5BA7J – FE21 – Sexualité

 

 

 

 

 

 La clef est-elle dans la chair ? 

 

Je n’avais pas prévu de parler d’énergie sexuelle (et pourtant, cela fait sens dans une blessure liée aux organes sexuelles, on est d’accord !)

Cela s’est imposé de bien des manières que je vais vous exposer sous forme de questionnements.

Et le premier fait le lien avec le chapitre précédent : pourquoi souligner que Jeanne était pucelle ? Pourquoi l’intégrer dans son titre et sa légende comme un élément fort ?

Bien entendu, la pucelle est un symbole de pureté, comme pour la Vierge Marie.

Cela renvoi à l’innocence de l’être. De son âme.

Ce qui inclut implicitement que la sexualité souille l’âme.

Et cela, même si nous avons l’autorisation légale aujourd’hui de faire l’amour hors mariage. Ce qui montre que ce n’est pas la loi qui régie ce problème. C’est beaucoup plus profond.

 

 

L’acte sexuel et la pureté

Derrière la notion de Vierge et la pression subie pour que les femmes se réservent pour le mariage pendant des millénaires, se cache aussi une réalité énergétique : la femme absorbe pendant l’acte d’amour, les énergies négatives de son / ses partenaires, comme nous l’avions déjà évoqué dans un audio.

Notre espace sacré récolte une énergie qui va influencer la qualité de notre intuition, de notre discernement et de notre force intérieure.

Il nous reste alors à la fois à transformer l’énergie absorbée pour la neutraliser et à récupérer notre joyau perdu.

Celle qui soigne et se sacrifie au service de l’autre, n’est plus l’archétype de la Vierge, mais alors celui de la Mère…

Comme toujours, il s’agit de trouver un équilibre : faire l’amour oui (et autant qu’on veut et comme on veut) mais avec des partenaires respectueux (voir cet enseignement approfondie dans l’atelier de Celle qui aime toutes choses des 13 Mères Originelles).

Alors, le couple lui-même devient un parcours initiatique dans la lumière.

Ensemble, ils découvrent que la sexualité ne se résume pas seulement à l’acte sexuel : ils éveillent leur Kundalini, jouent avec la force de manifestation et d’abondance, se guérissent mutuellement, etc…

L’égo et les croyances sociales aimant faire des raccourcis, toute la sexualité s’est pourtant retrouvée rejetée inconsciemment.

Nonnes, prêtres, moines, … font alors voeu de célibat et d’abstinence (en même temps que voeu de silence d’ailleurs, nous allons voir que tout est lié !) pour dédier leur vie entière au service du divin.

Ce sont nos exemples. Si nous poursuivons l’idéal de la réalisation de l’âme, nous allons tout faire pour éviter de la souiller nous aussi, non ?

Car même si la libération sexuelle et la remise en question de nos croyances commencent un grand nettoyage intérieur de notre vision, les femmes brident leur sexualité car elles ont intégré que toute la sexualité souille leur âme. Même avec un partenaire stable. Même dans leur mariage !

Encore une fois, on ne fait pas attention aux détails, et l’ensemble du concept est rejeté.

 

Marie-Madeleine à Vézeley

 

Notre précieuse énergie sexuelle

Nous voulons marcher dans les pas de Marie ou de Jeanne. Et inconsciemment, nous ne voulons pas tout à fait suivre Marie-Madeleine… symbole de rébellion et de ré-appropriation de son essence sexuelle.

Or, croire que la Vierge Marie ou Jeanne d’Arc n’avaient pas récupéré pleinement leur souveraineté et qu’elles ne savaient pas manier leur énergie, c’est se tromper lourdement.

Dans l’audio qui suit, nous allons explorer l’énergie sexuelle. Ses problématiques et ses apports.

Il nous permettra indirectement de comprendre pourquoi l’enseignement de Marie-Madeleine intègre la descente dans la chair.

