Éclipse de lune et prix Nobel de la Paix

Cela fait 2 mois que je ne suis pas venue écrire un nouvel article.

Pas par paresse.

Oh non!

Car je me suis sentie absolument débordée pendant tout ce temps!

Ces 2 derniers mois ont été pleins. Aussi plein que la lune de ce jour 🙂

Et si j’ai envie d’écrire et de me confier, c’est pour vous parler de l’éclipse de lune de ce soir et de la Medecine (des vibrations) qui l’accompagnent.

Il faut savoir, qu’une autre éclipse lunaire a eu lieu en début de moi (le 1er septembre) pendant sa phase noire (ou nouvelle lune). Le temps écoulé entre ces 2 phénomènes puissants, est appelé saison des éclipses. Un temps connu pour amener de nombreux changements. Des débuts. Et des fins.

Cela a été particulièrement vrai pour nous.

Nous recherchons activement une nouvelle maison (depuis que nous savons qu’une autoroute va venir écraser le moulin où l’on vit actuellement) et nous avions trouver notre bonheur, enfin! Nous devions signer pour la première semaine de septembre. Un joli début pour nous en perspective.

Hier soir, la roue a tourné sans même que nous nous y attendions. Le vendeur, malgré notre accord, ne veut plus nous la vendre.

Crash aérien dans ma petite vie.

Oh bien entendu, puisque je m’entraîne aux pratiques chamaniques constamment, j’avais reçu des signes (un cauchemar où cette maison, se trouvait soudainement enterrée, avec un énorme et dangereux trou dans notre chambre, pouvant nous faire glisser et chuter encore plus bas sous terre, plus bas que la plus basse des caves, dans les ténèbres les plus effrayants). Bref, c’était un rêve plutôt clair auquel je n’ai pas eu le temps de réfléchir, puisque le soir même, la mauvaise nouvelle tombait…

Inutile de dire, qu’avec le couperet d’une expropriation qui planne au-dessus de nos têtes constamment, c’est une très très mauvaise nouvelle (sans compter le temps et l’argent perdu depuis 6 mois de travail autour de ce projet). Même si nous allons nous battre, cela ressemble tout de même à une fin. Ou plutôt la fin d’un nouveau début. Nous voilà en plein dans les vibrations de cette saison des éclipses!

J’écris donc, pleine d’émotions et de chagrin (la rage m’est passée pour le moment). Ce qui n’est pas étonnant puisque la lune passe dans la coin des Poissons, qui nous apportent leur lot de sentiments exacerbés.

Bref… je ne me pose jamais trop en faveur des influences astrologiques (ce qui dépasse mon côté purement scientifique) je ne lis jamais mon horoscope, mais là tout de même, c’est un très fort hasard!

En plus de tout cela, l’éclipse de pleine lune de ce soir se déroule à côté de Chiron, le guérisseur blessé, qui risque de nous faire passer à travers beaucoup d’anciennes blessures, d’histoires irrésolues et de schémas pouvant encore nous heurter (miam!!)

Que faire?

Vivre ses émotions est parfois si effrayant…

Pourtant, il s’agit d’un passage obligé. Et j’ai bien dit un passage. On ne s’arrête pas, on ne se fait pas emprisonnée dans le monde des émotions. Ce monde humide, bleu profond, à l’atmosphère lourde. Car oui, c’est ici que se déroulera la guérison. Cependant, il faut nous rappeler que nous ne sommes pas nos émotions (nous ne nous limitons pas elles, nous les ressentons, c’est tout).

La méditation pourra nous guider. Je pense personnellement que je vais vraiment en avoir besoin (des tonnes de méditation ce week-end)!

Je pense aussi que la conférence de sa Sainteté le Dalai Lama (au Zénith de Strasbourg, dimanche) va me faire du bien en ces moments troublants. Ces moments où je doute plus encore de l’espèce humaine (ce vendeur de !*%??!) et en particulier de notre gouvernement et des ses lois qui suppriment nos libertés éducatives. Ce gouvernement, qui ne va même pas recevoir le Dalai Lama…

Je me trouve en ce moment perdue entre toutes mes convictions personnelles. J’étouffe. Mais bizarrement, quand je regarde cette image, j’ai confiance.

Parce que je sais choisir. Je choisis de vivre mes émotions, mais de les regarder d’un oeil extérieur. Elles ne me définissent pas. Je ne suis pas le chagrin. Je ne suis pas la colère. Et si je devais choisir, je choisirai, comme l’image ci-dessus, d’être la joie.

Mais la joie n’est pas l’immobilisme. La joie n’est pas la soumission.

Je pense que je peux me battre, avec joie, avec sourire, et avec amour.

Bef. Ces prochains jours, je vais m’inspirer d’un grand homme pour passer ce portail lunaire, ce passage métaphorique d’une période de vie à une autre. Même si ce ne sont que des combats qui m’attendent, je serai prête et j’aurai même le sourire!