Le réel libérateur

La conscience s’élève dans l’eau et dans la terre.

Pas dans l’artificiel.

Grâce à Morgane, nous avons vu que nous pouvions agir efficacement sur notre blessure d’enfant intérieur en osant ressentir les émotions dans le corps et en utilisant la thérapie IFS (notamment la méditation de rencontre des manager).

Arrivés ici, Elle insiste désormais à ce que nous pensions aussi à jouer, être curieux et apprendre à nous reconnecter au réel et à la nature au quotidien.

Un message identique m’est parvenu de la part de Vénus.

Déconnexion

Réveil. Mails sur le téléphone. Petit-déjeuner ou juste du café.

Scroller dans le bus.

Apprendre les news du jour. Toutes déprimantes.

S’installer dans un bureau, sous les néons bleus fatiguant.

Pause de midi. Un sandwich.

Le soir, manger devant netflix.

Nous vivions déconnecté de la nature mais aussi des autres et de nous-mêmes.

On accuse nos anxiétés, angoisses, burn-out, allergies et autres maladies auto-immunes… alors qu’elles ne sont pas les causes mais bien des symptômes supplémentaires.

Les prêtresses nous orientent vers une autre raison : un déficit de nature qui va dans le sens des rechercher neuroscientifiques.

Vies modernes entre 4 murs, saturation d’écrans et hygiène poussée à l’extrême affament nos sens 5 sens et stressent nos systèmes nerveux.

Nous sommes affamées de sauvage. 

Et paradoxalement, en rejetant notre incarnation et notre corps, nous ne répondons pas à ce besoin.

Évidemment ! Enfant, alors que nous découvrions que nos protecteurs (auxquels nous nous sommes puissamment liés de façon animale par l’odeur et attachés par nos hormones) sont en fait ceux qui nous font du mal et heurtent notre innocence en condamnant nos impulsions de vie et en supprimant nos élans de vie.

Pour survivre, nous cherchons à passer le temps de cette vie comme on peut… en s’enfermant dans le mental, en répondant en conditions qui feront la fierté de nos éducateurs.

Une mise à distance du réel qui a lieu dès notre enfance en fixant notre attention sur d’autres choses que le corps et la matière (télévision, musique, livres, jeux… tout ce qui n’est pas naturel mais construit par l’humain pour divertir et faire diversion.)

Se couper ainsi de la nature et du corps si longtemps est la cause de nos symptômes. En s’éloignant de la mère négative, nous nous éloignons de toutes les mères : Terre et corps aussi.

Nous re-programmer passe par la re-connexion au réel. Par l’ancrage.

D’ailleurs, nous pouvons voir une grande logique dans le processus du labyrinthe, qui nous apporte le chemin rouge d’abandon avant celui-ci.

Comme s’ancrer et contempler pour faire surgir l’amour. Pour relier coeur et ancrage.

Les prêtresses nous disent justement, d’arrêter la distraction de l’artificiel et de commencer l’acceptation.

Accepter l’incarnation en acceptant les douleurs comme les plaisir. En acceptant, toute, l’expérience.

Elles nous conseillent de retourner dans la nature. De vivre le corps. D’être présent.

De danser entre les pierres. Sur la terre ferme.

Il ne s’agit pas de dénigrer notre sentiment d’insécurité qui a été l’impulsion au rejet d’incarnation.

Nous voyons. Nous savons. Et grâce à Quan Yin, nous acceptons.

Il est temps d’ouvrir la cage.

D’ouvrir la boîte de Pandore.

De retourner à l’instant présent et de communier.

S’il est difficile d’établir des liens authentiques et vrais avec les autres, nous pouvons commencer avec la nature.

La nature est vraie. Elle ne se cache pas. Elle montre tout : sa beauté comme sa cruauté.

Pas besoin d’activations compliquées, de clairvoyance ou clairaudience. 

Juste se présenter à une fleur, une herbe, un oiseau. De dire oui à l’incarnation, une sortie dans la nature à la fois.

Revenir au corps et à la nature, sans mental qui veut savoir et ou qui veut un projet.

Retourner à la Mère avec un M majuscule.

Car celle qui nous aime de manière inconditionnelle, se trouve là, dehors.

Oui, la Terre soigne !

Il ne s’agit pas simplement d’un symbole.

La Terre émet une fréquence appelée Résonnance de Schumann (7,83 Hertz) qui est celle du cerveau humain en méditation.

De plus, le sol, lorsque nous entrons en contact avec lui, relâche des microbes (mycobacterium vaccae) qui nous aide à produite de la sérotonine !

Enfin, nous savons que la pollution magnétique issue des écrans et des environnement synthétiques perturbe nos rythmes circadiens et notre équilibre hormonal. 

Toucher la Terre recalibre notre corps et ses champs magnétiques. 

 

Ancrage

S’asseoir les pieds nus dans l’herbes quelques instants ne va pas créer l’intensité à laquelle nous sommes désormais adeptes lorsque nous scrollons sur nos téléphone.

Ancrer peut nous paraitre trop simple.

Décevant.

Aucune épiphanie à l’horizon… et pourtant ! Peu à peu, le corps se rappelle. Sortie par sortie. 5 min par 5 min.

Les arbres nous parlent en termes de fréquences et de chimie. Ils continuent à nous parler. Ils ne nous ont pas oublier.

Ni eux, ni les intelligences de la nature, fées et gnomes de nos livres pour enfants.

Pour l’instant, nous nous reconnectons à sens et à notre souffle.

Nous sentons la caresse du vent sur notre visage, l’herbe qui nous chatouille la plante des pieds. Les odeurs de pins. 

Sur une inspiration profonde, nous visualisons nos racines se planter dans la Terre. 

