AGFS – G24 – Légendes Arturiennes

 

 

 

 Essai raté ?   

 

 

La légende d’Arthur nous laisse un étrange goût d’inachevée… de nombreux auteurs se sont penchés sur la question, ont même tenté des ajouts en cherchant à clôturer la quête et la mission du grand roi de Bretagne, mais en omettant certaines parts magiques de l’histoire. Et donc, de tout son sens.

Au Moyen-âge en effet, les grands Mystères de l’antiquité étaient considérés comme hérétiques… laissant le monde dans un âge déconnecté des autres mondes : Dieux, Déesses, intelligences de la Nature semblaient de jamais pouvoir cohabiter avec les enseignements christiques.

Il est donc rare de trouver des travaux d’étude connectant les légendes des chevaliers de la table ronde avec les Mystères. En français, c’est impossible.

J’ai trouvé les réponses à mes questions dans les oeuvres non traduites de Wendy Berg, et en particulier son livre « Arbre Rouge, Arbre Blanc ».

Ainsi, je traiterai ce thème sous l’angle de Wendy Berg. Ses arguments ont beaucoup résonné en moi, car ils appuient mes propres croyances et hypothèses… notamment celle sur le Graal. J’apporterai également certains éléments d’autres auteurs comme Markale et Jung (forcément !)

Qui étaient véritablement Arthur, Merlin, Guenièvre, Ygrainne et tous les chevaliers ? Cherchaient-ils le Graal sous forme d’une coupe, ou comme nous l’avons vu, dans un rétablissement génétique ?

 

Le cousin d’Arthur

Les légendes du Roi Arthur comportent une quantité impressionnante de textes ! Certains ayant été parfois écartés du corpus généralement établi ou même parfois oubliés… il faut dire que ceux que l’on connait déjà sont complexes, étrangement redondants et parfois incompréhensibles.

Ces textes sont une véritable jungle !

Dans cette jungle, se trouve l’histoire du cousin d’Arthur : Culhwch.

Relégué dans les coins sombres, cette histoire nous permet pourtant d’établir une nouvelle hypothèse : et si Arthur n’avait pas qu’un sang royal, mais un sang magique en lui ?

 

 

Note : est-ce un hasard de parler les travaux d’Hercule, lui aussi demi-mortel, lui aussi créé par subterfuge (Zeus prenant l’apparence du mari d’Alcmène) ? On retrouve bien entendu les enfants magique d’immaculée conception partout dans le monde ! 

 

Merlin et les PenDragon

De nos jours, 2 liens aux Temples ont malheureusement été perdus… d’un côté les Temples n’ont plus de prêtres et prêtresses matérialisant les énergies de leurs Dieux sur Terre ; et d’un autre côté, les Temples sont désormais vides de connexions avec ces énergies divines.

Ce n’était pas le cas dans les périodes des natifs américains, de l’Egypte antique ou encore de la Grèce ou des Hébreux.

Ces liens étaient vivants et nous en avons gardé une trace jusqu’à aujourd’hui.

En Grande Bretagne, les druides ne voulaient pas laisser de traces et nous n’avons rien trouvé d’autres que des légendes « populaires » qui n’ont été posées à l’écrit que plusieurs générations après leur avènement.

Des légendes dont la clef d’interprétation a été progressivement perdu.

Chacun va de son interprétation…

Si la version hilarante d’Alexandre Astier (dans sa série Kaamelot) montre un Merlin sous la forme d’un druide un peu idiot, toutes les versions s’accordent sur ses grandes capacités magiques. Même les textes les plus christanisés (et donc anti-païens !) font de lui un très grand mage.

Si ce n’est LE plus grand mage de toute notre histoire !

Mais d’où lui vient sa magie ? Et était-il isolé dans son ouvrage ?

 

 

Pour commencer, nous nous intéresseront aux indices laissés par les noms des protagonistes, alors prenons le temps de décomposer le mot « Merlin ».

En anglais (car n’oublions pas que ses légendes sont britanniques…) Merlin se dit « Mer-line ».

Dans le langage des oiseaux, « mer » + « line » (soit ligne) on obtient quelque chose comme « Ligne de Mer », ou « lignée des Mer ».

