Eveiller en douceur
De la douceur et de la persévérance
La guérison des blessures de l’âme est un travail intense. Très intense.
Plonger dans le monde des blessures, c’est chercher dans la vase ces émotions que l’on a enfoui, nié parce qu’elles étaient trop fortes à intégrer pour nous à l’époque. Elles ont donc été laissées de côté et risquent de remonter à la surface tout au long de notre étude, et ce, tout aussi fortes qu’avant.
Pour cela, nous cherchons à les aborder avec beaucoup de douceur.
Chaque jour, vous pouvez donc pratiquer la méditation de connexion ventre/coeur (3 respirations dans un sens et dans l’autre), du mantra OM LAM HUM SOYA, du mudra de votre choix ; puis de faire les quelques exercices de libération des cuirasses. 5 min matin et/ou soir vont tout à fait suffire, le but étant la répétition. C’est la persévérance douce qui va amener le déblocage tant attendu.
Accueil émotionnel
Quand la douleur, la peur ou toute émotion intense s’active, il est essentiel de revenir à notre respiration. Cela apaise directement l’émotion et nous pouvons ensuite examiner ce qui est à l’origine de notre souffrance, quelle blessure en est la cause.
Et aussi de voir, si c’est une personne qui en est la source, que celle-ci l’a fait ou dit de manière (souvent) non intentionnelle.
En prenant du recul et en comprenant ce qu’il se joue, nous allons pouvoir éprouver de la compassion envers notre enfant blessé et celui de l’autre.
Et on va tout simplement accepter d’avoir vécu cette situation.
Je vous propose de repartir sur la base de la méditation de Thich Nhat Hanh sur l’enfant intérieur que je vous avais présenté dans l’introduction (à retrouver ici). Avant d’aller voir nos douleurs, nous allons passer par une détente du corps puis par la connexion à notre joie (il nous faut d’abord assurer la fondation de la joie avant d’aller voir ce qui nous blesse). En cas de sensation douloureuse, nous y mettons toute notre attention en inspirant et expirant dans la zone du corps qui renferme la sensation. Puis, nous lui offrons notre tendresse sans vouloir la changer. C’est alors que nous pourrons bavarder avec notre blessure.
Faites le nombre de respirations nécessaires pour atteindre l’état voulu dans chaque cas :
1. Eveil de la conscience du corps :
» J’inspire, je suis consciente de mon inspiration ;
– J’expire, je suis consciente de mon expiration. »
2. Relaxation :
» J’inspire, je suis consciente de tout mon corps ;
– J’expire, je relâche toutes les tensions de mon corps. »
3. Connexion à la joie :
» J’inspire, je suis consciente de la sensation de joie en moi ;
– J’expire, je souris à la sensation de joie en moi. »
4. Accueil de la sensation douloureuse :
» J’inspire, je ressens la sensation de souffrance en moi (éventuellement en citant la zone) ;
– J’expire, j’ouvre les bras tendrement à cette sensation de souffrance. »
–> faites en sorte d’être bien familière avec cette technique pour aller plus loin.
Libération des cuirasses
Voici le moment d’éveiller notre corps au travail de guérison que nous allons faire et de poser notre intention dans la matérialité, dans ses tissus !
Il s’agit d’aller réveiller les souvenirs enfuis dans nos organes afin de les faire progresser à notre conscience. J’explique la Méthode de Libération des Cuirasses dans l’introduction (ici, pour vous y référez à nouveau).
Bien souvent, il sera nécessaire de reproduire ces exercices plusieurs fois, tout au long de l’atelier. Les massages détendront progressivement les zones où sont logées les cuirasses avant d’aller atteindre en profondeur le stockage de certaines mémoires dans certains tissus.
Attention cependant ! Dès la première séance il est possible de faire surgir des émotions (allant de douces à intenses). Ne les retenez pas. Procéder à leur reconnaissance (avec la technique juste ci-dessus) ! Ne cherchez pas non plus à comprendre, interpréter, mentaliser (ce sera pour plus tard)… entrez dans la sensation et libérez-la, en d’autres mots, il s’agit de simplement pleurer, si vous en ressentez le besoin.
Si ce sont des douleurs qui surgissent, n’hésitez pas à mettre en pratique ce que vous avez pu apprendre à l’aide de la méditation de l’enfant intérieur également 😉 Le processus est le même !
Si des images vous viennent : notes-les. Vous en aurez besoin pour les parties suivantes.
Trouvez un endroit pour réaliser ces quelques mouvements simples, qui vont stimuler les endroits habituels de stockage concernant la blessure de trahison… et surtout profitez de ce moment à prendre soin de votre corps.
(Astuce : si vous avez des difficulté à entrer en relation avec votre corps, n’hésitez pas à reprendre la séance d’EFT de l’introduction avant de commencer).
VIDEO
Lien direct de la vidéo : MLC abandon
Mot de passe : cuirAsses
Prenez le temps de ressentir ces petits mouvements qui vont aller dégager les cuirasses diaphragmatique et thoracique, ainsi que le plexus solaire (entre autres). Le 2e mouvement apaise, en plus, les émotions. Le 3e mouvement délie ces mêmes cuirasses et crée une circulation d’énergie avec les centres gorge – coeur – plexus. Pour finir, le dernier mouvement équilibre toute la zone du diaphragme.
Notez comme vous habiter votre corps après une telle séance. Comment ressentez-vous la zone de votre plexus solaire ?
Avez-vous ressenti le moment ou les cuirasses s’abandonnent pour aller toucher les muscles profonds ? A ce moment là, avez-vous ressenti des douleurs, émotions ou images de souvenirs ? Que ce soit oui ou non, tout est juste. Il faut parfois plus d’une séance pour aller toucher ce qui est inscrit dans notre corps.
Pratiquez à chaque fois ces mouvements avec douceur, lenteur et conscience.
Prête pour le challenge ?
Et pour finir ce chapitre, dans les jours qui suivent, tentez de réaliser ce défi :
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