Dans les bras de la Mère

 

Retrouver l’archétype de la Mère Positive

Le rôle de la mère est un rôle sacré.

Et il l’est resté des siècles avant d’être peu à peu dévalorisé et codifié par des hommes qui dominaient les femmes (la société avait besoin de main d’oeuvre : n’oublions pas qu’à la base, les programmes scolaires ont été créés pour faire de « bons soldats » puis de « bons ouvriers ».)

Les mères voulaient plus pour leurs enfants car elles les aimaient. Cette base leur a été ôtée.

Cela n’est plus naturel.

Il faut carrément se battre pour reprendre le rôle sacré de mère et oser réclamer l’amour envers ses enfants.

Notre féminité s’est épuisée à force de ne plus être soutenue.

Il ne s’agit pas ici d’une rage purement « féministe » qui cherche à s’exprimer par mes mots. Mais d’une réalité extrêmement simpliste : les femmes occidentales ont perdu leur féminité.

Elles l’ont parfois donné car elles étaient fatiguées.

Ou bien, elles ont choisi d’embrasser leur masculinité pour avoir une place. Pour être reconnues.

Toujours inconsciemment.

Soyons honnètes… réussir tout en restant dans sa féminité douce, intuitive, compatissante et aimante ? Dur ! Voir impossible.

Ici, je parle bien d’énergie féminine. Pas de genre.

Car non, une femme, même en talons et rouge à lèvre, qui est certes à la tête d’un grand groupe mais qui y est arrivée en maltraitant et dominant ses pairs (hommes comme femmes) n’est pas l’incarnation d’une féminité « gagnante ».

Toutes nos mères ont fait ce qu’elles pouvaient pour vivre au mieux dans cette société. Je ne leur jetterai pas le blâme.

Ne tombons pas dans la critique de la société non plus : déjà, parce que je ne suis pas légitime à la disséquer. Et parce que nous avons trop parlé du patriarcat.

Critiquer c’est donner trop d’espace… vous savez ce qu’on dit ? Qu’on parle de vous en bien ou en mal, on s’en fout, l’important c’est d’en parler !

Alors arrêtons ! Il prend assez de place comme ça.

Parlons du féminin positif. Donnons-lui de la place.

Re-donnons-lui sa valeur et regardons les bases toutes simples.

Les mères sont là pour élever leurs enfants.

« Élever ». Lever dans les hauteurs.

Mot magnifique et majestueux qui veut tout dire ! 

Qu’y-a-t-il de plus féminin et de plus magique, que d’élever ? Soit même ou un autre, que ce soit son enfant, l’enfant d’un autre… ou une autre soeur ?

Dans l’amour, pas dans une stratégie de manipulation. Pas pour son image.

Dans l’amour pur.

C’est ça, le rôle de mère. Nous aider à nous élever.

Une transformation qui passe par le coeur

Endosser soudain le rôle de mère, plonge la femme dans ses ombres. Certaines vont embrasser le voyage et en profiter pour se connaître, s’élever et se transformer elles-mêmes.
 
Pour d’autres c’est trop dur. 
 
Les ombres qui resurgissent seront à enfermer encore plus fort. Et elles enfermeront leurs enfants avec.
 
Devenir mère, c’est faire un choix quotidien : ouvrir son coeur à tout ou s’enfermer dans l’égo.
 
Petit détour chez Disney pour illustrer mes propos.
 
Vaiana est un de mes animés favoris !
 
J’en ai utilisé sa symbolique pour créer mon tout premier ebook : « la quête de l’héroïne » (c’est à dire, pour la femme, l’équivalent de la descente d’Inanna.)
 
Puisqu’il est sorti en 2016, je vais me permettre de parler de la fin de ce film, car c’est ce qui va nous intéresser.
 
Alors attention. Ceci est un spoilers ALERTE ! ! ! ! ! !
 
 
 
 
Vous restez ? Ok !
 
Dans la phase de résolution de l’histoire, Vaiana a compris que la mère infernale, qui semble n’être que feu et colère, cache en fait la mère positive. 
 