« Mer » est la racine originelle de ce titre. Un titre qui nous parle d’étendu d’eau tout autant que de lumière : nous savons que les noms Marie, Mary, Meriam ou Myriam étaient un titre de Prêtresse de l’eau, une lignée de Prêtresse égyptienne sacrée… soit la lignée des prêtresses des Roses, des prêtresses Lémuriens puis Atlantes…

Ainsi, Merlin pourrait de la même façon être un titre et non plus un nom. Un titre de prêtres de cette même lignée des Roses, passant des ères lémuriennes éthériques, à celle d’Egypte ! Merlin est plus qu’un druide, tout comme les prêtresse sont plus que des sorcières.

Merlin est un sage et savait pour les royaumes des elfes, il savait pour la Lémurie, pour les Temples du Soleil et des Etoiles en Atlantis ! Merlin était connecté à la Déesse Stellaire.

De même chez les PenDragon ?

PenDragon est le nom de famille d’Arthur… non seulement du côté de son père (le fameux Uther PenDragon) mais aussi SUPRISE ! de sa mère.

Alors, on sait bien que pour faire durer des dynasties, l’histoire n’a pas hésité à marier entre eux cousins et cousines. C’est une possibilité.

Une autre possibilité : PenDragon serait aussi un titre !

C’est encore le recueil d’histoire « Le Mabinogion » qui apportent des éléments intéressants pour valider cette théorie.

Car, d’après les récits qu’il contient, le premier couple de la dynastie des PenDragon se compose de d’Amlawdd Wledig et de Gwen PenDragon (pas de traces écrites sur ce nom avant !)

« Gwen » signifie « blanche » en mythologie celtique. C’est un nom souvent utilisé comme préfixe dans les noms d’elfes ou celtes. Symboliquement, il est question de pureté blanche et inspirante, de créativité.

Mais Gwen est aussi le nom attribuée aux Déesses Stellaires, aux « Dames des Étoiles »… Gwen PenDragon est décrite dans la triade 52 du Mabinogion, telle une initiatrice aux Mystères.

Ce que soutient tout particulièrement le terme « PenDragon ».

« Pen » signifiant « tête », la Dame aux Étoiles pourrait provenir de la constellation du dragon, et très exactement de sa tête : on retrouve l’idée de la Caput Draconis (lien entre les étoiles et la sagesse du serpent).

Gwen PenDragon se ainsi traduit par : La tête blanche du Dragon.

Tout l’inverse de la tête noire et folle du serpent qui a habité mes rêves… de pureté, nous passons au symbolisme du noir, de l’ombre ou de la décadence. Ou pire encore : de l’oubli.

L’oubli comme affront à la sagesse !

Nous, humains d’aujourd’hui, nous avons oublié. Nous avons oublié le sens. Nous avons détérioré les connexions aux Temples qui retenaient le sacré sur Terre.

La tête blanche est devenu noire, parce que nous avons perdu notre connexion humaine au cosmos et à sa sagesse. A notre Esprit.

 

 

 

 

 

Gwen PenDragon n’est pas une initiatrice de la Terre mais bien du cosmos.

Il est intéressant de noter que la dynastie des PenDragon apparait alors que l’étoile Thusban (de la constellation du dragon) était à l’époque l’étoile polaire (référence qui bouge à cause de la précession des équinoxes).

Etaient-ils une dynastie de prêtres rois (et de prêtresses reine) dont la volonté étaient d’unir la Terre aux Etoiles ?

Dans la suite, nous admettrons cette hypothèse et regarderons Arthur avec cet angle nouveau pour voir si un sens se dégage désormais de toutes ses aventures…

 

L’histoire d’Arthur : d’Ygraine au dernier voyage à Avalon 

Travailler à unir les deux mondes elfiques et humains et/ou retrouver la complétude humaine… seraient les oeuvres des prêtres et prêtresses de la Rose des légendes d’Arthur.

Oeuvre couronnée de succès pour le cousin d’Arthur.

Qu’en est-il pour le grand Roi de Bretagne ?

En utilisant ces nouvelles perspectives, voyons comment nous pouvons interpréter la légende Arthurienne dans l’audio suivant :

 

AUDIO

 

 

 

 

Elles et Ils ne servent pas que leur communauté mais les royaumes des esprits éthérés aussi.

D’après notre hypothèse du Graal, les Marie agiraient pour faire renaitre l’ADN originel, non interféré dans notre monde.

Pour Wendy Berg, des elfes appartiennent aussi à cette lignée et travaillent de leur côté à ce que le monde des humains et celui des elfes se reconnectent à nouveau. Ce sont les deux facette d’une même mission !

 

 

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