5BA7J – FE03 – Eveil

 

 

 

 


CHAPITRE UN :

EVEIL ET ACTIVATION

 


 

 Eveiller en douceur 

 

 

De la douceur et de la persévérance 

 

La guérison des blessures de l’âme est un travail intense. Très intense.

Plonger dans le monde des blessures, c’est chercher dans la vase, ces émotions que l’on a enfouies, niées parce qu’elles étaient trop fortes à intégrer pour nous à l’époque. Elles ont donc été laissées de côté et risquent de remonter à la surface tout au long de notre étude, et ce, toutes aussi fortes qu’avant.

Pour cela, nous cherchons à les aborder avec beaucoup de douceur.

 

La Médecine du papillon. Schéma AlchimieNaturelle.

 

 

 

Accueil émotionnel 

Quand la douleur, la peur ou toute émotion intense s’active, il est essentiel de revenir à notre respiration. Cela apaise directement (sans rejeter l’information) et nous pouvons ensuite examiner ce qui est à l’origine de notre souffrance.

Quelle blessure en est la cause.

On pourra aussi s’apercevoir, que la personne qui en est la source, ne l’a pas fait ou dit de manière intentionnelle.

Dans le fameux accord toltèque* : »ne rien prendre personnellement », on peut apprendre que rien n’est fait contre nous. Chacun s’occupe de soi et nous ne sommes qu’un dommage collatéral.

En prenant du recul et en comprenant ce qu’il se joue, nous allons pouvoir éprouver de la compassion envers notre enfant blessé et celui de l’autre.

Et on va tout simplement accepter d’avoir vécu cette situation.

Je vous propose de repartir sur la base de la méditation de Thich Nhat Hanh sur l’enfant intérieur que je vous avais présenté dans l’introduction (à retrouver ici).

Petit rappel basique de cette méditation :

  • Avant d’aller voir nos douleurs, nous allons passer par une détente du corps
  • puis par la connexion à notre joie (il nous faut d’abord assurer la fondation de la joie avant d’aller voir ce qui nous blesse).
  • En cas de sensation douloureuse, nous y mettons toute notre attention en inspirant et expirant dans la zone du corps qui renferme la sensation.
  • Puis, nous lui offrons notre tendresse sans vouloir la changer.
  • C’est alors que nous pourrons bavarder avec notre blessure.

Ça vous revient ?

Je vous conseille de bien vous re-familiariser avec cette technique (vous allez voir, ça revient vite !) avant de passer aux exercices psychocorporelles de la page.

Sous l’image, je vous détaille chaque étapes…

 

 

 

Faites le nombre de respirations nécessaires pour atteindre l’état voulu dans chaque cas :

1. Eveil de la conscience du corps :

 » J’inspire, je suis consciente de mon inspiration ;

– J’expire, je suis consciente de mon expiration. »

 

2. Relaxation :

 » J’inspire, je suis consciente de tout mon corps ;

– J’expire, je relâche toutes les tensions de mon corps. »

 

3. Connexion à la joie :

 » J’inspire, je suis consciente de la sensation de joie en moi ;

– J’expire, je souris à la sensation de joie en moi. »

 

4. Accueil de la sensation douloureuse :

 » J’inspire, je ressens la sensation de souffrance en moi (éventuellement en citant la zone) ;

– J’expire, j’ouvre les bras tendrement à cette sensation de souffrance. »

 

–> faites en sorte d’être bien familière avec cette technique pour aller plus loin.

 

 

Libération des cuirasses

Voici le moment d’éveiller notre corps au travail de guérison que nous allons faire et de poser notre intention dans la matérialité, dans ses tissus !

—> faites en sorte de bien connaitre la technique d’accueil avant d’aller plus loin.

(Je sais, je me répète… mais quand je le fais, c’est que c’est super important. La douleur peut être étonnante dans les exercices du corps que je vous proposerai. Sans un accueil de la douleur bien rodé, vous risqueriez de tout laisser tomber… ce qui serait fort dommage.)

 

 

 

Il s’agit d’aller réveiller les souvenirs enfuis dans nos organes afin de les faire progresser à notre conscience (souvenez-vous, j’explique la Méthode de Libération des Cuirasses dans l’introduction ici, pour vous y référez à nouveau).

Bien souvent, il sera nécessaire de reproduire ces exercices plusieurs fois, tout au long de l’atelier.

