Dans le Labyrinthe (partie 1)

Note : Vous pouvez reprendre cet article en partie ou en totalité, à condition de me créditer et de joindre un lien direct vers ce post. Merci.

Début février, @healer.josephine a lancé un défi tarot des plus passionnants sur la plateforme Instagram : Dans le Labyrinthe guérisseur !

Et puisque ce petit jeu m’a amené à éclaircir beaucoup d’informations intéressantes, j’ai décidé de vous faire une série d’articles à ce sujet 😉

 

 

 

Un labyrinthe est un symbole qui se retrouve dans de nombreuses cultures à travers le monde (celte, amérindienne, pré-colombienne, crétoise…) mais l’histoire la plus fameuse est bien celle du Minotaure dans son dédale.

Note pour briller en société n°1 : Attention alors… un labyrinthe n’est pas un dédale, non non non ! La différence étant qu’un labyrinthe ne souhaite pas nous perdre… il se déroule naturellement sous nos pas, sans que nous ayons à choisir notre voie.

Donc tous les dédales sont des labyrinthes mais l’inverse n’est pas vrai.

L’un des labyrinthes les plus connus de ce genre (qui ne souhaite pas nous perdre) est celui de la cathédrale de Chartres (où je projette un jour d’aller… oui, chacun ses rêves ! Les îles paradisiaques n’ont qu’à attendre 😉 et il nous prouve bien que son seul but est de nous amener en son centre, peu importe sa complexité.

 

 

 

Le labyrinthe n’est pas un symbole qui a livré tous ses secrets. Il reste très mystérieux… personne ne sait à quoi ces dessins pouvaient servir. Certains bio-énergéticiens (comme Stéphane Cardinaux) ont fait des relevés énergétiques étonnants ! L’hypothèse étant à ce jour, que les labyrinthes nous permettent d’augmenter notre énergie vitale.

Pour les Jungiens, le labyrinthe représente notre cheminement vers l’individuation, fait de routes et de déroutes, d’obstacles, de changement de direction… pour arriver à notre centre : notre Soi.

Les traces les plus anciennes de labyrinthes à ce jour, sont des représentations de type « classique à 7 cercles ».

Et c’est ce genre de labyrinthes que j’ai souhaité explorer dans le défi. Pourquoi ? Parce que certains auteurs dédiés à l’exploration de la féminité sacrée leur attribue un lien avec la Déesse originelle (notamment Seren Bertrand). C’était l’occasion d’approfondir !

 

 

 

 

L’aventure se découpe en plusieurs parties.

La créatrice du défi, nous propose de scinder notre exploration en 3 parties. Cet article sera donc consacré à la préparation de l’aventure ! 

Pour chaque jour, il était question de sortir un arcane majeur :

Jour #1 : identifier notre compagnon principal.

Jour #3 : trouver notre protecteur.

Jour #5 : saluer celui qui sera notre réconfort tout au long du voyage.

Comme d’habitude, les cartes ont été très parlantes : voici les arcanes XIV (Tempérance ou ici Médiatrix) VI (les Amoureux) et XIII (la Mort, gloups !)

 

Je n’ai pas hésité une seule seconde : ce défi, ce sera avec le tarot de Margaret Peterson !

 

Ce qu’on peut d’ores et déjà voir, ce sont les couleurs communes de la Tempérance et de la 13 : c’est très multicolore tout ça ! La XIV a carrément un arc en ciel en arrière plan ! ! ! !

Cela me fait immédiatement penser à une interprétation des labyrinthes classique type 7…

7 comme les 7 couleurs de l’arc-en-ciel…

… et de faire le lien bien évidemment avec les 7 chakras !

D’après un autre auteur chaque niveau du labyrinthe a sa correspondance avec un chakra spécifique. Et au final cela nous donne un bel arc-en-ciel au sein même du symbole (voir photo ci-dessus accompagnée de mon « magnifaïque » coloriage !)

 

 

Qui dit 7 chakras, dit aussi ????

Kundalini ! Oui, bien vu !