Elle lui chante, que ce n’est pas Celle qu’Elle est vraiment.
 
Et qu’Elle sait qui Elle est vraiment.
 
En lui redonnant son joyau (vert) au niveau du coeur (!),  Celle-ci se transforme et renait en Gaia, nourricière et abondante de vie. 
 
Quel symbole !
 
Voici l’extrait dont je parle (en VO car cette version est sublime) : 
(y’a que moi qui pleure à chaque fois que je vois cet extrait ?)
 
De façon identique, nos mères intérieures (et extérieures) sont blessées. Elles sont feu et colères… parfois destructrices avec leurs filles : elles les rabaissent au lieu de les élever.
 
CAR —–> oui, elles ont perdu leur Joyau du coeur !
 
Souvent incapables de retrouver leur souveraineté et de transmettre à leur enfant, la nourriture (physique et affective), la protection et la guidance… tant qu’elles n’ont pas réparé leur blessure du coeur.
 
Elles voient ce joyau en leur fille. Et s’y prennent mal pour le reprendre, enviant leur fille et l’a rabaissant.
 
Elles ne retrouvent bien entendu pas leur joyau et en plus détruisent celui de leur fille.
 
Mais une fois leur joyau retrouvé : tout change.
 
Les voici devenir abondance. Amour. Attentions. Protections.
 
Elles n’hésitent plus à se mettre en danger pour défendre leurs enfants.
 
Oui, plus nous nous connectons avec cette mère intérieure positive, plus notre Enfant Intérieur va enfin se sentir soutenu.
 
Nous allons nous sentir soutenus.
 
Je vous propose de devenir Vaiana avec ces quelques exercices et pratiques suivantes… pour nous reconnecter à notre mère intérieure positive et l’ancrer en nous-mêmes.
 

 

Changer sa voix intérieure partie 2

Depuis le dévoilement de la blessure de la mère, nous avons répété des affirmations chaque jours, telles que :

« Bonne journée à toi,

Je t’aime, je m’aime,

Je suis belle en dedans et en dehors.

Je suis une adulte intelligente et capable, et maintenant je me donne à moi-même ******** dont j’ai toujours eu besoin. »

Pour que votre voix intérieure vous soutienne encore plus et prenne la place de cette mère intérieure, voici un autre exercice .

Liste des réalisations

Créer une liste sur laquelle vous allez noter vos réalisations chaque jour, mêmes les plus simples et les toutes petites.

Comme parler à ce collègue qui vous ennuie. Ou changer les piles de la télécommande !

Gardez-la sur votre bureau ou dans votre téléphone (là où c’est le mieux pour vous, afin d’ajouter rapidement chaque détails).

Chaque dimanche soir, à la fin de chaque semaine donc, lisez votre liste et félicitez-vous pour toutes ses nombreuses réalisations.

Ainsi, vous allez peu à peu prendre la nouvelle habitude de vous parler avec fierté plutôt qu’avec cruauté.

Comme une mère voulant élever son enfant.

Soyez cette mère là pour vous : celle qui vous « élève » bien haut.

Vous allez voir que les exercices suivants apporteront de la douceur dans le quotidien. Surtout, ne les zappez pas ! Cependant, ils seront à faire, de préférence, dans la même journée. Un peu d’organisation s’impose, sans stresser pour autant : prévoyez entre 1h30 et 2h00 de calme pour tout faire et notez votre expérience.

Exercice de la lettre :

Munissez-vous de quoi écrire et installez vous confortablement dans une endroit calme.

Prenez le temps de respirer et de vous détendre. Puis, entrez dans l’exercice :

  • Fermez les yeux et imaginez une version de vous qui est protectrice, nourrissante, profondément intelligente et pleine de sagesse : la mère dont vous avez toujours eu besoin.
  • Visualisez aussi précisément que possible cette mère intérieure, assise à côté de vous. Elle connait vos peines, votre histoire et vos forces. Elle vous voit totalement, telle que vous êtes.
  • De ce point de vue, prenez votre stylo et écrivez-vous une courte lettre. Laissez la mère en vous parler directement à vos parts blessées. Que souhaite-t-elle que vous sachiez maintenant ? Que dit-elle lorsque vous avez l’impression de ne rien mériter, que vous vous sentez dépassée ou perdue ? —-> vous pouvez commencer avec « Je sais à quel point c’est difficile, et je suis là maintenant pour toi …. »
  • Une fois terminé, lisez la lettre à voix haute. Prenez le temps de ressentir les mots… de les laissez imprégner votre être. Et de vous apporter la douceur dont vous avez besoin depuis trop longtemps.