Les auto-massages détendront progressivement les zones où sont logées les cuirasses avant d’aller atteindre en profondeur le stockage de certaines mémoires dans certains tissus.

Attention cependant ! Dès la première séance il est possible de faire surgir des émotions (allant de douces à intenses).

Ne les retenez pas.

Procédez à leur reconnaissance (avec la technique d’accueil que je vous ai rabâché juste ci-dessus) ! Ne cherchez pas non plus à comprendre, interpréter, mentaliser (ce sera pour plus tard)… entrez dans la sensation et libérez-la.

En d’autres mots, s’il s’agit de simplement pleurer, PLEUREZ. Sanglotez. Criez.

Si ce sont des douleurs qui surgissent, n’hésitez pas à mettre en pratique ce que vous avez pu apprendre à l’aide de la méditation d’accueil aussi.

Si des images vous viennent : notez-les. Vous en aurez besoin pour les parties suivantes.

On regarde les mouvements que j’ai sélectionné pour la blessure du féminin ?

 

 

Trouvez un endroit pour réaliser ces quelques mouvements simples, qui vont stimuler les endroits habituels de stockage concernant la blessure d’abandon… et surtout profitez de ce moment à prendre soin de votre corps.

(Astuce : si vous avez des difficulté à entrer en relation avec votre corps, n’hésitez pas à reprendre la séance d’EFT de l’introduction avant de commencer Ou prenez dans les mains, une des pierres : hématite, jaspe rouge, …).

Prenez le temps de ressentir ces petits mouvements qui vont aller dégager les cuirasses pelviennes.

Le 1er exercice nous apporte de la clarté, c’est donc un très bon mouvement pour cette étape d’éveil. Ensuite, le second va agir sur les cuirasses des deux premiers chakras. L’allongement au mur va nous apporter la fluidité et la circulation qu’il nous manque quand nous souffrons de la blessure du féminin. Les deux exercices de bascule du bassin vont agir directement sur l’énergie atrophiée par la blessure.

 

 

 

Lien direct de la vidéo : Mvt du féminin1

Mot de passe : cuirAsses

 

 

 

Notez comme vous habiter votre corps après une telle séance. Comment ressentez-vous la zone du bassin en particulier ?

Avez-vous ressenti le moment ou les cuirasses s’abandonnent pour aller toucher les muscles profonds ? A ce moment là, avez-vous ressenti des douleurs, émotions ou images de souvenirs ?

Que ce soit oui ou non, tout est juste.

Il faut parfois plus d’une séance pour aller toucher ce qui est inscrit dans notre corps.

Pratiquez à chaque fois ces mouvements avec douceur, lenteur et conscience.

 

 

Pour aller plus loin…

Vous pouvez aussi pratiquer ces exercices avec votre oeuf de Yoni !

Les oeufs de Yoni, agissent au niveau énergétique sur les premiers chakras : chakra racine notre fondation, chakra sacré la puissance du féminin. La pratique de l’œuf de yoni permet de libérer, remettre en mouvement les énergies stagnantes du petit bassin et d’harmoniser le lien au féminin profond.

 

Tailles L et M

 

Et si vous n’en avez pas et que vous souhaitez vous lancer, voici quelques rapides conseils :

  • quelle taille ? Si vous n’avez pas eu d’enfant ou que vous avez déjà raffermit votre périnée avec une sage femme, vous pouvez opter pour la taille M (30mm x 45mm environ). Si vous avez eu un enfant et pas de rééducation, portez-vous sur la taille L (35mm x 50mm environ). La taille S est pour ceux qui sont déjà avancés dans la pratique des oeufs. Si vous hésitez entre tailles M et L, choisissez la plus grande pour commencer, car les plus petits sont difficiles à ressentir.
  • avec ou sans trou ? C’est selon votre goût ! A la base, les trous dans les oeufs de Yoni sont fait pour y placer des ficelles… non pas pour aider à leur sortie mais pour y ajouter des… poids ! Oui, oui, des poids !
  • en quelles pierres ? Autant en profiter pour choisir des pierres qui soutiennent la guérison de la blessure du féminin, ou au moins l’un des 2 premiers chakras. Voici une liste basique : agate, cornaline, mais aussi howlite, jaspe rouge, oeil de taureau, obsidiennes (mais attention avec celles-ci, elle font remonter du lourd ! Ne sous-estimer pas la puissance du travail en interne de ces pierres !)

 

 

 

 

 

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