Bonjour à tous, Petit article pour vous informer de changements qui risquent d’impacter grandement votre expérience sur SheArtsWild. Depuis la création de ce site en 2014, j’ai voulu un espace qui soit comme un cocon. Un lieu sacré et confortable. Une zone de sécurité. Un endroit qui puisse permettre à tous la plongée intérieure qui requiert tant de vulnérabilité.   C’est pourquoi j’ai tenu à ce qu’il n’y ai notamment pas de publicité sur les vidéos des ateliers. Pendant 10 ans j’ai payé un abonnement à Vimeo pour héberger quelques 250 vidéos. Aujourd’hui, son tarif augmente de 300% ! Peu à peu, je vais devoir trouver une autre solution car…

On dit que les personnes qui ont un syndrome post traumatique bénéficient énormément d’être avec des chevaux. Pourquoi ? Parce qu’ils nous apprennent à mettre en place des limites fermes, pour notre sécurité. C’est ce que l’expérience de 11 ans sur le marché, m’a aussi appris à faire avec SheArtsWild. À la base : un choix. Proposer des ateliers en ligne aux prix volontairement très inférieurs à leur valeur réelle pour que tous puissent avoir accès à des techniques d’intégration, peu importe leurs revenus. Je n’oublie pas d’où je viens. Ni que ma famille ne pouvait parfois même pas m’acheter un livre de poche. Cependant, ce choix est une tentation…

Dans notre culture occidentale, parler des « parties de la psyché », s’assimile rapidement à la folie. Et s’il n’en était rien ? Une des thérapies les plus révolutionnaires du trauma, l’ISF (Interior Sytem Family ou Système familial intérieur) prend appuis au contraire sur l’existence de différentes parts du moi qui fonctionnent plus ou moins en harmonie entre eux. Parmi eux, l’enfant intérieur… Bien qu’il soit à la mode depuis plusieurs années, il est encore difficile de saisir exactement ce que représente dans notre psyché, ce concept qualifié « d’enfant intérieur ». Nous pouvons imaginer que des morceaux de soi résidant dans notre inconscient (notre Ombre…) soient « restés coincés » dans notre enfance. Comme s’ils…

Texte inspiré par la réalisation en cours, d’un atelier sur la blessure de l’enfant intérieur :   À chaque découverte, chaque croyance démontée et chaque empreinte désavouée… nous mourrons un peu. Nous mourrons à nous-même. Personnalité, perceptions, points de vue et projections changent.  Notre identité change. Et pour cela, oui, elle doit mourir un peu. Comme un flux maritime, laisser certains aspects pour en faire d’autres venir.  Chamboulée de vivre tellement de mort d’elle-même, par petites touches successives…  qu’il lui arrive des moments où elle ne sait plus qui elle est. Et tous les jours, d’autres parts de moi, meurent encore. Je suis endeuillée de moi-même. Je me pleure.  Qu’est devenu l’enfant qui faisait des voeux de fleurs…

Aujourd’hui, j’ai tenté d’imaginer ce que pouvait bien voir ma cousine du haut de ses premières années : moi la faible me faisant mater par le fort. Un monde de dualité où soit on gagne, soit on est petite et on perd. « Pas étonnant », me disais-je après cette réflexion, « qu’elle se soit rangée du côté du gagnant ». C’est humain. C’est de la survie.  J’avais 4 ou 5 ans. Mais je ne m’en suis souvenue que 36 ans plus tard. En pleine thérapie somatique. Ce n’est pas revenu par bribes mais complètement. En une fois. Comme un gros pavé dans une flaque huileuse.Les sensations. Les émotions. Le fait que personne ne ferait rien pour moi. Lorsque nous…