Et le serpent est bien présent dans les cartes VI et XIII (dans cette dernière, il y a même clairement le serpent blanc et le serpent noir, les deux faces de la Kundalini, voir l’image en fin d’article). Hmmm… alors, ces labyrinthes auraient-ils pu permettre l’éveil de la Kundalini chez les pratiquants ? Je suis très tentée par cette hypothèse exotique, je l’avoue…

Surtout que la Tempérance et les Amoureux sont des cartes très liées (pour les gnostiques ce sont des cartes soeurs). Toutes deux, en effet, parlent de sexualité. Chez les Amoureux c’est l’acte sexuel de personnes incarnées, alors que la Tempérance le voit d’un côté plus spirituel : le mélange des fluides masculins et féminins du point du vu de l’union sacrée intérieure (le fameux mariage sacré des alchimistes !)

Il est bien question de cette union dans les deux cartes, sur plusieurs niveaux. C’est encore un indice de la Kundalini (qui permet d’équilibrer notre masculin et notre féminin intérieurs, d’où les 2 serpents qui s’enlacent) et franchement, la forme même du labyrinthe ressemble tout à fait à un serpent enroulé sur lui-même, on est d’accord !

Ce serpent est un des symboles de l’énergie mise en œuvre dans notre corps. Elle est aussi représentée dans les cultures orientales par la divine Shakti.

La Shakti, cette essence divine créatrice pourrait être exactement figurée par cette Tempérance qui danse et semble créer le cosmos et la Terre. Sur la XIVe carte, on pourrait alors voir la figuration de la Déesse la plus primordiale du panthéon Indien :

 

 

Tout semble s’emboîter parfaitement jusque là… mais j’ai encore quelques doutes concernant l’arcane XIII qui est sensé représenter un réconfort… la Mort, un réconfort ? J’ai beau m’activer les neurones, rien ne me vient…

Jusqu’à ce que je comprenne qu’il est question de la 13e Mère Originelle !

Pourquoi ce lien ? Le nombre 13 évidemment, et plus encore, la Mère de Clan du 13e cycle lunaire est celle qui porte la couleur… arc-en-ciel ! Mais surtout, elle est Celle qui UNIFIT les différentes facettes de ses soeurs (comme le font VI et XIV) !

Note perso, facultative : c’est d’autant plus juste, que d’un point de vue personnel, j’ai dû interrompre l’étude des Mères Originelle entre le 12e cycle et le 13e (afin de me focaliser sur les enfants qui font l’école à la maison et sont inspectés en début d’année.) Je me retrouve décalée par rapport au rythme initialement prévu et j’ai à peine commencé l’édition de ce 13e atelier…

Je n’ai plus aucun doute… la 13e Mère nous apporte son soutien (et ce défi-tarot semble à avoir des choses à nous apprendre en parallèle de son enseignement). N’hésitez pas à vous relier à Elle dans vos pérégrinations.

 

Récapitulons nos découvertes :

La préparation à l’aventure nous a permis faire un point sur la nature même du symbole du labyrinthe.

On pourrait aller jusqu’à dire, qu’il est un temple sacré : il améliore notre équilibre intérieur (carte XIV) et permet de confirmer notre relation au cosmos qui éveille notre force de vie, la Shakti (arcane VI) sous la forme de notre Kundalini (XIII).

En gros, il est donc question d’élever notre conscience à travers les énergies terrestres entrant en résonance avec celles de notre corps.

Le mouvement de parcours dans le labyrinthe semblerait alors générer une énergie subtile qui se relâche et se magnifie en interagissant avec notre Kundalini : la forme serpentine semble tour à tour inhaler et exhaler l’énergie… comme une danse de la création (XIV) qui déroule notre serpent intérieur. Nos premiers pas dans la structure seront le moment de relâcher (XIII) toutes nos pensées et peurs pour éveiller notre Shakti (VI).

Alors qui avait raison ? Les bioénergiticiens ? Les jungiens ? Les auteurs attribuant ce symbole à la Déesse des Origines ?

Et bien tous à la fois !

Le labyrinthe c’est tout ça ! Une mise en mouvement de la force de vie, la Déesse primordiale, qui permet de trouver notre Soi.

