Dans les bras de la Mère
Aujourd’hui, petit partage du contenu de l’atelier de désamour.
Voici l’introduction du jour 31 pour nous aider à re-programmer notre Mère Intérieure.
—> vous pouvez partager cet article à condition de le faire dans son intégralité et de faire figurer la source www.sheartswild.com.
Le rôle de la mère est un rôle sacré.
Et il l’est resté des siècles avant d’être peu à peu dévalorisé et codifié par des hommes qui dominaient les femmes (la société avait besoin de main d’oeuvre : n’oublions pas qu’à la base, les programmes scolaires ont été créés pour faire de « bons soldats » puis de « bons ouvriers ».)
Les mères voulaient plus pour leurs enfants car elles les aimaient. Cette base leur a été ôtée.
Cela n’est plus naturel.
Il faut carrément se battre pour reprendre le rôle sacré de mère et oser réclamer l’amour envers ses enfants.
Notre féminité s’est épuisée à force de ne plus être soutenue.
Il ne s’agit pas ici d’une rage purement « féministe » qui cherche à s’exprimer par mes mots. Mais d’une réalité extrêmement simpliste : les femmes occidentales ont perdu leur féminité.
Elles l’ont parfois donné car elles étaient fatiguées.
Ou bien, elles ont choisi d’embrasser leur masculinité pour avoir une place. Pour être reconnues.
Toujours inconsciemment.
Soyons honnètes… réussir tout en restant dans sa féminité douce, intuitive, compatissante et aimante ? Dur ! Voir impossible.
Ici, je parle bien d’énergie féminine. Pas de genre.
Car non, une femme, même en talons et rouge à lèvre, qui est certes à la tête d’un grand groupe mais qui y est arrivée en maltraitant et dominant ses pairs (hommes comme femmes) n’est pas l’incarnation d’une féminité « gagnante ».
Toutes nos mères ont fait ce qu’elles pouvaient pour vivre au mieux dans cette société. Je ne leur jetterai pas le blâme.
Ne tombons pas dans la critique de la société non plus : déjà, parce que je ne suis pas légitime à la disséquer. Et parce que nous avons trop parlé du patriarcat.
Critiquer c’est donner trop d’espace… vous savez ce qu’on dit ? Qu’on parle de vous en bien ou en mal, on s’en fout, l’important c’est d’en parler !
Alors arrêtons ! Il prend assez de place comme ça.
Parlons du féminin positif. Donnons-lui de la place.
Re-donnons-lui sa valeur et regardons les bases toutes simples.
Les mères sont là pour élever leurs enfants.
« Élever ». Lever dans les hauteurs.
Mot magnifique et majestueux qui veut tout dire !
Qu’y-a-t-il de plus féminin et de plus magique, que d’élever ? Soit même ou un autre, que ce soit son enfant, l’enfant d’un autre… ou une autre soeur ?
Dans l’amour, pas dans une stratégie de manipulation. Pas pour son image.
Dans l’amour pur.
C’est ça, le rôle de mère. Nous aider à nous élever.
Une transformation qui passe par le coeur