 

 

Questionnaire

Phase 1

Nous allons commencer par une exploration consciente de votre sexualité (en cherchant, comme toujours a être les plus objectifs possible… il n’y a pas de bonne réponde. Tout est juste !)

Pour cela, nous allons remettre nos schéma en cause et voir que nous ne sommes pas ce que nous croyons.

Listez tous vos « je suis… » d’ordre de la sexualité. En commençant notamment par « je suis une femme » / « je suis un homme. »

Vous pouvez explorer la soumission. Vos besoins. N’hésitez pas à vraiment regardez tous vos rôles (pute, salope, par exemple sont des termes qui donnent envie de se substituer à l’exercice, mais n’hésitez pas employer le langage que vous jugerez nécessaire. Rappel : TOUT ICI EST JUSTE.)

Ecrivez en face, tous les arguments que vous trouverez qui montrent que vous n’êtes pas cela. Ou pas conforme à ce rôle.

Voyez comme les rôles, les « je suis… » ne sont que limitants et que chacun d’entre nous est beaucoup plus indéfinissable !

Explorer ainsi toute votre sexualité. « Le sexe me fait souffrir », « je trouve cela salissant », « j’ai peur », « je n’aime pas ça », « cela me frustre »…

Pour chaque élément de votre liste, demandez-vous ce que cela vous fait concrètement : ce que cela vous oblige à faire ou vous empêche de faire

Phase 2

Remplacez maintenant le sexe par l’expression de soi.

Par exemple, si vous avez écrit « le sexe me fait souffrir » cela deviendra « l’expression de ce que je suis me fait souffrir » et ce que cela vous oblige à faire « cela m’oblige à me taire ».

Phase 3

Cherchez tous les avantages à ces situations. Notez tout ce qui vous passe par la tête, même si cela n’a pas de sens.

Demandez-vous ensuite :

  • qu’est-ce que cela dit de vous ?
  • pourquoi ?
  • est-ce « normal » de penser ainsi ?

Phase 4

Prenez du recul et relisez-vous.

Vous avez certainement dévoilé les croyances et pensées qui prennent votre énergie sexuelle et s’en nourrissent. Identifiez-les clairement.

 

La souveraineté de nos organes sexuels (ou yoni couronnée !)

 

 

Visualisation de maitrise sexuelle

Lorsque nous souffrons de la blessure du féminin, nous croyons souvent de pas avoir de masculin, comme nous l’avons vu à de nombreuses reprises.

Cela nous conduit à ressentir que nous n’avons pas de valeur. Que nos voix n’ont pas d’importance et qu’elles ne sont pas entendues.

Pour conséquence, nous devenons colériques ! Agressives ! (La fameuse « hystérie » féminine venant du latin « utérus ».)

Car l’extérieur vole nos voix.

Mais le voleur n’est pas l’extérieur. Ce sont les pensées et croyances que vous avez identifié dans l’exercice précédent.

Ce questionnaire aura fait sauter un premier verrou, afin de reconnaitre votre énergie sexuelle comme un précieux bijou.

C’est un premier pas vers sa réappropriation.

Mais que faire, en conscience, de cette énergie qui redevient disponible ?

Je vous propose quelques idées dans la méditation suivante.

 

 

En prenant la méditation ci-dessus comme base, voici d’autres idées d’orientation de son énergie sexuelle :

  • renforcer son charisme ;
  • augmenter notre inspiration, faire affluer les idées ;
  • affermir son bouclier énergétique (rétractation de son champ aurique comme nous l’avons vu !)
  • améliorer notre communication,
  • augmenter nos capacités : intuition, discernement,
  • trouver sa mission de vie, …
  • nettoyer nos chakras, nos nadis mais aussi toutes les énergies parasites et interférentes de notre corps ou de notre maison ;
  • créer des opportunités d’abondance dans notre vie ;
  • développer ses capacités subtiles : clairvoyance, clairaudience, …
  • faire des rencontres !

Les possibilités sont quasiment infinies ! A vous de jouer 😉

 

 

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