5BA7J – TR02.2 – Approfondirl’acceuil

 

 

 

 


CHAPITRE UN :

EVEIL ET ACTIVATION

 


 

 Jour 3 ter : Eveiller en douceur 

 

 

 

 

La technique d’accueil à l’usage dans cet atelier 

AVANT d’attaquer chaque questionnaire de shakow work ou de créativité intuitive, répéter les étapes 1 à 3 ci-dessous.

Oui, je vous les remets encore, histoire de réviser !

 

Faites le nombre de respirations nécessaires pour atteindre l’état voulu dans chaque cas :

1. Eveil de la conscience du corps :

 » J’inspire, je suis consciente de mon inspiration ;

– J’expire, je suis consciente de mon expiration. »

 

2. Relaxation :

 » J’inspire, je suis consciente de tout mon corps ;

– J’expire, je relâche toutes les tensions de mon corps. »

 

3. Connexion à la joie :

 » J’inspire, je suis consciente de la sensation de joie en moi ;

– J’expire, je souris à la sensation de joie en moi. »

 

 

C’est à cette étape que nous démarrons notre activité du jour.

À chaque fois, vous allez faire émerger, des sensations dans le corps qui peuvent varier en intensité d’inconfortables à franchement douloureuses.

Arrivés à l’étape 3, nous n’aurons plus de tension de résistance à ressentir l’émotion.

Jusqu’ici, notre stratégie était l’évitement.

Mais comme je vous l’expliquais, ce n’est pas parce qu’on décide de ne pas écouter le message qu’il disparait.

L’émotion va se stocker EN VOUS.

Elle se stocke dans vos parts invisibles, mais réelles… jusqu’à ce qu’elles débordent et nous fassent vivre des blocages, des chaos intérieurs, des maladies, etc…

L’étape 4 est donc la plus importante et consiste à reconnaitre la sensation, puis à l’accueillir de façon inconditionnelle, sans la juger, la nier ou la réfréner.

 

 

4. Accueil de la sensation douloureuse / inconfortable :

 » J’inspire, je ressens la sensation de souffrance en moi (éventuellement en citant la zone) ;

– J’expire, j’ouvre les bras tendrement à cette sensation de souffrance. »

 

 

Oser se reconnecter à ses sensations

 

 

Sentir 

Pour que cette technique fonctionne pleinement, vous devez commencer par vous donner le droit de ressentir.

Nous n’avons pas été éduqué à cela. Nos parents encore moins.

Il peut-être difficile d’oser sentir et ressentir, pas uniquement à cause de la souffrance, mais parce qu’on a appris toute notre vie à ne surtout pas le faire.

C’est une nouvelle habitude qui se crée. Et cela prend du temps.

Des jours vous arriverez parfaitement à oser sentir.

Puis les autres suivants, vous rejetterez tout !

Laissez-vous le temps… mais revenez à ces exercices.

L’égo va vous mettre des bâtons dans les roues.

Il vous dira que c’est nul, sans importance. Qu’il y a plein de belles choses à faire ailleurs, que de ressentir et d’appliquer la méthode d’accueil.

Ou même de terminer cet atelier.

Il va vous divertir et détourner votre attention.

Il est très bon à cela.

Mais si vous méditez chaque jour, il va perdre peu à peu son emprise.

Alors TENEZ BON.

Il vous sera difficile d’aller jusqu’au bout. Ne laissez pas votre égo gagner.

Présentez-vous à ces ateliers. Coûte que coûte. Ou au moins à votre méditation.

 

 

 

 

Identifier les émotions souches 

Derrière nos ressentis inconfortables se cachent en réalité toujours l’une des 3 émotions source :

  • la peur ;
  • la colère ; 
  • la tristesse.

Ces émotions apparaissent dans l’enfance car les parents ne peuvent offrir à leurs enfants une meilleure qualité d’attention que celle qu’ils ont reçue de leurs propres parents pendant leur enfance.

Ce n’est pas leur faute.

Ce n’est pas notre faute.

Nous sommes tous venus en ce monde innocents.

Devenus adultes, nous nous identifions à ces charges émotionnelles :

  • je suis en colère ;
  • je suis triste ;
  • j’ai peur…

Alors qu’en réalité, nous sommes des vaisseaux des remontés des émotions, de la manifestations de la peur, de la colère ou de la tristesse. Nous les vivons mais elles ne sont pas ce que nous sommes.

Demandez-vous : « qu’est-ce que je ressens par rapport à ……. (cette douleur, cette injustice, …) ? « 

Et laissez les mots venir.

Quels qu’ils soient vous pourrez voir qu’ils pointeront toujours vers la peur, la colère ou la tristesse (ou 2 ou toutes les 3 !)

Ce sont les émotions souches et vous verrez très rapidement que vous posséder une signature émotionnelle : toujours la peur ou toujours la colère et la tristesse (1 ou 2 ou 3).

Cette émotion (ou les 2 ou les 3) que vous ressentez aujourd’hui dans votre adulte, est l’empreinte des émotions que vous ressentiez enfant sans savoir comment les gérer.

Ce sont des réminiscences purs du passé. Celles qui sont les plus inconfortables pour vous.

Un passé fait de tristesses, ou de colères, ou de peurs…

 

 

 

Votre signature émotionnelle est en fait la signature de émotionnelle de votre enfance.

Donner de l’attention sur ces émotions et de ne plus les fuir amène une belle paix intérieure.

Et cela soigne surtout votre enfant intérieur… ce qui vous permet d’aborder la vie avec plus d’innocence, de vitalité, de curiosité… et d’authenticité !

Reconnaitre votre signature émotionnelle va vous donner du recul et la force d’oser ressentir les émotions les plus inconfortables qui lui sont liées.

 

Approfondir la technique d’accueil émotionnel 

Il est possible d’aller encore plus loin dans les étapes de l’accueil.

 

5. Aimer sans condition :

 » J’inspire dans la zone de la sensation, je ressens la sensation en moi ;

– J’expire dans la zone de la sensation, je t’aime. »

 

Vous pouvez dire à voix haute ce « je t’aime » à votre sensation.

Et le répéter encore et encore pendant 2 minutes.

Cette étape est facultative. Mais dire à vos sensations et émotions que vous les aimez, revient à vous donner de l’amour à vous.

Et vous avez besoin d’amour.

Toujours plus.

Jamais moins.

C’est aller au-delà de l’acceptation. Vers l’amour de tout ce qui vient à vous.

 

 

 

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