient son titre de « Reine du Ciel et de la Terre ».

Notre nudité énergétique aussi, est la promesse de notre renaissance dans notre pouvoir pur et total.

La pollution du ressentiment

Toutes ces croyances accablent notre coeur et l’enferment dans une prison énergétique.

Cela nourrit notre égo… cette part de nous composé de tous nos manager, qui certes, veulent notre protection, mais nous mettent des résistances sur notre route et nous racontent beaucoup de mensonges pour nous maintenir « hors de danger ».

Nous pouvons voir nos vêtements énergétiques comme nos manager d’ailleurs !

Or, nous ne sommes pas faits pour vivre ainsi. Notre coeur est censé irradier. Pas être en prison.

Cela génère beaucoup de ressentiment intérieur envers soi et envers les autres. Ce ressentiment est un autre poison qui s’ajoute à la charge de notre coeur :

 

 

Entretenez-vous en silence du ressentiment envers un proche ?

Réalisez-vous que l’énergie que vous dégagez ainsi est si nuisible, dans ses effets, que vous êtes en réalité en train de vous polluer vous-mêmes ainsi que ceux qui vous entourent ?

Regardez bien en vous. Y a-t-il la moindre trace de ressentiment, de réticence ? Le cas échéant , examinez tout cela aussi bien sur le plan mental qu’émotionnel. Quelles pensées votre esprit est-il en train de créer au sujet de cette situation ?

(…)

Ou bien vous mettez un terme à tout cela et parlez à la personne concernée en lui faisant ouvertement part de ce que vous ressentez, ou bien vous laissez tomber la négativité que votre mental a créée par rapport à la situation.

Cette dernière ne sert à rien d’autre qu’à renforcer un faux sentiment de moi. Il est important d’en reconnaitre la futilité. 

La négativité n’est jamais la meilleure façon de composer avec une situation. En fait, dans la plupart des cas, elle vous emprisonne davantage et empêche tout changement réel.

(…)

Si les humains se débarrassent de leur pollution intérieure, ils cesseront également de polluer le monde.

Cet extrait provient du livre culte d’Eckart Tolle, « Le pouvoir du moment présent » (chapitre 4 comment se libérer du tourment).

En le lisant à ce stade de cet atelier, je ne pouvais pas faire autrement que d’entendre les voix de :

  • Quan Yin (Elle qui nous a déjà fait faire des exercices pour nous libérer de ces pollutions intérieures)
  • Morgan (qui nous dit que notre ombre compte autant que notre lumière, que notre quête n’est pas de chercher à nous sentir mieux, mais celle de mieux ressentir, la lumière comme l’ombre !)
  • et d’Inanna-Vénus (Elle qui nous demande de nous libérer de nos fausses parures, nos croyances limitantes comme notre définition inconsciente de l’amour).

Perdues dans l’impossibilité de ressentir, dans l’impossibilité de réunir toutes nos parts et dans l’impossibilité de nous défaire de nos négativités qui s’auto-nourrissent, … nous renforçons un faux sentiment de nous-mêmes.

Nous emprisonnant dans la négativité du ressentiment.

Nous avons l’opportunité de nettoyer l’espace du coeur de ces négativités avec les questionnaires suivants et le concours des dragons (dans le jour suivant).

Nos autres définitions inconscientes

Nos fausses croyances peuvent être par exemple :

  • celle de nous penser « pas assez », parce qu’un de nos parents ne louait jamais ce que nous étions ou faisions ;
  • de nous croire imparfaite physiquement, parce que nous nous comparions à nos camarades de classe ;
  • de nous sentir impuissante, parce que nous étions harceler à l’école ;
  • de nous croire pas assez intelligent, suite à des remarques de professeurs…

Il existe des myriades de croyances négatives !

Des croyances que nous avons hérité, absorbé, trouvé et accueilli… et que nous avons fait nôtres pendant des décennies. Peu importe comment d’ailleurs ! Nous les avons laissé (inconsciemment) nous définir.

Quand notre créativité naturelle en tant que jeune enfant n’a pas été encouragé… l’on s’est cru moins inspiré que les autres.

Quand on nous a répété « je t’aime » en grandissant, nous croyons que nous sommes aimables.

Quand notre sexualité a été abusée, nous croyons que notre sexualité est impuissante.

Débarrassons-nous au maximum de ces « faux vêtements énergétiques », comme les appelle Inanna-Vénus.

Questionnaire 

1)- Nous allons commencer par faire une liste de nos croyances limitantes.

D’abord, celles nous concernant. Pour cela, demandez-vous :

  • croyez-vous que vous êtes aimable ?
  • que vous méritez le plus grand respect et l’admiration des autres ?
  • Que ressentez-vous à propos de votre corps ? Vous trouvez-vous belle ?
  • Vous trouvez-vous talentueuse ?
  • Pensez-vous méritez un grand succès ?
  • Croyez-vous que vous méritez la sécurité financière ? L’abondance ?

Puis celles qui concernent les autres :

  • Que pensez-vous des gens d’autres pays, traditions, religions ? D’autres « races » ?
  • Que ressentez-vous à propos des gens qui ont du succès ?
  • De ceux qui ont beaucoup d’argent ?
  • De ceux qui sont pauvres ?

2)- Ok. Une fois que vous avez fait votre liste, demandez-vous à chaque fois, si cela est VOTRE vérité ou l’empreinte de celle que quelqu’un a laissé en vous.

Si possible, tentez de voir d’où viennent ces différentes croyances.

Cependant, ATTENTION ! N’oublions pas d’avoir de la compassion pour ceux qui ont modeler notre vie. C’est tout aussi important que de se montrer totalement honnêtes dans ces diverses questions. Nous ne voulons pas condamner, mais illuminer.

3)- Notre sexualité.

C’est une thématique à part car elle renferme parfois de grands traumatismes. 

  • Que ressentez-vous à propos de votre sensualité ? De votre sexualité ?
  • Pensez-vous avoir accès à eux ? À les vivre avec confort ou inconfort ? Facilement ou difficilement ?
  • Dans le cas d’un accès inconfortable et/ou difficile, arrivez-vous à en trouver la ou les causes ?
  • Pouvez-vous vous tenir face à un grand miroir, totalement nue, sans ressentir de honte ?

Pour le moment, ce n’est qu’une question. Mais si vous le pouvez, avec les chapitres suivants et en abandonnant peu à peu vos croyances limitantes, vous pourrez tenter cette pratique.

Voir même chaque jour !

Et pourquoi pas à l’occasion de la récitation de la phrase transmise par Mère Marie ?

« Bonne journée à toi,

je t’aime, je m’aime

je suis belle en dedans et en dehors.

Je suis une adulte intelligente et capable,

et maintenant je me donne à moi-même

********** dont j’ai toujours eu besoin. »

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