Prenez votre lettre en photo dans votre téléphone et lisez-la régulièrement. À chaque fois que vous avez besoin d’un rappel de douceur et de soutien !

Je vous conseille de faire la méditation suivante dans la même journée que l’exercice de la lettre.

Ou sinon, le plus rapidement possible, afin de faciliter la prise de contact avec l’archétype de votre Mère intérieure positive et de l’ancrer profondément.

Ainsi, votre lettre sera connecté à cette énergie que vous pourrez faire revivre à chaque relecture.

Une visualisation avec Marie.

Après cette première re-connexion avec la Mère positive dans l’exercice de la lettre, je vous propose d’approfondir. 

Vous trouverez ci-dessous, une méditation avec Dame Marie.

Bien évidemment, sentez-vous libre de la remplacer avec une autre mère si vous préférez, comme Amma par exemple. Ou Gaïa. Ou la Mère guérit dans Vaiana !

Respectez vos croyances si cela vous aide.

Pour moi, la vision que j’avais pu avoir de Mère Marie s’est énormément transformé avec ma guérison.

Laissez-moi vous parler d’Elle… et la façon dont j’ai appris à la voir après des années de reliance avec son Énergie.

Comme je vous le disais dans l’introduction, le terme de « Marie » est avant tout un titre. Le titre des prêtresses de la mer, c’est à dire de l’eau.

Elle est en plus détentrice d’un savoir aujourd’hui oublié : le pouvoir de l’utérus qui lui a permis de concevoir un enfant qui était un grand maître.

Une telle fréquence ne pouvait pas être amené sur Terre dans un utérus blessé. Il avait besoin d’être pur (et donc vierge !) et rayonnant de tout son pouvoir.

En reliance avec l’utéru-nivers, celui de la Grande Déesse Mère. 

Et c’est exactement ce qu’à réussit à faire Marie.

Elle n’est absolument pas cette jeune fille naïve que Dieu choisi par hasard. Non. Marie est une prêtresse qualifiée, expérimentée et respectée. C’est Elle qui a voulut utiliser le pouvoir de l’Utérus dans le but de mettre au monde un Maitre.

Mais oui, son avenir a été tout tracé dans ce but… à 3 ans à peine, Elle entrait au temple, où Elle allait être formée. Sa mère, Anne, était elle-même une prêtresse de l’ancienne lignée des chamanes de l’utérus, les « Shamankas ». 

Marie est une prêtresse de haut vol, car peu on réussit ce qu’Elle a été capable de faire.

Mais son action ne s’arrête pas à la naissance de celui qui incorporera la fréquence du Christ.

Marie a également formé son fils dans les arts de la prêtrise. Lui apprenant sa magie. Sa sagesse. 

Derrière les prodiges et les miracles de Jésus, il y a une Mère sans commune mesure.

C’est avec cette figure là, que je vous propose de vous relier maintenant,.

 

Installez-vous confortablement, puis lancez l’audio suivant :

 

Prenez un peu de temps pour intégrer ces nouvelles fréquences en vous, avant de passer à la suite.

Si besoin, refaites plusieurs fois la méditation. Votre Enfant Intérieur pourrait en avoir besoin plus que vous ne l’imaginez !

—-> je vous parlais rapidement d’Amma. Elle incarne cette Mère positive dans une autre tradition (hindouiste) mais vous pouvez ressentir la même vibration d’amour que l’on cherche à faire nôtre ici.

Remplissez bien votre coupe d’amour afin de le faire déborder partout où vous irez !

<— Jour Précédent                             Accueil                         Jour Suivant —>