Être écoutée
La Femme qui marche est la première à créer un cercle de femmes. Elle comprend le besoin d’être vu et entendu par une soeur compatissante.
Dans cet audio, je vous guide à travers une méditation de compassion :
Quan Yin est la bodhisatva de la compassion dans le bouddhisme chinois, mais elle est également connue dans diverses cultures, sous divers noms (Guan Yin, Avalokiteśvara, ou encore Kannon au Japon…) Elle vit sur son île paradisiaque de P’u T’o Shan où il est dit qu’elle peut exaucer toutes les prières qui lui sont adressées.
Aujourd’hui, elle nous apparait pour nous dire qu’il est temps de nourrir notre unité avec plus de compassion (pour les autres… mais aussi pour soi-même !)
Si vous ressentez de l’irritation à entendre les émotions des autres, ou leur souffrance, cela est le signe que nous ne laissons pas assez de place à notre Soi pour être à l’aise et se permettre d’être. D’être en dehors de toute idée de perfection.
Elle apparait ici pour nous montrer que nous pouvons ouvrir notre coeur aux autres, nous montrer vulnérables, sans avoir d’être blessé en retour.
La compassion est la faculté d’écouter profondément l’autre (et Soi-même !) et de nous permettre d’avoir toute la place nécessaire pour exprimer ce que nous sommes, pour être ce que nous sommes, pour nos besoins et pour nos émotions.
L’ancienne façon de vivre notre vie, en la décortiquant, la séparant, en l’analysant et rejetant toute émotion pour un semblant de perfection était utile dans le passé. Mais désormais, nous avons besoin de réunifier et réintégrer toutes les parts de nous-mêmes. Cela comprend nos émotions.
La compassion est une des clef de l’intégration féminine. Elle nous est enseignée par la Lionne des montagnes et par Kuan Yin, qui nous indiquent comment créer un espace sacré de vulnérabilité, de compassion. Un espace en soi pour commencer.
La 11e Mère de clan crée cet espace en s’autorisant à vivre ses émotions, retenues par le passé. Devant la Lionne des montagnes, elle s’autorise enfin à être vulnérable. D’autant plus que cet animal est un prédateur ! Une menace potentielle. Et pourtant, même dans ces instants les plus anxiogène, nous pouvons nous montrer dans toute notre unité. Faisant une avec nos émotions.
En atteignant cet espace, nous pourrons établir plus de compassion pour nous.
Puis enfin, pour nos soeurs, nos filles, nos fils… pour tous.
La légende dit que Kuan Yin est tellement puissante, que l’évocation de son nom suffit à apaiser toute souffrance.
Quel paradoxe !
La puissance dans la douceur.
La force au coeur de la vulnérabilité.
Embrassons notre vulnérabilité, nos émotions. Devenons des êtres de compassion. Des êtres unifiés. Puissants et doux à la fois.
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