Et même les neurosciences s’y mettent ! Elles auraient mesuré que chaque changement brusque de direction, créait dans le cerveau un passage de l’énergie d’un hémisphère à l’autre. Hémisphère droit et gauche s’activant à tour de rôle finissent par se relier : c’est l’union figurée dans les arcanes VI et XIV ! ! ! !

BAM ! ( <— bruit du coup de théâtre scientifique que personne n’avait vu venir).

 

 

Parcourir le labyrinthe revient donc à nous relier à notre force de vie, notre Shakti vers la découverte de notre Maison-Soi. C’est une aventure énergétique et sensuelle qui nous attend (et cela, sous les yeux attentifs de la 13e Mère de clan pour ceux qui pratiquent cet enseignement).

Et la Kundalini dans cette histoire ? Peut-on nous lancer dans les sinuosités de la Déesse sans aucun risque ? Ou bien faut-il craindre cette force (comme on peut le lire partout !) ?

Eh bien oui… et non !

N’oublions pas que la Kundalini est un phénomène naturel qui arrive à son rythme dans notre cheminement. Comme toujours, notre égo doit accepter que les choses soient ainsi : elles suivent des cycles et c’est puis c’est tout. Si notre Kundalini ne s’est jamais éveillée, ce n’est pas un « retard » ou un manque d’évolution. C’est simplement que nous n’en avons pas besoin à ce moment précis de notre vie.

Et puisque ce défi a débuté lors du 1er cycle lunaire de l’année, sous l’égide de 1ère Mère de clan (Celle qui parle à ses proches et qui honore les rythmes et les cycles) je me dis c’est sans doute aussi une leçon sur l’acceptation du timing divin !

Ce qui peut-être dangereux finalement, c’est de laisser l’égo prendre le dessus et d’activer cette énergie avant d’être prêt… dans ce cas là, oui, on récolte ce que l’on sème et l’expérience pourra être déplaisante.

Dans mon cas personnel, la kundalini s’est éveillée très confortablement… puis elle est restée longtemps coincée sur mon chakra de la gorge (des mois et des mois). Une nuit, sans le moindre avertissement, elle s’est brusquement débloquée d’une façon très intense. Même si je comprenais ce qui se passait, c’était la panique totale. Mon coeur s’emballait et j’ai dû me focaliser pendant de longues minutes sur ma respiration et faire des pauses en me couchant sur le côté droit, (oui, c’est une astuce pour l’arrêter : se mettre en position foetale sur le côté droit… je n’ai plus les sources de l’info, mais ça marche !) Voilà le pourquoi de ma réponse oui-non, oui-non : l’expérience peut vite changer et ce chez une même personne !

 

 

 

La force de vie, Kundalini, Shakti ou Déesse Originelle est indomptable et sauvage… finalement tout comme on l’aime sur SheArtsWild !

Mais rassurez-vous, d’après les mesures d’énergie, la pratique du labyrinthe ne déclenchera pas de montée inopinée, les forces ne sont pas assez puissantes pour cela ! Mais elle peut être un outil pour un déclenchement en conscience (c’est bien fait non ? Assez fort pour certains mais aussi sécurisé pour les autres).

Ainsi, sans connaissance de Kundalini, nous bénéficions tout de même des bienfaits d’une montée d’énergie dans le corps et si nous maîtrisons déjà un peu le phénomène, nous pouvons décider de marcher avec toute notre attention focalisée sur notre énergie serpentine.

Et ça peut être très utile après l’hiver ! Car notre Kundalini fait tout comme un vrai serpent : pendant les gelés elle peut se lover au fin fond de la terre et faire sa paresseuse en attendant les beaux jours. On ne va pas lui en vouloir : la raclette, ça endort !

(même le plus féroce des Minotaures !)

Allé, je vous laisse sur cette belle image bien franchouillarde (qui, avouons-le, va faire ma fierté pendant quelques jours : associer raclette et monstre crétois, c’est clairement du jamais vu !) et je vous dis à très vite pour la suite de l’aventure !

Note de fin pour briller en société : contrairement aux animaux à sang chaud, les serpents n’hibernent pas ! Ils vont effectivement aller se protéger au coeur de la terre à la recherche de chaleur, mais ils restent conscients TOUT L’HIVER, à attendre le renouveau… une autre belle leçon sur le timing et la patience, non ?