Sur une expiration, nous respirons l’énergie de la Terre et relâchons les tensions.

C’est tout. 

Rien de grandiose.

Et pourtant, le processus a commencé : nous retournons à sentir notre corps de l’intérieur.

Questionnaire :

  • Quand est-ce que mon corps s’est sentir le plus déconnecté aujourd’hui ?
  • Quelles reconnexions, même toutes petites, ai-je réalisé aujourd’hui ?
  • Avec quels éléments ai-je interagis (eau, terre, feu, air) ?

Le Mystère du Dolmen

Si la visite sur le lieu sacré de la source miraculeuse m’a amené à comprendre que c’est la blessure de la mère qui affecte l’enfant intérieur… la visite de la chapelle bipierre m’aura elle, lancé dans les mystères de l’amour et de la trinité.

Là, le lieu a partagé avec nous, des informations sur le symbole du dolmen intérieur.

Le dolmen ce sont 2 entités séparées. 2 pierres, une à droite et une à gauche.

C’est une 3e pierre, couchée, qui leur permet d’entrer en reliance. Elles établissent un pont, une unité. Un trait d’union.

Le 3 devient alors 1 grâce au lien. « Je » + « tu » = « nous ».

Ce pont, c’est un symbole de l’amour. De la relation. Du lien du coeur.

De la colle de l’univers. 

Là, il n’est plus question de générer des frottements d’égos entre les deux polarités opposés (qui produit des étincelles, du feu, de l’enfer) mais de conjuguer les polarités au point de les faire fusionner.

Cette fusion, crée une 3e énergie intense et magique. Le dolmen. 

Le retour à la maison tant espéré, par l’intégration (l’unification.)

C’est pourquoi c’est dans le réel, dans la nature que se passe la libération du coeur : car là, la reliance se fait de coeur à coeur. Il n’y pas d’égo à se relier à la beauté d’une fleur, d’une pierre, d’un arbre ou d’un écureuil. Aucun d’eux ne cherche à prendre le pouvoir sur nous.

De plus, en acceptant nos émotions positives comme négatives, nous acceptons la réalité. Car nos émotions, sont la réalité.

Nous arrêtons de résister à la réalité.

Ce qui enferme nos coeurs.

Résister à la réalité qui peut être injuste, cruel (comme la nature sauvage) en y cherchant à n’y voir que le positif, est de la fausse lumière. Et cela nous fait résister à faire l’effort du shadow work (du travail de notre ombre.)

Le shadow work se révèle être une plongée dans la réalité et dans son acceptation totale.

Terres ancestrales

On se moques des campagnards qui atterrissent en ville.

Les ethnies cachent leurs spiritualité à leurs collègues.

Les accents font rire.

Nous apprenons à taire nos racines, pour avancer, devenir « modernes » et dans « le coup. »

Et pendant ce temps, la Terre sous nos pieds se souvient. Elle maintient les histoires des lieux.

Les rites ancestraux utilisent la Terre de naissance pour communiquer avec les esprits. Mais aussi pour nous aider à maintenir notre identité.

La Terre est la gardienne de notre appartenance.

Cela peut être aussi une pierre que nous récoltons.

Le petit peuple aide les pierres à maintenir leur mémoire. C’est donc dans ces lieux, les lieux des pierres qui se souviennent, la terre sacrée… que se trouve ce que nous avons oublié. 

Ce monde au-delà des illusions, au-delà des mensonges de la société qui nous a modelé, a modelé notre égo et qui au final, nous a séparé de notre « essence-je suis » et qui a blessé profondément notre enfant intérieur. 

(Mais les êtres traumatisés ensuite, rapporte beaucoup à l’économie, car ils continuent à donner leur pouvoir à d’autres dans l’espoir de la guérison. Ils croient aux publicités qui leur disent que le bonheur est juste de l’autre côté du tournant, une fois qu’on aura acheté ceci ou cela.)

Lorsque Morgan nous dit de nous reconnecter à la Réalité, c’est à la fois pour sortir de ces illusions consommatrices (où l’ont est à chaque fois certain que le bonheur se trouve dans notre prochain achat, sûr de sûr) qui ne font pourtant que nous éloigner de notre Essence.

Car notre Essence est connecté au réel.

Et à la fois, d’aller dans les lieux des pierres qui se souviennent pour nous aider à nous souvenir.

Ce sont des lieux qui nous apprennent, qui nous chargent, qui guérissent nos maux… car ils nous relient à notre âme qu’ils font pétiller.

L’inverse donc de l’illusion humaine qui sépare.

Nous recevons dans de tels lieux. Mais nous donnons aussi.

Nous y apprenons cet équilibre délicat entre donner et recevoir.

L’activation des lieux sacrés n’est pas qu’à notre bénéfice : cela met en route de l’énergie disponible pour tous ET parfois même pour la Terre (qui reçoit alors des énergies cosmiques). Nous aidons à l’ascension planétaire !

Rituel :

  • trouvez une terre, une pierre ou des graines qui viennent d’un endroit important pour votre lignée (maternelle surtout, mais paternelle aussi !)
  • et une autre qui appartient à votre localisation d’aujourd’hui.
  • tenez les deux, une dans chaque main et sentez la tension et l’unité.
  • déposez-les sur votre autel.

Il est possible de recevoir des messages et des histoires contenues dans ces pierres et ces terres. Elles se souviennent de votre lignée !

Notez ce qui vous vient bien précieusement. 

Ce rituel peut aussi activer l’envie soudaine de vos lignées de vous parler de leur histoire. Soyez disponible à entendre.

Vous réclamez votre terre ancestrale. Votre place.

Même si l’histoire de vos ancêtres est fractionnée… la terre se souvient.

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