Guérir 3 – Jour#23

Je n’ai absolument aucune idée d’où va aller cette série de post. J’éprouve simplement le besoin d’écrire mon histoire personnelle. On verra la finalité de la chose…

Je terminais hier sur ma rencontre avec la méditation. Oh bien sûr je connaissais. J’avais un peu essayer de me relaxer sur des musiques mystiques après avoir lu Mange, prie, aime. J’avais fait un tout petit peu de sophrologie.

Cette fois, je comprenais le pourquoi et je me lançais pour en faire une véritable habitude. Peu à peu, je comprenais mes pensées. Ce n’est pas que je les domptais. Mais mon muscle « laisser aller » se renforçait…

Mes pensées laissaient de la place dans ma petite tête et les idées explosaient.

Parallèlement, j’avais recommencer à prendre goût à la beauté par la photographie. Je multipliais les clichés (des bambins forcément) et me perfectionnais dans les compréhensions des diverses règles de composition, de couleurs, de lumière. C’était passionnant. Je créais un sténopé. Je photographiais en surimpression. Je jouais en post-production pour obtenir des images vintage ou texturées comme c’était la mode. Finalement, cela ne me suffisait plus.

Les idées arrivaient par milliers et la photographie ne me permettaient pas de les exploiter. Ni même les techniques de peintures que j’avais apprises. A l’époque de mes cours de peinture, nous devions toujours apporter une image. Souvent, je décidais de ne pas faire comme les autres et de dessiner des formes. Mon 2nd professeur (adorable) me souriait mais me faisait bien comprendre que la prochaine fois, je devais amener quelque chose à reproduire. Je n’en ai jamais ramené. Juste des lignes brouillon et des couleurs annotées. Pourtant, mes peintures ne me plaisaient pas. Il leur manquait quelque chose. Impossible à l’époque de dire quoi.

Eau-Céant by Fanny Fannoche

Mais j’étais décidé à trouver. Ce flot d’idées ne pouvait pas rester sous forme de brouillon (dans mes journaux, dans mes papiers volants, dans mes croquis sur mon téléphone…) Direction le net et youtube. J’ai écumé des centaines de vidéos. Cela m’a pris du temps… et puis je suis tombée sur une vidéo de mixed media. Les artistes ne se contentaient pas d’appliquer de judicieux mélanges de couleurs. Ils créaient des textures!

Background texture by Fanny Fannoche

J’accumulais les images de mixed media, de vidéos et je tombais sur un art brut, frénétique. Il fallait avoir plusieurs projets en même temps pour ne pas lâcher le flux créatif, pour ne pas s’arrêter pendant le séchage. De fils en aiguille, je me suis vraiment passionnée pour cette forme d’art et ces vidéos où l’artiste commence à peindre, à démarrer l’enregistrement sans même avoir d’idées en tête!!!!!!!! J’étais ahurie! J’avais besoin de ça.

Après une période d’accumulation, j’ai alors décider de tester, tester et re tester. Je me suis mise à le recherche de produits introuvables en France. J’étais boulimique de ces techniques et peu à peu je comprenais ce que ces artistes faisaient en plus de la réalisation de belles peintures. Ils intégraient une façon de voir la vie légère, sans accroche.

Mon premier oiseau by Fanny Fannoche

 

à suivre