5BA7J – I03 – La descente
Introduction partie 4
La descente archétypique d’Inanna-Ishtar
Marie-Madeleine, même si elle a vécu une vie civilisée et plus influencée que Marie la Vierge, n’était pas n’importe quelle femme.
Elle était une prêtresse du féminin sacré (nous y reviendront pas tard !)
Elle était donc parfaitement initiée à des rites et des sagesses puissantes…
Dont, la descente de la Déesse.
Bien des héros et des héroïnes ont accompli le voyage initiatique de la descente souterraine : Énée, Hercule et bien d’autres, souvent par amour comme Orphée pour son Eurydice, ou encore Psyché pour tenter de reconquérir Éros !
Mais ce sont les Déesses sombres qui ont ouvert la voie.
La voie introspective de l’inconscient.
Mais pourquoi aller chercher l’Ombre et ses dangers ?
En nous intéressant tout particulièrement à la descente aux enfers de la Déesse Inanna-Ishtar, nous comprendrons à quel point cette quête est essentielle !
Et pourquoi, nous aurons, nous aussi, besoin de marcher sur ses traces lors d’une guérison des blessures de l’âme.
Suivons Inanna-Ishtar dans sa descente initiatique dans l’audio suivant :
La descente continue
Cultures européenne néolithique, grecque antique ou mésopotamienne… le thème de la descente se retrouve partout.
Il est emprunté plus tard aux Déesses par les Héros qui s’en emparent et réalisent des épreuves en enfer. Le thème devient universel et n’est plus soumis au genre féminin.
Rares deviennent les héroïnes qui s’y soumettent encore. Seule Psyché, par amour, ira en enfer pour y chercher le baume de Perséphone pour Hécate
L’acte de descente qui était un état d’être, purement féminin (la Déesse Inanna reste en enfer suspendue) devient un état de « faire » masculin : le héros y accomplit quelque chose.
Peu importe.
Le thème reste sacré.
Héroïque.
Dans le Judaïsme, cet acte même de descente devient acte de repentance.
La repentance (en hébreu teshuva) conduit à un état de perfection supérieure à l’absence de péché. Ainsi, dans cette tradition, il vaut mieux spirituellement avoir salit ses joyaux et chercher à les purifier que de ne pas les avoir salit du tout !
Ce que nous disait déjà Marie-Madeleine.
D’ailleurs, dans le deuil et la perte de son bien-aimé, Marie-Madeleine (déjà reliée nous l’avons vu aux Déesses de l’amour, par son lien au mariage sacré) est d’autant plus connectée à la Déesse Inanna et son Dumuzi, son amour perdu.
Et de combien de « démons » Marie-Madeleine a-t-elle été délivrée ?
Sept ! !
Peut-on voir en ces « démons » la dénaturation des 7 chakras ? Peut-on imaginer qu’Elle ai réussi à les purifier ? Réussit à guérir des blessures pour se libérer de l’égo et retrouver toute sa souveraineté ?
Dans la légende dorée de Jacobe Varagine, alors que Marie-Madeleine se trouve déjà en terres françaises, il est raconté que la belle fait l’expérience de transes extatiques. Chaque jour, en effet, elle est emmenée aux Cieux pour revoir son bien aimé.
Après la descente… l’élévation !
L’extasie est le summum de l’expérience mystique.
L’apothéose de la recherche spirituelle.
La réunion de l’âme à sa véritable Maison : la Maison-Soi.
Marie-Madeleine devient l’exemple de la réussite suprême de l’être : de l’expérience des blessures humaines à l’ascension.
Et pour moi, il ne fait aucun doute que Marie-Madeleine a suivi les enseignements des Déesse de l’Ombre.
Marie-Madeleine : guérir, c’est entamer le retour à la maison !
Comme je vous le disais dans la première partie dédiée au féminin sacré, Marie-Madeleine s’est imposée lors de la conception de ces ateliers.
Notamment dans ma sphère privée et dans… ma créativité !
C’est tout une peinture qui a émergé, pour m’enseigner.
Suivez-moi dans mon enquête sur la peinture de Marie-Madeleine et laissez-moi vous parlez de ses symboles, dans la vidéo suivante.
Vous pourrez voir que, non seulement, le processus intuitif nous permet de d’intégrer nos émotions les plus fortes, mais qu’il nous donne aussi accès à des informations importantes sur Soi.
Nous pouvons tous avoir accès aux sagesses contenues dans notre inconscient.
Elles peuvent alors être un point de départ vers des recherches d’informations historiques et traditionnelles.
Lorsqu’elles se confirment, cela enrichit nos vies et nous montre que nous sommes sur la bonne route !
Note : N’hésitez pas à rejoindre notre groupe Signal pour vous aider à l’interprétation de vos propres peintures et collages lors de cet atelier !
Voici la peinture qui m’a dévoilé l’enseignement du Maître Marie-Madeleine :
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